Explorez plus de 1,5 million de livres audio et livres électroniques gratuitement pendant  jours.

À partir de $11.99/mois après l'essai. Annulez à tout moment.

S'éveiller à la surconscience: Comment utiliser la méditation pour accéder à la paix intérieure, à la guidance intuitive et à une conscience plus élevée
S'éveiller à la surconscience: Comment utiliser la méditation pour accéder à la paix intérieure, à la guidance intuitive et à une conscience plus élevée
S'éveiller à la surconscience: Comment utiliser la méditation pour accéder à la paix intérieure, à la guidance intuitive et à une conscience plus élevée
Livre électronique300 pages3 heures

S'éveiller à la surconscience: Comment utiliser la méditation pour accéder à la paix intérieure, à la guidance intuitive et à une conscience plus élevée

Évaluation : 0 sur 5 étoiles

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

Rédigé de façon très claire, ce guide nous montre comment utiliser la méditation pour élever notre conscience au-delà de notre conscience éveillée ordinaire et atteindre l’état de surconscience. Swami Kriyananda propose des techniques et des exercices fondamentaux de méditation, et explique ce
que l’on ressent dans divers états méditatifs. Ce livre remarquable et profond s’adresse aussi bien au méditateur d’expérience qu’au débutant empressé. Il propose des instructions progressives pour s’avancer dans des états de conscience toujours plus
élevés et pour entreprendre des routines précises qui aideront les intéressés à se connecter à la source de créativité et à développer la guidance intuitive. La surconscience est le mécanisme invisible qui
permet de résoudre les problèmes, de se concentrer, de guérir physiquement et spirituellement, et de trouver une joie durable. Elle est la clé qui permet de vivre une vie plus significative et plus profonde.
LangueFrançais
ÉditeurÉditions AdA
Date de sortie20 oct. 2014
ISBN9782897522582
S'éveiller à la surconscience: Comment utiliser la méditation pour accéder à la paix intérieure, à la guidance intuitive et à une conscience plus élevée

Auteurs associés

Lié à S'éveiller à la surconscience

Livres électroniques liés

Corps, esprit et âme pour vous

Voir plus

Avis sur S'éveiller à la surconscience

Évaluation : 0 sur 5 étoiles
0 évaluation

0 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    S'éveiller à la surconscience - Swami Kriyananda

    C1.jpg507435.jpg

    Éloges de S’éveiller à la surconscience

    « Un guide divin pour trouver paix intérieure et extérieure. »

    — Wayne W. Dyer, auteur de Vos vœux sont exaucés : Maîtriser l’art de la manifestation

    « J. Donald Walters propose les grands secrets du yoga et de la méditation en les rendant simples, pratiques, compréhensibles et accessibles au débutant tout en leur conférant un contenu révélateur pour les personnes avancées sur le chemin de la spiritualité. »

    — Dr David Frawley, auteur de Yoga et Ayurvéda : Autoguérison et réalisation de soi

    « Ce livre ravivera votre étincelle intérieure. Sa lecture réveille la passion de la conscience qui annonce toujours la paix et les belles choses à venir. »

    — NAPRA Review

    « L’ouvrage S’éveiller à la surconscience nous aide à construire ­l’assise si nécessaire qui nous permet d’affronter les phases difficiles de notre périple spirituel et la vie quotidienne. Il élargit vraiment la portée de la réalisation de soi. »

    — Amrit Desai, auteur de Kripalu Yoga : Meditation in Motion

    « Le livre S’éveiller à la surconscience fera sa marque… Plus qu’un livre sur la méditation, il enseigne au lecteur comment vivre en communion avec Dieu, dans l’extase, la joie et la conscience. »

    — Seattle New Times

    « J. Donald Walters nous fait part de son expérience et de ses connaissances sur la méditation, accumulées tout au long de sa vie. Ce livre est plein de compassion, plein de joie et aussi propice à la transformation. »

    — Stan Madson, Bodhi Tree Bookstore

    Copyright © 2008, 2000 Hansa Trust

    Titre original anglais : Awaken to Superconsciousness: How to Use Meditation for Inner Peace, Intuitive Guidance, and Greater Awareness.

