Découvrez des millions d'e-books, de livres audio et bien plus encore avec un essai gratuit

Seulement $11.99/mois après la période d'essai. Annulez à tout moment.

La méditation pour les seniors
La méditation pour les seniors
La méditation pour les seniors
Livre électronique162 pages1 heure

La méditation pour les seniors

Évaluation : 0 sur 5 étoiles

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

La méditation à partir d’un certain âge est bien plus qu’une occupation parmi tant d’autres. C’est un moment quasi obligé de notre nouvelle existence lorsque le corps n’occupe plus peu à peu la première place.
La méditation est une forme de la pensée, mais une forme très particulière, en ce sens que, bien conduite, elle est capable de transformer notre vie.
La Méditation pour les Seniors se veut une introduction à la méditation à partir de quelques étapes simples à suivre. La méditation n’est pas une chose difficile, mais les débuts peuvent l’être dans une société qui se vante de repousser toujours plus le spirituel.
«Tout ce qui est important pour moi est en moi.» Ce n’est pas, loin de là, la devise d’un égoïste borné, c’est tout au contraire celle de l'ouverture à sa véritable nature et à ce qu'il y a de plus profond en nous.

À la fin de ce livre, on trouvera une FICHE PRATIQUE DE MÉDITATION qui dresse la liste des points essentiels à suivre... et ceux à éviter.

Auteur

Jean Michel Le Gall est un ancien universitaire. De formation scientifique, il est aussi docteur en philosophie et il a consacré une grande partie de ses recherches aux monades de Leibnizt et la nature profonde de la méditation à travers le Zen, le Boudhisme ou encore le Yi-King et le Tarot. Il livre ici une approche qui se veut pratique de la méditation orientée plus pariculièrement vers les seniors.

LangueFrançais
Date de sortie28 sept. 2018
ISBN9791095845096
La méditation pour les seniors
Auteur

Jean Michel Le Gall

Jean Michel Le Gall, the author, is a former Paris University member. He has a doctorate in Philosophy. He taught for several years human sciences. He has discovered Tarot de Marseille and Yi King twenty years ago when he was carrying out into a deep research regarding symbolism. He has considered for a long time an extraordinary event regarding Middle Age, the prophecy women movement. This movement ended with the burning alive of Joan of Arc, the last Prophetess. This chronicle explains the most mysterious card of the Tarot de Marseille: The Popess.

Auteurs associés

Lié à La méditation pour les seniors

Livres électroniques liés

Relations pour vous

Voir plus

Articles associés

Catégories liées

Avis sur La méditation pour les seniors

Évaluation : 0 sur 5 étoiles
0 évaluation

0 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    La méditation pour les seniors - Jean Michel Le Gall

    La méditation

    pour les sEniors

    Jean Michel Le Gall

    Copyright © septembre 2018  Jean Michel Le Gall

    Tous droits réservés

    ISBN : 979-10-95845-09-6

    Toute reproduction, même partielle, par quelque procédé que ce soit, est interdite sans autorisation préalable écrite de l'auteur. Une copie par xérographie, photographie, film, support magnétique ou autres, constitue une contrefaçon passible des peines prévues par la loi, du 11 mars 1957 et du 3 juillet 1995, sur la protection des droits

    à

    Hannah, Catherine, Julia, Pam, Lolita, Nina

    MéDITER ?

    La méditation à partir d’un certain âge est bien plus qu’une simple occupation parmi tant d’autres. C’est un passage obligatoire dans la nouvelle existence qui est désormais la nôtre.

    La méditation n’est pas du temps gaspillé, c’est un moyen d’échapper aux contraintes que le corps commence à faire peser sur nous. Refuser la méditation conduit à se métamorphoser en ces personnes âgées aux yeux éperdus et à la tristesse infinie que l’on rencontre ici dans une maison spécialisée, là sur un banc. Elles ne semblent plus avoir comme autre occupation que l’attente ; mais l’attente de quoi ?

