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La table d'Émeraude ou La lumière astrale: Explorez les arcanes de l'hermétisme et de l'alchimie spirituelle dans ce traité majeur de l'occultisme français
La table d'Émeraude ou La lumière astrale: Explorez les arcanes de l'hermétisme et de l'alchimie spirituelle dans ce traité majeur de l'occultisme français
La table d'Émeraude ou La lumière astrale: Explorez les arcanes de l'hermétisme et de l'alchimie spirituelle dans ce traité majeur de l'occultisme français
Livre électronique62 pages31 minutes

La table d'Émeraude ou La lumière astrale: Explorez les arcanes de l'hermétisme et de l'alchimie spirituelle dans ce traité majeur de l'occultisme français

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À propos de ce livre électronique

Plongez au coeur des mystères de l'hermétisme et de l'alchimie avec "La table d'Émeraude ou La lumière astrale", ce court traité ésotérique de référence signé Stanislas de Guaita, figure emblématique de l'occultisme français. Dans cet ouvrage érudit et captivant, le Marquis de Guaita dévoile les secrets de la légendaire Table d'émeraude, ce texte fondateur attribué à Hermès Trismégiste qui condense en quelques formules cryptiques toute la sagesse hermétique.
Au fil des pages, Guaita décrypte le sens caché de ces maximes sibyllines, révélant leur portée philosophique et leur dimension initiatique. Il explore les correspondances subtiles entre le microcosme et le macrocosme, la quête alchimique de la Pierre philosophale, les vertus des plantes et des métaux, ou encore les pouvoirs de la Lumière astrale, cette force occulte qui baigne l'univers.
Mais plus qu'un simple commentaire érudit, ce livre est un véritable traité d'alchimie spirituelle. Sous la plume inspirée de Guaita, l'hermétisme se révèle comme un chemin de transformation intérieure, une voie royale pour transmuter le plomb de l'âme en or pur. Chaque page vibre de cette quête passionnée de connaissance et d'élévation.
Nourri de la prodigieuse érudition ésotérique de Guaita, ponctué de références aux grands maîtres de l'hermétisme comme Paracelse ou Éliphas Lévi, cet ouvrage est un trésor pour tout chercheur de vérité. Qu'il soit passionné d'alchimie, féru de symbolisme ou en quête de sagesse millénaire, le lecteur trouvera dans ces pages de quoi nourrir sa réflexion et son âme.
Avec "La table d'Émeraude", Stanislas de Guaita nous offre bien plus qu'un traité savant : c'est une invitation à marcher sur les pas des grands initiés, à percer les arcanes de l'univers et de notre propre psyché. Un classique intemporel de l'ésotérisme à découvrir absolument !
LangueFrançais
ÉditeurBoD - Books on Demand
Date de sortie26 août 2024
ISBN9782322495498
La table d'Émeraude ou La lumière astrale: Explorez les arcanes de l'hermétisme et de l'alchimie spirituelle dans ce traité majeur de l'occultisme français
Auteur

Stanislas de Guaita

Stanislas de Guaïta (6 avril 1861 - 19 décembre 1897) est un occultiste et poète français, cofondateur avec Joséphin Peladan de l'Ordre kabbalistique de la Rose-Croix. Dès le lycée à Nancy, vers 1880, il se lie d'amitié avec Maurice Barrès. Guaïta prôna un spiritualisme exaltant la Tradition chrétienne, qui, grâce à la mise en place éventuelle de la synarchie - forme de gouvernement idéale -, devait conduire à l'avènement du royaume de Dieu. En 1888, dans le même esprit, il fonde avec Péladan l'Ordre kabbalistique de la Rose-Croix, dont fit aussitôt partie Papus. Parmi les membres on relèvera des noms passés plus tard à la postérité comme Erik Satie et Claude Debussy ou encore le banquier des artistes, Olivier Dubs. Satie semble avoir été le compositeur attitré de l'Ordre. On lui doit entre autres une Sonnerie des Rose-Croix qui devait accompagner le rituel. Intoxiqué par les stupéfiants, l'homme mourut prématurément, le 19 décembre 1897, à l'âge de 36 ans.

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    Aperçu du livre

    La table d'Émeraude ou La lumière astrale - Stanislas de Guaita

    Sommaire

    LA TABLE D’ÉMERAUDE

    Ouvrez le Livre de Thoth au huitième feuillet (¹). Thémis qui, trônant entre deux colonnes, tient ferme en sa droite le glaive et les balances dans sa main gauche, vous révélera l’arcane de l’universel équilibre.

