Surconscience et Méditation

Par Douglas M. Baker

Surconscience et Méditation

Le but de la méditation est d'entrer en contact avec le Soi Supérieur, c'est-à-dire avec la conscience qui transcende la personnalité ordinaire, et d'exprimer, dans nos vies quotidiennes, les énergies les plus élevées que nous pouvons expérimenter dans les Plans Intérieurs.

Pour atteindre cet état, il est nécessaire de pratiquer le non-attachement.

L'auteur, suivant la meilleure tradition de Yoga, décrit une méthode en huit étapes, esquissées pour éliminer de sa vie toute espèce de trouble, d'ordre physique, émotif ou mental. L'expérience finale est celle de l'illumination.

Cette expérience change radicalement la vie, d'un point de vue extérieur, mais surtout intérieur. L'individu est inondé d'une lumière plus forte que celle de dix mille soleils. Le temps semble s'arrêter. La sensation d'isolement du moi se dissout. La conscience personnelle s'immerge dans une conscience plus vaste, à laquelle on se rend finalement compte d'avoir toujours appartenu.

• Langue: Français
• Éditeur: Baker eBooks Publishing
• Date de sortie: 16 avr. 2022
• ISBN: 9781625690623

Douglas M. Baker

Doug Baker is president of the True North Groups Institute and former senior vice president for Human Resources of American Express Financial Advisors.

Aperçu du livre

Table des matières

SURCONSCIENCE ET MÉDITATION

Première Partie

LA BIOLOGIE DU DÉVELOPPEMENT SPIRITUEL

1. LES ANTIQUES MYSTÈRES

LA CONSCIENCE COSMIQUE

LES ÉCOLES DES MYSTÈRES

DÉVELOPPEMENT SPIRITUEL

2. LA CONSTRUCTION DU PONT

L’antahkarana

EXEMPLES DE LA NATURE

LES CHAKRAS

LES NADÎS

3. UN YOGA POUR L’OCCIDENT

LE YOGA DE LA SYNTHÈSE

L’EXPÉRIENCE DE L’INTÉGRALITÉ

MÉDITATION

LES DEUX GRANDS POSTULATS DE LA SAGESSE ANTIQUE

ANALOGIE DE L’ŒIL

Deuxième Partie

LES DIVERSITÉS DE L’EXPÉRIENCE SURCONSCIENTE

4. LA CONSCIENCE COSMIQUE

L’EXPÉRIENCE DE LA SUrCONSCIENCE

FACTEURS COMMUNS

TRANSFORMATION DE LA PERSONNALITÉ

5. L’EXPÉRIENCE DE L’ÉVEIL

L’ILLUMINATION INTELLECTUELLE

Troisième Partie

MÉDITATION ET ALCHIMIE

6. LE FEU SPIRITUEL, BASE DE TOUTE ÉVOLUTION

LE FEU DES DIEUX

L’ÉVOLUTION DES RACES RACINES

7. ALCHIMIE ET TRANSFORMATION

ALCHIMIE DIVINE

LE FEU DE LA KUNDALINÎ

Quatrième Partie

MÉDITATION DE GROUPE

8. LA MISSION DU NOUVEL ÂGE

L’ÂGE DU VERSEAU

LES NOUVELLES RESPONSABILITÉS DE L’HOMME

MÉDITATION DE GROUPE

LE YOGA À L’ÉCHELLE PLANÉTAIRE

9. TECHNIQUES DE MÉDITATION DE GROUPE

TRIANGLES MONDIAUX

MÉDITATION PLANÉTAIRE DE LA PLEINE LUNE

TENSION ÉNORME

MÈDITATION INDIVICUELLE

10. LES HUIT PRATIQUES DU YOGA

LES YOGA SÛTRAS DE PATANJALI

INTÉGRATION DE LA PERSONNALITÉ

ASTANGA-YOGA

SENSUALITÉ ET AVIDITÉ

CLASSIQUES OCCULTES

11. MESURES PRÉLIMINAIRES À LA MÉDITATION

LES MAÎTRES

L’ENCENS

BOUGIES

DURÉE DE LA MÉDITATION

LES VÊTEMENTS

ALIMENTATION

12. LE JOURNAL SPIRITUEL

LE MAÎTRE VEUT SAVOIR

DÉVELOPPEMENT DU TROISIÈME ŒIL

13. POSTURES ET CONTRÔLE DU PRÂNA

ÂSANAS (POSTURES ASSISES)

POSTURES JAMBES PLIÉES

PRÂNÂYÂMA (CONTROLE DU PRÂNA)

TECHNIQUES DE RESPIRATION

TECHNIQUE DE LA RESPIRATION EN SOUFFLET

RESPIRATION ALTERNÉE

RESPIRATION COMPLÈTE

MANTRAS

14. LE RETRAIT DES SENS

LAVAGE DE CERVEAU

LE RETRAIT DES SENS

SHAVÂSANA (POSTURE DU MORT)