    On laisse défiler des souvenirs, des images que l’on ne comprend même plus et même certains ajoutent à ce désarroi le jugement ! On se juge, on regrette, on se félicite, on se dit : « à quoi bon tout cela ! »

    On ne sait même plus, dans un tel état, que beaucoup appellent par dérision « l’état de légume », si l’on est encore capable de penser ! C’est l’heure désastreuse de la confusion. On abandonne la mémoire, la réflexion, l’observation, le savoir, la connaissance. Gustav Meyrink dans son terrible Golem évoque ces pensées qui traversent l’esprit dans un tourbillon jamais interrompu où celle qui vient de surgir est déjà dévorée par la suivante !

    Mais que reste-t-il de vivant dans tout cela et surtout comment cela peut-il nous aider à retrouver notre vérité profonde ; retrouver qui l’on est réellement derrière tous les masques que la vie nous a obligés à porter.

    Il est vrai que le mot méditation fait peur à plus d’un. C’est un moment où l’on se force à penser d’une façon très particulière. Pour reprendre l’expression de C.G Jung, on entre dans la zone de la « pensée dure ». Celle, où au contraire de ce que l’on vient d’évoquer, qui ne laisse pas la bride sur le cou à son imagination, à ses souvenirs, à ses regrets du mal que l’on a pu faire et du bien qui s’est évanoui avec le temps. Mais c’est un moment très privilégié où l’on essaye de faire un lien à travers toutes les idées, les pensées, les images, les savoirs qui nous ont définis tout au long de notre vie et ce qui est le plus intime en nous : notre âme ! On pourrait dire comme Roland Barthes, que l’on essaye de mettre de l’ordre ! Et mettre de l’ordre n’est pas un travail vain ! Surtout lorsque l’on est à l’âge où l’on sait qu’il faut rétablir une vérité que l’on a trop souvent perdue de vue, une vérité fondamentale parce que c’est notre vérité ! Ce n’est pas un jugement, et le mot est odieux, on n’a pas à se juger, à se critiquer. La vérité, c’est le sens de notre expérience sur cette terre et lorsque l’on comprend cette expérience avec toutes ses facettes alors on est prêt à rétablir le pont qui mène à son âme.

    La médiation c’est cela. C’est le moyen de rétablir le lien entre l’esprit terrestre qui est le nôtre et notre âme !

    Mais, un dernier mot : comment aborder la méditation ?

    Tout le propos de ce livre est de vous aider dans cette voie, dans votre apprentissage de la méditation. Nous vous souhaitons bonne route dans votre nouvelle vie et surtout nous espérons que vous comprendrez bien le grand message : « JE SUIS CE QUE JE PENSE ».

    REMERCIEMENTS

    Un livre, comme on le dit si souvent, n’a pas qu’un auteur. Toutes les rencontres, toutes les lectures, toutes les images sont autant d’auteurs d’un livre.

    Je remercie d’abord ceux qui sont autour de moi et qui m’ont encouragé une fois de plus dans la grande aventure de l’écrit.

    Il y a eu aussi les nombreux amis que l’on évoque ici et qui ont participé aux séminaires ou retraites dont on rapporte modestement les enseignements. Lors de ces séminaires, le vœu de silence et d’anonymat ne me permet pas de les citer ainsi que je le souhaiterais. Mais, malgré cet anonymat, je tiens à leur exprimer toute ma gratitude pour leur merveilleuse force de vie.

    Un merci tout particulier à Jean Michel Béhar, qui m’a apporté une aide précieuse par sa connaissance impressionnante des philosophes grecs de l’Antiquité.

    Enfin merci à John Hartmann pour sa très belle illustration de couverture.

    La vie humaine consiste principalement dans l’acte de sentir ou de penser.

    Aristote, Éthique à Nicomaque

    Pour moi, j’ai tout examiné et personne n’a de pouvoir sur moi

    Épictète, Entretiens, IV,VI

    ...les choses n’atteignent point l’âme, mais qu’elles restent confinées en dehors et que les troubles ne naissent que de la seule opinion qu’elle s’en fait...

