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La vie n'est pas une partie de plaisir
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La vie n'est pas une partie de plaisir
Livre électronique234 pages3 heures

La vie n'est pas une partie de plaisir

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À propos de ce livre électronique

Dans cet ouvrage, je raconte les soixante années de mon existence, ma prise de conscience d’un vide affectif important très tôt dans mon enfance et la mise en place de systèmes inadaptés de compensation pour essayer de combler ce vide. D’abord en ayant recours à une fuite dans l’imaginaire, puis dans l’alcoolisme et la prise de médicaments... Je raconte comment mon mal être m’a conduit à choisir une profession bien précise, en rapport avec mes carences et mon comportement suicidaire inconscient. En même temps, je fais état de mes recherches personnelles, ma vie durant, pour comprendre et lutter contre un mal de vivre sournois et permanent, avec des périodes de, psychanalyse ou de psychothérapie m’ayant permis de remonter jusqu’à la source de mes difficultés sans pour autant en venir véritablement à bout. Enfin, je raconte comment la sagesse acquise avec l’âge et une certaine résignation, m’ont permis de mieux contrôler le processus d’auto destruction qui a bien faillit m’emporter et comment un changement radical de vie a favorisé l’acquisition d’une certaine quiétude et une meilleure tolérance à l’égard de moi-même.
LangueFrançais
Date de sortie3 juil. 2013
ISBN9782312011868
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    La vie n'est pas une partie de plaisir - Marc Leriche

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    La vie

    n’est pas

    une partie de plaisir

    Marc Leriche

    La vie

    n’est pas

    une partie de plaisir

    Une vie

    LES ÉDITIONS DU NET

    22, rue Edouard Nieuport 92150 Suresnes

    © Les Éditions du Net, 2013

    ISBN : 978-2-312-01186-8

    À mes enfants :

    Fabien, Sidonie, Julien et Manon

    Pour leur patience

    ainsi que leur aide affectueuse et intelligente.

    Ils ont tout compris et tout pardonné.

    Qu’ils en soient remerciés ici.

    Prologue

    LES RAISONS D’UN ÉCRIT

    Je ne suis pas un homme fondamentalement différent des autres, mais je considère que je suis un être en souffrance, maintenant plus près de la fin que du début de son existence, ayant beaucoup réfléchit sur la vie : la sienne et celle des autres.

    Quelques hommes traversent le temps qui leur est donné sans même s’en rendre compte tellement ils sont équilibrés et en adéquation avec tout ce qui les entoure. Ils ne sont probablement pas très nombreux et n’éprouvent pas ce besoin lancinant et permanent de retour sur eux-mêmes, ou d’introspection quasi obsessionnelle, qui aura occupé une bonne partie de mon existence.

    On dit de ces gens-là « qu’ils sont bien dans leur peau » et qu’ils vivent leur vie.

    Moi, j’ai passé la mienne à essayer de comprendre d’où venait mon mal-être, cette souffrance intérieure qui m’a toujours accompagné, probablement depuis mon premier cri de nouveau-né, si ce n’est avant.

    J’ai passé une bonne partie de ma vie à lutter contre la folie sournoise, qui me guettait parfois, contre cette immense tentation de me laisser rattraper par le néant. Pour cela, je me suis efforcé de comprendre mon fonctionnement par le biais de la psychanalyse, de la psychothérapie, par l’observation des autres et par mes lectures, qui ont toujours été orientées vers des ouvrages décrivant la vie d’hommes célèbres ayant marqué notre histoire, ou bien celle d’êtres humains, qui se sont retrouvés dans des situations extrêmes, dans les camps de concentration ou les goulags par exemple.

    Quatre années de psychanalyse et dix années de psychothérapie n’auront pas eu raison de mon mal de vivre. Il est vrai, que dans les deux cas, j’ai moi-même mis un terme à ces expériences, ne voyant pas d’issue se profiler à l’horizon. J’en ai déduis que si ces techniques pouvaient m’apporter beaucoup, elles ne me permettraient pas d’attaquer ou de comprendre la racine du mal. Des années de plus ne m’auraient probablement rien apportées.

    Je dois avouer que j’admire les personnes, qui comme Marie Cardinal dans son ouvrage « les mots pour le dire » décrivent de façon émouvante leur parcours thérapeutique et arrivent à acquérir une certaine maîtrise de leur souffrance par le biais des mots qui décrivent l’origine de leur dysfonctionnement et par une réflexion intense sur eux-mêmes.

    J’ai presque envie de dire que de toute façon la vie se charge de faire faire ce travail à toute personne en souffrance ayant la faculté de réfléchir.

    Mais nous ne sommes pas égaux face au résultat.

    Je trouve un certain parallèle entre la démarche de Marie Cardinal et la mienne. J’ai mis des mots, moi aussi sur ma souffrance, mais en aucun cas ce ne fut une « délivrance ».