    Ce livre a été publié originalement sous le nom de : Superconsciousness: A Guide to Meditation

    Copyright © 2014 Éditions AdA Inc. pour la traduction française

    Cette publication est publiée en accord avec Crystal Clarity Publisher, Nevada City, CA.

    Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.

    Éditeur : François Doucet

    Traduction : Annie Ollivier

    Révision linguistique : Féminin pluriel

    Correction d’épreuves : Nancy Coulombe, Fannie Legault Poisson

    Montage de la couverture : Mathieu C. Dandurand

    Illustration de la couverture : ©Thinkstock

    Mise en pages : Sylvie Valois

    ISBN livre : 978-2-89752-256-8

    ISBN PDF : 978-2-89752-257-5

    ISBN ePub : 978-2-89752-258-2

    Première impression : 2014

    Dépôt légal : 2014

    Bibliothèque et Archives nationales du Québec

    Bibliothèque Nationale du Canada

    Éditions AdA Inc.

    1385, boul. Lionel-Boulet

    Varennes, Québec, Canada, J3X 1P7

    Téléphone : 450-929-0296

    Télécopieur : 450-929-0220

    www.ada-inc.com

    info@ada-inc.com

    Diffusion

    Canada : Éditions AdA Inc.

    France : D.G. Diffusion

    Z.I. des Bogues

    31750 Escalquens — France

    Téléphone : 05.61.00.09.99

    Suisse : Transat — 23.42.77.40

    Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99

    Imprimé au Canada

    Participation de la SODEC.

    492522.png

    Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.

    Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.

    Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

    Kriyananda, Swami

    [Awaken to superconsciousness. Français]

    S'éveiller à la surconscience

    Traduction de : Awaken to superconsciousness.

    ISBN 978-2-89752-256-8

    1. Méditation. I. Titre. II. Titre : Awaken to superconsciousness. Français.

    BL627.K74214 2014b 204'.35 C2014-941934-1

    Conversion au format ePub par:

    Lab Urbain

    www.laburbain.com

    INTRODUCTION

    J’ai commencé à méditer il y a plus de soixante ans, en 1948. Depuis, autant que je m’en souvienne, je n’ai pas manqué un seul jour de pratique méditative. Je n’ai pas eu besoin de faire appel à une autodiscipline sévère pour maintenir cette assiduité. La méditation est tout simplement l’activité la plus significative dans ma vie, et bien entendu, l’activité la plus significative que je puisse imaginer. Je me demande sérieusement comment les gens peuvent vivre sans la méditation, car elle donne un sens à tout ce que l’on fait. Écritures de l’Inde les mieux connues, la Bhagavad Gita pose la question suivante : « Comment une personne agitée peut-elle connaître le bonheur ? » La paix intérieure peut se comparer à une huile de lubrification : elle permet à la machine qu’est notre vie de fonctionner en douceur. Sans la paix d’esprit, nos émotions et les diverses exigences imposées par la vie se télescopent et créent un stress intérieur, qui peut à un certain moment donner lieu à un effondrement physique ou une dépression nerveuse.

    Des études psychométriques indiquent que la méditation assainit l’ego, qu’elle élargit la vision du monde et qu’elle permet de mieux composer avec les tensions de la vie. Il a été prouvé que les personnes qui méditent gagnent beaucoup en venant à bout de leur dépression, de comportements névrosés et de sentiments d’inadéquation sociale.