YOGA NIDRA (YOGA DU SOMMEIL)

15. CONCENTRATION ET MÉDITATION

ALPHA, BÊTA ET THÊTA

L’ESPACE ENTRE LES PENSÉES

CERVEAU DROIT ET CERVEAU GAUCHE

VISUALISATION

S’ENTRAÎNER À OBSERVER

VISUALISATIONS EN TROIS DIMENSIONS

TRATAKAM (FIXER)

CONCENTRATION SUR LES CHAKRAS

SYMBOLES

THÈME DE MÉDITATION

LE THÈME DE LA MÉDITATION DE LA PYRAMIDE

LA PORTE DU ROYAUME DES CIEUX

SURCONSCIENCE ET MÉDITATION

Superconsciousness through Meditation

© Copyright 1978, Douglas Baker

Première édition française 1997

® Copyright edition imprimée

1990, Edizioni Crisalide

ISBN 9788871838038

Graphisme : BRUNO IRMICI

Il s’agit du seul livre numérique (e-book)

autorisé de l’édition imprimée.

© Copyright 2011, Douglas M. Baker

Édité par Baker eBooks Publishing

ISBN 9781625690623

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PRÉFACE À L’ÉDITION FRANÇAISE

Avec cette édition des œuvres de Douglas Baker, le public français a, lui aussi, la possibilité d’accéder à la vaste source d’illumination que ses enseignements constituent. Le genre humain est plongé dans le flot immense de l’évolution, qui l’entraîne inexorablement vers un nouveau règne de la Nature, le cinquième, le règne de l’âme.

Quelques hommes, très peu cependant, assument la responsabilité personnelle d’accélérer délibérément ce processus évolutif. Ce sont ceux qui ont déjà entendu, plus ou moins clairement, la voix de leur âme, la voix du silence.

Cette voix leur demande instamment de hâter le pas sur le sentier du retour à l’origine. Qui l’a entendue une fois déjà, ne peut plus l’ignorer, sous peine de perdre la signification de sa propre vie.

À ceux-là, les enseignements de Douglas Baker se révéleront d’une grande utilité. Grâce à eux, ils pourront acquérir une connaissance exacte de la véritable nature de l’homme et de l’univers, ainsi qu’une méthode d’une valeur inestimable, leur permettant d’établir un dialogue stable et significatif entre leur personnalité et leur âme, leur Être Véritable.

Raffaele Iandolo

Èditeur de l’édition imprimée

PREMIÈRE PARTIE

LA BIOLOGIE DU DÉVELOPPEMENT SPIRITUEL

Vous me demandez : «Comment peut-on connaître l’Infini?» Je vous réponds : «Pas par la raison. Distinguer et définir, là est le travail de la raison. L’Infini, par conséquent, ne peut être rangé parmi ses objets. Vous ne pouvez appréhender l’Infini que par une faculté supérieure à la raison, en atteignant un état dans lequel vous n’êtes plus votre moi fini - dans lequel la divine essence vous est communiquée. C’est là l’extase - la Conscience Cosmique. C’est la libération de votre esprit de sa conscience finie. Le semblable peut seul appréhender le semblable; lorsque vous cessez ainsi d’être fini, vous devenez un avec l’Infini. En réduisant votre âme à sa plus simple expression, son essence divine, vous réalisez cette union - cette identité.»

Plotin, Lettre à Flaccus.

1. LES ANTIQUES MYSTÈRES

LA CONSCIENCE COSMIQUE

L’objectif des principales traditions ésotériques et de toutes les religions du monde est de faire entrer l’homme dans un règne supérieur de la nature, dans le domaine des Dieux, qui est connu pour être le Cinquième Règne. La conscience et l’expérience de ce monde constitue ce que l’on nomme «l’expérience de la surconscience». Toute personne ayant eu une vision fugace de cet autre monde, décrit une telle expérience en termes d’extase, état dans lequel ses propres limites se dissolvent, où la béatitude est totale et la conscience individuelle se fond dans la conscience universelle, divine. Cet état d’existence et de conscience dépasse de loin la vision habituelle, limitée et restreinte de la réalité, et permet, un bref instant, d’entrer, au-delà des limites de l’espace et du temps, dans une autre dimension.

L’union du soi humain avec le Soi Universel est appelée Yoga, l’union et la conjonction du soi fini avec le Soi Infini. On appelle donc Yoga aussi bien le procédé que la méthode pour atteindre une telle union.