    Même avec ce que je crois être les bons mots, je suis resté avec mon fardeau, qui était probablement beaucoup plus lourd et de nature différente.

    On peut se demander pour quelle raison, les mêmes remèdes n’aboutissent pas aux mêmes résultats.

    J’ai lu bien sûr, tous les ouvrages de Freud et bien d’autres auteurs spécialistes de la question et je reste très curieux vis-à-vis de ces patients dont les symptômes disparaissent soudain après quelques séances de psychanalyse ayant permis l’expression de l’origine de leur mal-vivre.

    Mais je ne suis ni psychiatre, ni psychothérapeute, ni psychologue et je ne me considère pas comme un grand malade, parce que dans ce cas, la moitié de la population le serait.

    En grande partie, je me suis résigné à ce mal vivre et j’ai voulu en faire quelque chose de positif, de constructif, en essayant de m’expliquer et d’expliquer le pourquoi des choses.

    Je n’ai trouvé aucun réconfort, malgré mes efforts, dans les religions classiques occidentales, bien au contraire. Elles exacerbaient chez moi un sentiment de terreur et de culpabilité.

    Je me suis plutôt fait une sorte de synthèse de ce qui était susceptible de m’intéresser dans certaines religions, que j’ai étudiées de façon autodidacte.

    Je ne peux m’empêcher de penser qu’il existe une entité spirituelle supérieure qui serait à la base de la création de la vie, laquelle sans aucun doute est présente sur de nombreuses planètes que nous ne connaissons pas, dans la multitude des univers galactiques.

    Je crois que cette sorte de Dieu nous veut du bien. La preuve en est que tout ce dont l’homme a besoin existe sur terre. Ainsi, il y a le soleil, la nuit, la mer, la terre, une atmosphère, des animaux, des céréales, tout ce qui est indispensable à la vie de l’être humain.

    Pour moi, il ne peut s’agir d’un hasard. Il s’agit d’un tout complémentaire et parfait.

    Certains diront que si l’une de ces choses manquait, il n’y aurait pas d’homme, ou du moins pas d’homme tel que nous le connaissons. C’est vrai. Mais justement, il y a tout ce qu’il faut pour que l’homme existe.

    Il y a même plus, puisque les guerres, la torture, le mal en général existent, mais ne s’agit-il pas là de création de l’homme ?

    Dans mon esprit, l’homme tel que nous le connaissons n’est qu’une étape vers un degré de perfection plus important et lorsque l’on s’attèle à la réalisation d’un chef d’œuvre, pour arriver à son aboutissement, il faut sans cesse et sans cesse se remettre à l’ouvrage, autrement dit refaire la même chose en un peu mieux chaque fois, jusqu’à obtenir la perfection recherchée.

    Pour cela, je crois en la réincarnation des âmes conformément à la doctrine bouddhiste, qui me semble expliquer le mieux le processus de la vie et ses objectifs. Qu’il s’agisse de Dieu, Allah, Bouddha n’a aucune importance. De toute façon, c’est trop grand pour nous.

    Et justement, cette croyance peut expliquer pourquoi nous sommes si inégaux face à la souffrance, au bonheur, à l’angoisse, à la quiétude … Tout simplement nous n’en sommes pas au même stade et chaque naissance est une évolution ou peut-être une régression dans le processus de réalisation du chef d’œuvre.

    Certaines espèces animales ont totalement disparu de la surface de la terre du fait de leur inadaptation. Certaines espèces humaines aussi, tel que l’homme de Neandertal, probablement pour les mêmes raisons. Ce sont en quelque sorte des tentatives qui ont échouées, des chefs d’œuvres inachevés.

    Mais ces échecs ont permis la reprise du travail, à partir de bases différentes, à la lumière de l’expérience acquise. Et peut-être ne sommes-nous qu’une étape dans ce processus de création, avec ses ratés et ses réussites. Peut-être sommes-nous le socle d’une autre espèce, dont les capacités physiques, psychiques, intellectuelles seront bien supérieures ?

    Notre cerveau, qui possède des capacités bien supérieure à celles que nous utilisons aurait alors été pensé pour une utilisation future bien plus importante.

    J’adhère à cette vision des choses parce qu’elle est pleine d’espoir et pourrait fournir un semblant d’explication concernant nos différences, nos inégalités face à la façon très personnelles que nous avons chacun de mener nos vies. En fait chacun ferait avec le matériel qu’il a et le vécu infantile serait un bagage important de l’avenir de tout être humain, de son évolution.

    En d’autres termes, nous mènerions notre vie d’homme à partir de notre bagage et de ce qui est gravé dans notre esprit durant notre enfance, pendant cette période où nous subissons beaucoup plus que nous n’agissons. D’où le rôle essentiel des parents. Nous évoluons, bien ou mal sur cette base, en fonction de ce qui a été imprimé au départ.