    La méditation développe la concentration, qui est absolument essentielle pour venir à bout de toute activité. J’ai souvent remarqué que, lorsque ma concentration résultait de la méditation, je pouvais accomplir en un après-midi ce que d’autres prennent des jours ou des semaines à faire. Il y a quelques années, en trois jours, j’ai composé des mélodies pour dix-huit textes de ­Shakespeare. Plus récemment, en une seule ­journée, j’ai composé vingt et une des vingt-trois mélodies prévues pour mon oratorio, Christ Lives, qui a été joué des centaines de fois en Amérique et en Europe. Et aussi récemment, en une journée, j’ai composé trente-trois mélodies pour la bande sonore de mon minilivre Secrets of Happiness et j’ai aussi rédigé en une journée mon livre Do It NOW !. Ce livre comporte un dicton différent pour chaque jour de l’année. Par contre, plus tard, il m’a fallu un mois pour réviser le livre afin qu’il puisse être publié.

    Avant de commencer à méditer, je passais parfois plusieurs jours à fixer une page blanche avant de pouvoir écrire un seul mot. Et même à ce moment-là, je me demandais si ce que j’avais écrit représentait vraiment ce que je voulais dire.

    L’inspiration, que de nombreux grands créateurs considèrent comme incontrôlable, peut être sollicitée à volonté, lors de la méditation, par une concentration très pointue et par la magnétisation du flot des pensées et des idées.

    L’épuisement physique peut également être éliminé en se mettant en syntonie sur l’abondance intérieure, qui nous parvient de l’infini. Plus cette syntonisation est profonde, grâce à la méditation, plus l’abondance survient dans tous les aspects de notre vie.

    C’est un grand maître de yoga, Paramhansa Yogananda, qui m’a enseigné l’art et la science de la méditation. En 1948, j’ai lu son autobiographie, intitulée Autobiographie d’un yogi, qui m’a tellement ému que j’ai pris le premier autobus en partance de New York pour Los Angeles, ville où se trouvait son quartier général. Le jour où j’ai fait sa connaissance, il m’a accepté comme disciple et j’ai vécu près de lui en tant que moine pendant les trois dernières années et demie de sa vie. Et je suis son disciple depuis ce moment-là.

    Le type de yoga qu’il enseignait n’était pas celui des postures physiques propres au hatha yoga, mais l’ancienne et méditative voie du raja yoga. Dans son autobiographie, il parle souvent du kriya yoga, qui découle de la technique la plus noble, le raja yoga. Cet ouvrage se fonde sur les anciennes traditions du raja yoga et sur ses enseignements. Il sert de préparation à l’initiation au kriya yoga. Mon propre nom spirituel, sous lequel je suis connu dans de nombreux cercles spirituels, est Kriyananda, qui veut dire « béatitude divine par le kriya yoga ».

    Les enseignements issus du raja yoga constituent le meilleur guide possible pour la méditation que je connaisse. Ils sont totalement dénués de sectarisme et peuvent être mis en pratique avec une efficacité égale, quelle que soit la confession religieuse de la personne, ou son absence de confession religieuse. Le but de ces enseignements est d’atteindre le niveau de la surconscience, c’est-à-dire la réalisation de qui et de ce que vous êtes dans votre réalité spirituelle la plus élevée. Ainsi que vous pouvez le voir, il s’agit d’un objectif très personnel pour chacun. C’est pour cette raison que j’ai essayé de les expliquer dans un esprit d’humble respect eu égard à vos propres besoins spirituels les plus profonds.

    Cet ouvrage s’adresse à plusieurs lectorats.

    Premièrement, il s’adresse à celui qui commence à méditer et qui a besoin d’un système facile à suivre, cohérent et fondé non pas sur des connaissances académiques ou des lectures décousues, mais sur l’expérience d’un grand maître, agrémentée de mes propres expériences et pratiques.

    Deuxièmement, j’ai écrit cet ouvrage pour ceux qui pratiquent régulièrement la méditation afin de faire passer leur ­pratique à un autre niveau, plus profond, et pour leur procurer des trucs utiles et des solutions aux difficultés qu’ils ont pu éprouver dans leur propre pratique.