    Marc Aurèle, Pensées pour moi-même, Livre IV

    Il faut « mettre le plus possible l’âme à part du corps, l’habituer à se ramener, à se ramasser sur elle-même »

    Platon, Le dialogue de Phédon

    Un beau jour, ou peut-être une nuit comme disait la merveilleuse poétesse Barbara, il est là. On ne sait pas trop bien comment il est arrivé ni à quel moment précis. Tout semble si soudain. Il s’en est fallu parfois de presque rien. Un regard, un reflet dans un miroir, un geste...

    Mais, il est là et on va devoir désormais vivre avec lui jusqu'à la fin des temps, jusqu'à la fin de notre temps.

    Lui, c'est l’âge.

    Le mot de vieux est devenu trop péjoratif, trop dissonant, et d’ailleurs, on ne peut pas dire que l’on se sente vieux. Ce n’est pas le bon mot. Pour être plus exact, on se sent… différent de ce que l'on a été jusque là, de ce que l'on pensait être .... pour toujours !

    Oui, on se sent différent. C’est une toute nouvelle vie, une vie qui n’a presque plus rien à voir avec l’ancienne, celle que l’on a connue jusque là.

    Ce qu’il y a de plus étrange dans ces premiers moments où l’on réalise ce « nouvel âge », c’est que la chose nous semble encore intangible. On a l’impression que ce n’est pas pour de vrai, comme disent les enfants. Eh oui enfant on l’a été aussi. Et adolescent, et jeune homme, et l’on est devenu adulte, et l’on est aujourd’hui « âgé ».

    Sénèque disait que toute sa vie, il fallait courir, courir comme un fou, comme si l'on était poursuivi par une meute hurlante de bêtes monstrueuses, de loups affamés, de chiens enragés, de bêtes féroces. Il fallait courir à perdre haleine pour se mettre à l'abri, pour atteindre le port du salut, le havre de paix, la citadelle où tous ces monstres ne pourront plus nous atteindre. Courir sans relâche, pour enfin se réfugier dans la paix imprenable : la vieillesse.

    Sophocle pour sa part disait être heureux d'atteindre la vieillesse pour enfin être débarrassé des passions charnelles qui avaient gouverné son autre vie, celle qui était désormais derrière lui. C'était le monde qui se mire dans les culottes des femmes comme disait le grand poète Léo Ferré.

    Nous ne sommes pas sûrs de ressentir cette même joie en arrivant à nos âges. On serait tenté de se dire d’ailleurs que pour Sénèque, ce havre de paix ne fut pas aussi idyllique que prévu, puisque l’on se souvient qu’il fut condamné à mort à 72 ans !

    On peut se lamenter. Mais, ce serait peine perdue. Alors, on peut aussi réagir et réagir en reprenant une ancienne voie qui avait été pressentie par les philosophes de la Grèce antique. Cette ancienne voie avait reçu pour nom : le souci de soi, ou en grec, l’epimeleia heautou.

    Notre propos ici est de suivre ce conseil. Avoir le souci de soi, c’est avoir le souci de nos pensées, car nos pensées font notre vie, puisque JE SUIS CE QUE JE PENSE.

    Notre propos se fera en deux parties.

    La première concerne le souci de soi et la seconde nous entraîne dans un voyage un peu particulier sur les traces du chemin des cinq maisons.

    PREMIÈRE PARTIE

    LE SOUCI DE SOI

    Epimeleia heautou 

    Ceci n’est pas un livre...

    Comme l’aurait dit le fabuleux Magritte. Mais, quant à lui, à propos d’une pipe...

    Il s’agit de notes prises par un ami à propos d’un enseignement auquel j’ai eu le privilège d’assister à certains moments et de participer à d’autres.

    Il y a bien des années, dans un lieu et dans un temps qui ne sont plus, un être exceptionnel réunissait des amis. C’était pour l’essentiel des hommes d’un certain âge.

    On avait en commun une idée qui aujourd’hui peut certes apparaître dérangeante.

    Si Henri Minztberg, le grand spécialiste des organisations et

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1