    Les deux plateaux qui se font contrepoids symboliseront pour vous :

    1o — Dans le monde divin, les nuptiales harmonies de la Sagesse et de l’Intelligence (²) ;

    2o — Dans le monde psychique, l’union salutaire et féconde de la Miséricorde et de la Justice ;

    3o — Enfin, dans le monde hylique (³) ou astral (substratum du monde matériel), ces deux plateaux seront pour vous l’emblème des deux Puissances mâle et femelle génératrices du Cosmos, lui-même androgyne ; c’est à savoir d’Hereb et d’Iônah (⁴), principes des deux forces centripète et centrifuge, qui se manifestent : la première par le Temps, créateur et dévorateur des formes transitoires ; l’autre, par l’Étendue éthérée. L’Étendue est Rhéa, (épouse de cet implacable Kronos, dont le rôle est d’évertuer sans trêve la substance plastique qui est en elle, de l’élaborer et de la condenser en d’éphémères modes de matière diversement spécifiée, vivante et protéenne à l’infini).

    Ce que de pareilles notions peuvent offrir d’étrange et d’énigmatique à l’esprit, sera tiré au clair par la suite.

    Quant au glaive qui charge la main droite de Thémis, il symbolise la Puissance et ses moyens d’action, à tous les degrés et dans tous les Mondes. — Pour nous en tenir au plan astral, qui nous occupe ici, ce glaive est celui du collectif Kéroubîm, image de l’Éther instrumental et potentiel, qui détermine et maintient l’équilibre cosmique.

    Ce mystérieux agent compte ses noms par centaines. — C’est, au dire des Kabbalistes, le serpent fluidique d’Asiah. — Les vieux platoniciens y voyaient l’âme physique du monde, qui tient enclose la semence de tous les êtres, et les Gnostiques Valentiniens le personnifiaient en Démiurge, « l’ouvrier inconscient des mondes d’en bas ». — Au gré des hermétiques, c’est, suivant le point de vue, la Quintessence des éléments, l’Azoth des Sages, ou encore le Feu Secret, vivant et philosophal. — C’est, pour les magiciens, l’Intermédiaire des deux natures ; c’est le Médiateur convertible, indifférent au Bien comme au Mal, et qu’une volonté ferme peut plier à l’un comme à l’autre. — C’est le Diable enfin, si l’on veut ; c’est-à-dire la Force substantielle que les sorciers mettent en œuvre pour leurs maléfices.

    Puissance inconsciente par elle-même, mais propre à réfléchir toutes les pensées ; Puissance impersonnelle, mais susceptible de revêtir toutes les personnalités ; Puissance envahissante et dominatrice, que l’adepte peut néanmoins pénétrer, contraindre et subjuguer, — et ce, dans une mesure plus stupéfiante encore que ne l’imaginait le populaire superstitieux au beau temps des Lancre et des Michaelis : c’est, en un mot, la LUMIÈRE ASTRALE, ou Médiateur plastique universel (⁵).

    Ce chapitre fera connaître au Lecteur averti la nature déconcertante et les modes d’activité de cet agent effectif de l’équilibre de ce mysticum robur que les scélérats de la Goëtie ont personnifié monstrueux à leur propre image, avec les stigmates distinctifs de l’animalité, vers laquelle eux-mêmes régressent. Si bien que le poète Piron a pu, pour leur plus grande joie, crayonner, en huit vers drolatiques, le portrait du Diable d’enfer, — sans le flatter, il est vrai ; mais sans qu’il ait droit aussi de récuser la ressemblance :

    Il a la peau d’un rôt qui brûle,

    Le front cornu,

    Le nez fait comme une virgule,

    Le pied crochu,

    Le fuseau dont filoit Hercule

    Noir et tordu,

    Et, pour comble de ridicule,

    La queue au cu.

    C’est un axiome, en Magie, que tout verbe crée ce qu’il affirme. Or donc, à force d’évoquer le discourtois personnage, les imbéciles ou les coquins qui l’imaginaient sous cet aspect traditionnel, mais peu hiératique (⁵), type fixé depuis des siècles par le consensus de leurs semblables, — ont, petit à petit, réalisé

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