    Troisièmement, ce livre s’adresse aux gens qui cheminent spirituellement, mais qui ne rendent pas compte de l’importance de l’expérience spirituelle directe. Ainsi que Paramhansa ­Yogananda le dit : « La méditation est à la religion ce que le laboratoire est à la science. »

    Quatrièmement, cet ouvrage s’adresse généralement aux gens qui cherchent un sens plus profond à la vie même s’ils n’en sont pas vraiment conscients.

    Enfin, cinquièmement, ce livre s’adresse à ceux qui veulent approfondir le phénomène de la conscience même s’ils ne sont pas prêts à passer à la méditation.

    Je me suis efforcé de rendre ce livre aussi profond que possible et également, aussi clair, simple, facile à lire et complet que possible.

    Je suis bien conscient que certains lecteurs préfèrent dissocier Dieu de tout effort d’amélioration personnelle, y compris la pratique de la méditation. Mais dans ce livre, je montre que sans aspiration à une réalité supérieure, on s’égare dans un labyrinthe mental. Que vous appeliez cette réalité supérieure Dieu, Intelligence cosmique ou Moi supérieur, il s’agit de quelque chose se situant infiniment au-delà de votre état normal de veille et de conscience.

    Lorsque je mentionne le mot « Dieu », j’utilise le genre masculin pour la bonne raison que, en français, tout comme dans bien d’autres langues, le pronom masculin correspond aussi à une réalité neutre. Même si on ne peut attribuer de genre à Dieu, Dieu n’est pas un objet, mais conscience. Dieu nous connaît, il nous aime. Mais on ne peut sans arrêt dire « Dieu… » ceci et « Dieu… » cela sans donner l’impression que l’on marche sur des œufs. Toute tentative d’exactitude quand on parle de Dieu est presque risible, car comment l’esprit humain peut-il ne serait-ce qu’entrevoir de saisir l’Infini ?

    Lorsque je parle des êtres humains en tant qu’individus, j’utilise toujours le pronom « elle » pour décrire l’âme humaine éternelle et sans genre qui est incarnée dans un corps humain. Si j’avais suivi la convention moderne d’employer le binôme « il-elle », j’aurais eu des problèmes de rédaction et pire encore, j’aurais attiré l’attention du lecteur vers une sphère plus basse en mettant l’accent sur des différences superficielles et spirituellement non essentielles.

    Partie I

    MÉMOIRE DIVINE

    Chapitre 1

    LA SURCONSCIENCE, RÉALITÉ CENTRALE

    À l’état pur, la conscience est absolue. Plus absolue que la vitesse de la lumière, qui ralentit en pénétrant dans un médium matériel comme l’atmosphère terrestre. Plus absolue que l’existence de la matière, qui n’est que la manifestation tangible de l’énergie. Plus absolue que l’énergie, qui est elle-même une vibration de la conscience.

    On nous a appris à penser que la conscience est le produit de l’activité cérébrale. Selon Descartes, cette activité était la preuve finale de l’existence. « Je pense, donc je suis », a-t-il écrit. Il avait tort. La conscience n’est pas le fruit de la pensée. C’est la pensée qui est le fruit de la conscience. Pour qu’il y ait pensée, la conscience est préalablement nécessaire. Le fait de moins penser ne nous rend pas moins conscients et celui de penser beaucoup, plus conscients. Un grand nombre de gens ayant connu des moments d’intense conscience ont découvert que leur mental était plus calme qu’à l’ordinaire dans ces moments. Je ne peux envisager ce degré de conscience dans un esprit agité.

    Vu qu’il est possible d’augmenter la fréquence et l’intensité d’une telle expérience, nous avons alors un aperçu du potentiel que nous détenons tous : un état de conscience accru, mieux connu sous le terme de « surconscience ». La méthode pour atteindre cet état sera le thème de cet ouvrage. Au fil de ce livre, vous apprendrez comment vous libérer totalement de la pensée tout en devenant plus totalement conscient que vous ne l’avez jamais été. En prenant conscience de votre Moi supérieur, vous apprendrez à manifester l’amour parfait, la joie indicible et une sagesse sereine sans cesse en expansion.

