Luxure lesbienne: 4 histoires d’amour entre femmes

Par Giselle Renarde

Un recueil de quatre histoires érotiques lesbiennes, y compris : Amour en voiture, Femmes d'artistes, Deux lesbiennes et une prostituée, et Je suis en tort.

 

Amour en voiture: Mélanie n'a jamais appris à conduire. Lors d'un séjour à la campagne, sa voisine, Mme Rose, propose de lui donner quelques leçons. Mais quel genre d'éducation donnera la femme plus âgée à la jeune Mélanie ?

 

Femmes d'artistes : Moi c'est Tara. Je n'suis pas belle, mais je voulais être mannequin quand même. Quand le maître peintre m'a laissé toute seule avec sa belle étudiante, elle m'a initié à … je ne peux même pas vous dire, c'est un tel scandale !

 

Deux lesbiennes et une prostituée : Quand un couple lesbien tombe par hasard sur quelques pubs de cul, les femmes décident de pimenter leur vie sexuelle avec un trio. Peuvent-elles partager gentiment, tous les trois ?

 

Je suis en tort : Il y a dix ans, Imogen a couché avec le mari d'Antonia. Quand elle avoue ce qu'elle a fait, Antonia ne réagit pas du tout comme Imogen l'avait imaginé. En fait, Antonia croit que la meilleure façon d'absoudre ses péchés c'est de la rejoindre au lit !

• Langue: Français
• Éditeur: Giselle Renarde
• Date de sortie: 23 mai 2023
• ISBN: 9798223888420

Giselle Renarde

Giselle Renarde is a queer Canadian, avid volunteer, and contributor to more than 100 short story anthologies, including Best Women's Erotica, Best Lesbian Erotica, Best Bondage Erotica, and Best Lesbian Romance. Ms Renarde has written dozens of juicy books, including Anonymous, Ondine, and Nanny State. Her book The Red Satin Collection won Best Transgender Romance in the 2012 Rainbow Awards. Giselle lives across from a park with two bilingual cats who sleep on her head.

Aperçu du livre

Luxure lesbienne

4 histoires d’amour entre femmes

Giselle Renarde

L’amour en voiture

MME ROSE M'APPELAIT paresseuse parce que j'avais dix-neuf ans et je ne savais toujours pas conduire. J'avais ma conduite accompagnée, mais les voitures m’effrayées. Tous mes amis avaient leurs permis de conduire, alors je n’ai pas pris la peine d'apprendre.

Mais Mme Rose m’a dit que je devrais. Elle conduisait une camionnette et elle disait que la conduite était la clé de l'indépendance d'une femme.

Mme Rose était la femme la plus indépendante que j'aie jamais rencontrée. Mes grands-parents vivaient à la campagne et Mme Rose était leur voisine. Elle m'avait toujours dit de l'appeler Marie-Louise puisqu'elle n'avait jamais été mariée et elle n'était pas du tout une «Mme», mais mes grands-parents étaient exigeants quant à la formalité. Ils ne pensaient pas approprié d'appeler une femme son âge «Mlle».

Donc je l’appelais « Mme Rose ».

Je ne pense pas qu'elle était aussi vieille que les lignes autour de ses yeux suggéraient. Je ne pouvais pas dire si ses cheveux étaient blancs ou blonds—elle portait toujours un chapeau de paille blanchi au soleil, donc c'était difficile de bien voir. Je suis allée chez elle pour acheter des pois mange-tout dans son jardin, mais nous avons parlé de la conduite, et bientôt elle voulait m'enseigner.

Comme je ne pouvais pas imaginer apprendre dans son vieux pick-up, nous sommes rentrées chez mes grands-parents. Ma grand-mère nous a emprunté à contrecœur sa Toyota. Bien sûr, j'avais peur d'apprendre, mais j'avais toujours entendu que c'était plus facile sur les routes de campagne. Moins de circulation qu'en ville.

En outre, il y avait quelque chose à propos de Mme Rose qui me faisait sentir en sécurité. Si nous étions en panne ou autre chose, elle saurait quoi faire.

J'étais tellement nerveuse quand j'ai démarré le moteur que j’ai failli me pisser dessus. Je ne me souvenais plus quel était l’accélérateur et quels étaient les freins. Peu importe ce que je faisais, je doutais de moi. Je me sentais tellement bête.

Mais Mme Rose m’a dit que je me débrouillais bien.

Dieu merci, il n'y avait pas de circulation sur la route de campagne. Une autre voiture et je me serais mouillée !

Plus je conduisais, mieux je m'en sentais, jusqu'à ce que nous arrivions à un croisement à quatre voies. Ah non ! Il y avait d'autres voitures ! Quoi faire ? Mes jambes tremblaient si fort que Mme Rose devait poser une main chaude sur ma cuisse nue.

La foudre m'a traversé, et tout à coup mes mamelons étaient