    J’aurais fait du nombrilisme, et ce perpétuel voyage en moi pourrait m’être reproché si au lieu d’avoir pour moteur ma souffrance je n’avais écouté que mon orgueil ou ma suffisance. Ce ne fut pas le cas.

    Mon mal intérieur n’a pas de nom. Je ne suis pas atteint d’une maladie bien répertoriée par les psychiatres et autres docteurs qui nous ont quand même fait beaucoup de mal en essayant de vulgariser une science qu’ils ne maîtrisaient pas du tout. Il y a eu trop de Freud et de Lacan, sans parler des astrologues, des voyants, des devins, des sorciers, des chamans, des gourous, Que sais-je encore ?

    Trop d’apprentis sorciers qui ont voulu nous faire croire au paradis sur terre moyennant une rente proportionnelle à leur degré d’incompétence.

    Non. Je crois que la souffrance est inhérente à la vie. Tout le monde souffre. Certain plus que d’autres et d’autres moins que certains, au point d’en devenir des inadaptés de la vie, mais non reconnus comme tels, parce que debout, non alités, ni dans un fauteuil roulant, et vivants plutôt, avec tous les symptômes de la normalité.

    Ma question c’est pourquoi ai-je peur ? Pourquoi je me sens perpétuellement en insécurité, fragile et vulnérable ? D’où vient cette angoisse sourde et permanente, qui me ronge au point d’en devenir parfois paralysante et épuisante ?

    Pourquoi suis-je toujours en éveil, en alerte, prêt à agir et même à réagir et de ce fait non disponible pour le reste et les autres ? Quelle est la catastrophe que j’attends ?

    Suis-je responsable ? Dois-je accuser quelqu’un ou quelque chose ?

    S’agit-il d’un fonctionnement acquis très tôt, en réponse à des situations vécues comme agressives à mon égard ? Une sorte de système de défense ?

    Qu’est ce qui n’a pas fonctionné en moi ou qu’est ce qui a trop fonctionné ?

    Je me suis toujours efforcé d’essayer de limiter les effets de ma propre folie sur moi-même et sur les autres. Le prix à payer est une absence totale de confiance en moi, un manque d’assurance, une incertitude de tout et souvent un comportement totalement inadapté à une situation donnée.

    Tout ce que j’ai vu et vécu je l’ai utilisé dans ma recherche sur moi-même de sorte que j’ai mal vécu faute de temps, de tranquillité, de quiétude.

    Et puis, il y a eu ces fuites dans l’alcool, dans les médicaments, dans mon imaginaire, qui m’ont servis d’anesthésiant, qui m’ont bouffé la moitié de mon existence, mais qui n’ont jamais résolu quoi que ce soit, au contraire.

    Le seul bénéfice est que cela me permettait de souffler un peu, tout en sachant très bien que tout ressurgirait de manière disproportionnée, dès le difficile retour à la réalité.

    Je sais, il y a le suicide. Mais le passage à l’acte ne se fait pas aussi facilement et il est nécessaire d’avoir un état d’esprit que je n’ai pas, pour y avoir recours.

    Je suis d’ailleurs frappé par le pourcentage important de passage à l’acte dans la population française. Il s’agit quand même de la première cause de mortalité et cela ne semble étonner personne, ou du moins pas grand monde.

    C’est un sujet peu abordé. Peut-être est-ce volontaire, pour ne pas donner d’idées aux autres … Et puis, il est vrai que ceux qui passent à l’acte n’en parlent généralement pas avant, comme s’il s’agissait de quelque chose de trop intime.

    Mais que se passe-t-il dans la tête d’un enfant ou d’un adolescent qui met fin à ses jours ?

    Pense-t-il qu’il va réapparaître le lendemain en pleine santé ?

    C’est pourtant un acte grave, qui demande une sacrée détermination, ou bien s’agit-il de l’aboutissement d’une trop grande souffrance ?

    Mon père s’est suicidé alors qu’il avait atteint la soixantaine, peu de temps après sa mise à la retraite et une fois que tous ses enfants avaient quitté le domicile parental, plus ou moins contraints et forcés une fois leur majorité acquise.

    Bref, il a mis fin à ses jours après avoir fait le vide autour de lui.

    Il l’a fait le plus naturellement et le plus simplement du monde, en achetant un fusil de chasse et en se tirant un coup dans la tête, adossé à un arbre dans un coin de forêt. Ce n’est pas la méthode la plus propre, mais elle est efficace.

    Je pense qu’il a été prêt à se suicider toute sa vie et je n’ai nullement été surpris lorsque ma mère me l’a annoncé.

    Je veux dire par là que je suis persuadé que cet acte était murement réfléchi, pensé, organisé, planifié et qu’il avait assimilé de longue date cette fin à une mort naturelle.