    Le raisonnement de Descartes est issu d’un préjugé essen­tiellement occidental, voire que la pensée rationnelle est la ­meilleure clé, si ce n’est l’unique clé, de la compréhension. Ce préjugé est fermement ancré dans l’esprit humain depuis l’époque des Grecs. À cause de cela, il n’est pas surprenant aujourd’hui que les scientifiques considèrent les ordinateurs ainsi que les similarités entre ces derniers et le fonctionnement cérébral, comme la preuve que la conscience elle-même est le produit d’une activité cérébrale semblable à celle des ordinateurs. Les scientifiques décrivent la pensée « simplement » comme un ensemble d’électrons qui se déplacent dans un circuit de cellules cérébrales. Les matérialistes, dont les électrons circulent avec suffisance dans ce circuit particulier, se cramponnent inflexiblement avec triomphe au terme « simplement ». Comment, demandent-ils, fiers de leur objectivité, peut-on ne pas conclure que personne n’est réellement conscient ? Cela fait penser à un interrogateur du KGB qui aurait dit à une jeune femme qu’il torturait pour obtenir des renseignements : « Vous n’êtes pas plus consciente que ce mur de béton derrière vous. »

    Supposons que l’on demanderait à un ordinateur de reproduire, par sélection aléatoire de termes, une grande œuvre littéraire, comme la Bible. Il se pourrait que, après des milliards, des trillions ou des zillions d’essais, l’ordinateur trouve tous les bons mots et dans le bon ordre. Par contre, le résultat n’aurait pas plus de valeur littéraire que les motifs aléatoires des nuages dans le ciel, qui peuvent tour à tour ressembler à des chaînes de montagnes, des maisons ou des visages humains avant de prendre une autre forme. Étant donné qu’aucun humain doté de conscience ne dirigerait la sélection de termes par l’ordinateur, le processus se poursuivrait au hasard et perdrait en un instant sa fugitive ressemblance avec les Écritures.

    La seule façon permettant que ce processus devienne significatif serait qu’une personne reconnaisse consciemment ce que l’ordinateur a fait et qu’elle interrompe le processus à temps.

    Autrement dit, la conscience n’est pas le produit de l’activité cérébrale. Elle est la réalité fondamentale sans laquelle la pensée en tant qu’activité consciente ne pourrait jamais avoir lieu.

    POTENTIALITÉ OU RÉALITÉ

    L’autre façon d’aborder cette question de conscience consiste à considérer la conscience comme un phénomène existant en dehors du cerveau physique. Si une chose est potentiellement réelle, alors la potentialité doit elle aussi, à sa façon, être considérée comme réelle. Rien ne peut exister dans la réalité qui n’existe pas déjà en tant que potentiel. Aucune mélodie ne pourrait être composée qui n’existerait pas déjà sous forme de potentiel. Aucune montagne ne pourrait être gravie si le potentiel d’accomplir cette prouesse n’existait pas déjà dans le corps humain. Et la vie elle-même n’aurait pas pu apparaître sur cette planète si elle n’avait pas été un potentiel dès les balbutiements de la planète.

    Pour la science, il existe deux sortes d’énergie : l’énergie potentielle et l’énergie cinétique. Si le pendule n’était pas doté d’une énergie potentielle, avant de repartir vers le bas, par exemple, il n’y aurait pas de mouvement vers le bas et par conséquent, pas d’énergie cinétique. Par ailleurs, un lézard ne pourrait jamais écrire un drame shakespearien pas plus qu’une vache ne pourrait jouer le rôle de Juliette. Pourquoi ? Parce qu’ils n’en ont pas le potentiel.

    Le fait que la conscience soit entrée en scène au fil du temps signifie qu’elle était déjà, dès le début, dans les coulisses à attendre le signal pour donner sa réplique, lorsque les gaz galactiques étaient encore en train de fusionner et de créer de la roche en fusion. On peut affirmer la même chose au sujet de la vie : le fait que la vie soit apparue veut dire qu’elle avait déjà le potentiel d’apparaître. C’est une façon de dire qu’elle a toujours existé, sous une forme ou une autre¹.