L’état de conscience le plus élevé que l’on puisse atteindre a été appelé «Samadhi» par les Hindous ; dans le Bouddhisme Zen, on l’appelle «Satori»; et dans le Taoïsme on s’y réfère comme au «Tao absolu». Thomas Merton l’appelle «inconscient transcendantal», les Quackers «Lumière Intérieure», tandis que Gurdjieff le définit en tant que «conscience objective». Jung décrit cet état comme un processus d’individuation, et dans les traditions métaphysiques occidentales il est appelé «cinquième état», «conscience cosmique», «illumination» et «expérience mystique ou religieuse».

Quel que soit le nom que l’on choisisse de donner à ce phénomène, il implique un état de conscience totalement différent de la conscience de veille ordinaire. Ces termes décrivent tous l’union ou la confluence de la conscience individuelle dans celle d’un plus Grand Ètre, et son identification à Lui. Quand ceci se produit, il n’y a aucune perte de l’individualité ou anéantissement ; au contraire, on se retrouve expansé dans une existence plus ample, où l’on découvre que, même si l’on n’est plus son propre soi limité, on est quelque chose de beaucoup plus exaltant que ce que l’on n’aurait jamais pu imaginer, et que la perte de son propre soi fini n’est absolument pas une perte. En fait, ce n’est, comme le dit le poème célèbre, que la «goutte qui se perd dans l’Océan Resplendissant», plutôt que «la goutte qui devient l’Océan resplendissant».

Pour atteindre cet extraordinaire état de conscience et d’existence, les religions et les traditions ésotériques ont, au cours des siècles, développé de nombreuses disciplines et méthodes, connues comme écoles des Mystères. On ne permettait qu’aux personnes se montrant dignes de confiance, d’entrer dans ces écoles où leur étaient confiées les clés pour accéder aux potentialités intérieures cachées. Car un mauvais usage des enseignements reçus aurait eu des conséquences désastreuses, tant pour soi-même que pour les autres. Les grandes religions mondiales possédaient, elles aussi, leurs informations, tenues secrètes aux masses, qui n’étaient réservées qu’aux rares personnes conquérant par elles-mêmes le droit de les connaître.

LES ÉCOLES DES MYSTÈRES

Il est fort peu connu que toutes les anciennes religions et systèmes philosophiques possédaient des enseignements secrets ou ésotériques(1), réservés à une minorité extrêmement sélectionnée, et des enseignements publics ou exotériques, réservés aux masses. Ces enseignements anciens, connus sous le nom de «Mystères», concernaient les grandes vérités de la nature et de la réalité, de l’être et du non-être. Entre autres choses, les enseignements des Mystères comprenaient l’étude des origines du cosmos, appelée Cosmogénèse, et celle des origines de l’homme, appelée Anthropogénèse. Naturellement, ces enseignements diffèrent de ceux que la science et la théologie actuelles introduisirent par la suite.

1) Le mot «ésotérique» a une double signification : 1. Connaissance tenue secrète, connue seulement de certains. 2. Secrets tenus cachés à l’humanité par la nature.

Dans les anciennes civilisations de l’Égypte, de la Grèce, de l’Inde, de la Calédonie et de Sumatra, existaient les mystères «majeurs» (secrets) et les mystères «mineurs» (publics). Les prêtres d’alors, des Hiérophantes de l’Égypte aux Brahmanes de l’Inde, puis aux rabbins hébreux, tenaient les enseignements du cercle interne, cachés au public, de peur que celui-ci ne les déforme et ne les profane. Les rabbins hébreux appelaient leurs cérémonies religieuses extérieures «Mercava». Ce terme désignait le corps extérieur, le véhicule ou la couverture qui contenaient l’âme cachée, c’est-à-dire les enseignements les plus élevés. Aujourd’hui, leurs enseignements ésotériques sont préservés dans la Kabbale. Les Mystères d’Éleusis en Grèce étaient des rites célébrés en public. Dans le Bouddhisme septentrional existent les enseignements «majeurs» et ceux «mineurs», connus respectivement sous le nom d’école Mahayana, ou ésotérique et Hinayana ou exotérique. Pythagore réserva ses enseignements les plus élevés à ses seuls étudiants les plus fidèles, les liant par le serment du secret et du silence.

En Égypte, les prêtres initiés mirent au point des alphabets occultes et des chiffres secrets pour leurs disciples acceptés, de façon à préserver leur antique sagesse. Il est intéressant de noter que les cartes du Tarot, si populaires de nos jours, renferment, dit-on, la clé des mystères égyptiens. On rapporte aussi que, dans le christianisme des origines, les enseignements intérieurs étaient réservés aux initiés, tandis que le reste ou «véhicule» extérieur, était destiné au public. Parlant à ses disciples, le Christ leur dit : «A vous, le mystère du Royaume de Dieu a été donné, mais à ceux-là qui sont au-dehors, au contraire, tout arrive en paraboles.»(2) Dans la Bible, ne sont reportées que les paraboles de Jésus, tandis que le «secret du Royaume» n’est pas révélé.

2) Marc, 4 : 11. Traduction de