    C’est un peu comme ces films qui durent une éternité, dont le dénouement est connu d’avance presque dès le début.

    Il souffrait depuis trop longtemps de son incapacité à communiquer, de son absence de ressenti, de son inadaptation à la vie et d’un ennui mortel, donnant l’impression de vivre dans un autre monde, seul, coupé des autres et de la réalité.

    Comme tout adolescent, son bureau me fascinait et l’ayant fouillé à de multiple reprise, je savais que dans le dernier tiroir, tout au fond, il gardait un révolver de marque allemande avec une boite de quelques munitions et un chargeur.

    J’ignore comment il s’était procuré cette arme, surtout de marque allemande, alors qu’il était prisonnier de guerre et qu’il est rentré de captivité en train comme beaucoup de monde, donc probablement encadré.

    Mais je crois savoir que s’il l’a gardée, c’est qu’il avait probablement l’idée de s’en servir un jour et je n’ai jamais eu de doute là-dessus. Ce n’était sûrement pas un souvenir anodin.

    Peut-être que trente ans après, la jugeant sans doute peu sûre faute d’entretien, il a préféré faire l’acquisition de quelque chose de plus fiable pour mettre fin à ses jours.

    Pour le moment, moi, avant de partir, je voudrais faire partager ce que fut ma vie à travers mes écrits non pas pour me justifier, mais pour m’expliquer et en quelque sorte « me vider » afin que d’autre aient la possibilité de se retrouver dans cette sorte d’autobiographie destinée autant à ceux que cela intéresse, qu’à moi.

    Peut-être est-ce ma façon de demander pardon à ceux que j’ai pu faire souffrir, blesser, injurier sans qu’il y ait eu une quelconque volonté de ma part.

    Je sais que j’ai rendu des personnes malheureuses et que souvent elles se sont retrouvées totalement désarmées face à mon comportement incompréhensible.

    Ces personnes doivent savoir que si elles ont souffert à cause de moi, j’ai souffert bien davantage encore de voir le mal que je faisais sans pouvoir y remédier sur le moment.

    Il m’est arrivé de me couper volontairement de certains proches, tout simplement parce que je les aimais et que je ne voulais pas leur imposer plus longtemps une présence nuisible.

    J’avais suffisamment conscience de mon déséquilibre et de ma déchéance pour cela.

    À certaine période, j’ai véritablement atteint le fond de l’abjection, mais je me trompais de cible. Ceux que je voulais faire souffrir étaient ailleurs et ne se doutaient pas de la haine que je pouvais leur porter. Il s’agissait de mes parents d’abord, puis de certains de mes frères et sœurs à qui je ne pardonnais pas une enfance et une adolescence davantage protégées que la mienne et qui n’était pas capables de partager l’affection dont ils bénéficiaient, faisant preuve d’un grand égoïsme et d’une absence totale d’attention et de considération, pour les autres.

    Je ne comprenais pas pourquoi je souffrais et pas eux, bien que le dernier de mes frères présente une certaine forme d’autisme ayant nécessité l’attribution d’une pension à vie pour lui permettre de subsister.

    En connaissant mes souffrances, j’imagine les siennes car son histoire ressemble beaucoup à la mienne et malgré les apparences, il doit se poser bien des questions que je me pose aussi.

    Ce qui s’est passé entre mon frère ainé et moi s’est également reproduit entre lui et le frère qui venaient immédiatement avant.

    L’un a été aimé, protégé, l’autre pas. Tous deux se vouent une haine farouche faite de jalousie, de reproches, identiques à ceux que j’ai personnellement formulés.

    Ni l’un ni l’autre ne peuvent comprendre l’origine de ces sentiments, sans un travail approfondi, malgré le fait que l’un d’entre eux ai fait des études importantes dans une grande école.

    Ces études d’ingénieur, identiques à celles qu’avait suivies mon père dans un autre domaine, lui ont permis tout simplement de ne pas se poser de question, exactement comme mon père s’était servi de son statut pour ne jamais se remettre en question, sans se soucier des autres.

    Puisqu’il avait fait des études il était forcément supérieur et par conséquent c’étaient les autres qui avaient torts.

    Dans ma famille nous sommes deux à souffrir et il y en a deux qui se posent des questions. Ce sont les mêmes Est-ce que ce sont les questions qui engendrent la souffrance ou la souffrance qui engendre les questions ?

    Je crois que les deux propositions marchent l’une avec l’autre et qu’il y a une sorte d’interaction entre l’une et l’autre. J’ai mal parce que je me fais souffrir, je me fais souffrir parce que j’ai mal. Une histoire de fou !

    Mais le plus difficile à supporter c’est que des proches, n’ayant pas vécu les mêmes choses et n’ayant rien vu, ne souffrent pas, ne comprennent pas

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