    Les biologistes ont fait tout ce qu’ils pouvaient pour prouver que la vie et la conscience ont évolué en fonction d’un processus purement aléatoire et accidentel, en fonction d’une sélection purement sans dessein. On ne peut qualifier leur patient labeur autrement que d’impressionnant exercice de futilité. L’apparition même de la vie et de la conscience veut dire que celles-ci devaient exister sous une forme latente avant même le Big Bang, ou quoi que ce soit d’autre qui a levé le rideau sur la scène cosmique.

    Selon le matérialisme, la matière est la réalité ultime. Les physiciens ont démantelé ce concept lorsque, au début du XXe siècle, ils ont découvert que la matière n’est qu’une manifestation d’énergie. Mais les matérialistes se sont rapidement remis de ce coup fatal porté à leur philosophie. Ils ont tout simplement renommé la réalité ultime « énergie ». N’importe quoi pouvait faire l’affaire en autant que cela ne venait pas détruire leur affirmation que la conscience est le produit, et non la cause, de la manifestation matérielle.

    Entre-temps, les physiciens ont rejoint, en nombre sans cesse croissant, les rangs des métaphysiciens pour dire que la conscience n’est pas le produit de quoi que ce soit, mais qu’elle est la cause première.

    La conscience fonctionne par l’intermédiaire du cerveau, mais elle n’a pas besoin d’un cerveau pour exister. Bien entendu, c’est la conscience qui a produit le cerveau, comme elle a produit tout le reste dans l’existence, y compris les rochers apparemment inertes.

    Alors qu’il testait les réactions de la matière vivante et « non vivante » à un grand échantillonnage de stimuli, J. C. Bose, le grand savant indien, a démontré qu’il n’existe essentiellement aucune différence de réaction entre les tissus nerveux et les métaux. D’autres tests effectués des décennies plus tard par le grand physicien allemand Karl Bonhoeffer ont donné des résultats quasiment identiques.

    Ces démonstrations laissent entrevoir seulement deux possibilités : soit rien n’est conscient (chose absurde en soi vu l’intérêt que nous accordons au sujet), soit la conscience est inhérente à tout.

    Mais la conscience a besoin d’un support matériel, entre autres le cerveau, pour se manifester dans la matière. Par contre, elle n’a besoin d’aucun support pour exister. La manifestation extérieure de la conscience était un potentiel présent depuis le début de la création. Dans un état profond de méditation conduisant à la surconscience, quiconque peut faire l’expérience qu’il s’agit d’un fait bien réel, et non d’une déduction. Ainsi que le dit la Bhagavad Gita, les Écritures sacrées les plus connues d’Inde, cette conscience essentielle est omniprésente et ne peut jamais être affectée par quoi que ce soit.

    Cette universalité de la conscience aide à expliquer une anomalie scientifique. La télépathie, si souvent prouvée qu’on ne peut plus dorénavant en douter sérieusement, continue de décontenancer les chercheurs parce que, à l’inverse de tout autre phénomène connu, la puissance de la pensée reste constante à mesure que la distance augmente. Toute autre force connue, y compris la lumière, diminue avec la distance. Par contre, une pensée sera reçue aussi clairement de l’autre côté de la Terre que dans la pièce adjacente.

    La surconscience déplace la conscience humaine en dehors du cerveau. Nous pourrions même dire que le cerveau n’est qu’un filtre utilisé par la surconscience, filtre qui peut servir d’ouverture sur la surconscience, tout comme les ouvertures d’une maison révèlent le paysage se trouvant au-delà d’elles. Mais le cerveau ne peut pas plus générer la surconscience qu’une ouverture ne peut générer un paysage.

    C’est pour cette raison que les scientifiques éprouvent tant de frustration à absolument vouloir assujettir des niveaux plus élevés de conscience à des tests issus de méthode scientifique. L’esprit conscient ne peut obliger la surconscience à

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1