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Avant d’être trois : Ethan & Rhett: Wilde's (French)
Avant d’être trois : Ethan & Rhett: Wilde's (French)
Avant d’être trois : Ethan & Rhett: Wilde's (French)
Livre électronique179 pages2 heures

Avant d’être trois : Ethan & Rhett: Wilde's (French)

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À propos de ce livre électronique

Avant Kieran...

 

Seattle, 2000 – Ethan Mallory compte les jours avant son retour à Toronto. Il adore Seattle, mais il est temps de rentrer chez lui.

 

C'est donc bien sa veine quand il rencontre Rhett Solomon, un mois seulement avant son retour. Leur alchimie bat tous les records, et au lit, Rhett se révèle être tout ce dont Ethan a toujours eu envie. Et il est tout aussi plein d'esprit et charmant à l'extérieur de la chambre.

 

Ethan n'est pas enclin à changer ses projets pour un homme qu'il vient tout juste de rencontrer, mais... qu'est-ce que cette relation pourrait devenir s'ils avaient un tout petit peu plus de temps ensemble ? Est-ce juste un dernier tour de piste brûlant avant qu'il ne retourne au Canada ? Ou quitter Rhett est-il une énorme erreur ?

 

« Avant d'être trois » est une préquelle de la série « Wilde's » écrite par L.A. Witt ou Lauren Gallagher. Elle prend place avant le tome « Cette distance entre nous ».

LangueFrançais
Date de sortie5 mai 2023
ISBN9781642300024
Avant d’être trois : Ethan & Rhett: Wilde's (French)
Auteur

L. A. Witt

L.A. Witt is the author of Back Piece. She is a M/M romance writer who has finally been released from the purgatorial corn maze of Omaha, Nebraska, and now spends her time on the southwestern coast of Spain. In between wondering how she didn’t lose her mind in Omaha, she explores the country with her husband, several clairvoyant hamsters, and an ever-growing herd of rabid plot bunnies.

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    Aperçu du livre

    Avant d’être trois - L. A. Witt

    Chapitre 1

    Seattle, Washington

    Printemps 2000


    L’horloge entre les étagères de bourbon et de vodka indiquait 21h05. Ma montre indiquait 21h04, mais chipoter pour une minute était inutile. Jay était censé venir à 19h30. Aucun appel. Aucune nouvelle.

    En résumé ? Peu importait l’heure exacte, on m’avait posé un lapin.

    J’avalai d’une traite le reste de mon Screwdriver et repoussai mon verre. Bon, un vendredi soir de gâché. La question, c’était : que faire avec ce qu’il en restait ? M’enivrer ? Ou me rendre dans un club afin de voir si je pouvais trouver quelqu’un pour prendre la place de Jay pour la nuit ?

    Cette pensée faillit me faire gémir. J’étais fatigué des clubs. Voilà pourquoi j’avais décidé d’essayer de rencontrer des types en ligne au départ. Tout le monde disait qu’Internet grouillait de psychopathes, mais jusqu’à maintenant, j’avais été plutôt chanceux. Me connecter avec quelqu’un, discuter un peu, m’assurer que nous savions tous les deux ce que nous voulions : pas d’engagement hormis peut-être un café le lendemain matin. Puis se retrouver dans un lieu public. S’il y avait une alchimie, une hygiène décente et aucun signe d’avoir à faire à un tueur en série, se rendre chez l’un ou chez l’autre, celui qui habitait le plus près, et baiser jusqu’à perdre la tête. Simple.

    Rencontrer des gens en ligne, c’était un pari, mais tellement plus efficace et direct que de rencontrer quelqu’un dans un club. Les boîtes de nuit étaient sympas, mais parfois je voulais quelque chose de sûr. De mieux qu’échanger quelques informations de base comme nos prénoms par-dessus une musique trop forte, d’espérer que l’autre type ne rêvait pas d’âmes sœurs et de bail partagé, avant de faire un essai frénétique dans les toilettes pour hommes ou un véhicule avant… eh bien… de se rendre chez celui qui habitait le plus près et de baiser jusqu’à perdre la tête.

    J’étais parfois tenté de dire à un type de me rejoindre simplement à mon appartement. D’éviter toutes ces conneries et d’oublier de prétendre que nous nous rencontrions pour quelque chose que nous pouvions faire en bonne société. Mais rencontrer des gens en ligne était risqué, et je me sentais bien plus à l’aise en jaugeant quelqu’un en personne avant de le ramener chez moi. Cela aidait également pour m’assurer qu’il y avait vraiment une alchimie, ou une attirance. Si ça ne « matchait » pas assez, m’éclipser d’un bar était bien plus facile que de jeter quelqu’un hors de chez moi.

    Mais c’était un débat stérile si le mec ne prenait même pas la peine de venir. Je marmonnai quelques jurons tout bas. Il fallait vraiment que je sorte d’ici pour trouver quelque chose à faire, ou quelqu’un d’autre à me faire. Puisque cette technique efficace et directe n’avait pas fonctionné ce soir, toutefois, j’avais toujours le plan B. Capitol Hill, à Seattle, accueillait bon nombre de clubs gays. C’était pénible, mais ce n’était pas comme si j’avais autre chose à faire ce soir.

    Il était encore tôt, cependant, 21h07 ou 08, selon l’horloge que je consultais, donc cela ne servait à rien de me presser. La plupart des endroits ne prenaient pas vie avant vingt-deux heures.

    Je fis donc signe au barman et demandai un thé glacé, puis croisai les bras sur le bar et embrassai la salle du regard. C’était l’un de ces bars et restaurants de grillades : le bar semi-chic, sur une mezzanine, donnait sur le restaurant en contrebas, avec des nappes en lin. L’odeur de la nourriture était incroyable, comme toujours. J’avais entendu dire qu’on servait des steaks d’enfer ici. Pas étonnant que ce soit l’endroit idéal pour ceux qui tentaient un rendez-vous. La plupart des soirs, la clientèle était divisée entre couples homosexuels et hétérosexuels, et ce soir ne faisait pas exception.

    Je ne m’intéressais pas à une relation en ce moment, surtout pas alors que je me préparais à quitter Seattle dans quelques semaines, mais il était vrai que j’étais un peu jaloux de certaines de ces personnes. J’étais plus ou moins seul depuis que j’avais emménagé ici, deux ans plus tôt. La plupart du temps, j’en étais heureux tant que je pouvais tirer un coup de façon régulière. Parfois, toutefois, cela me manquait d’être comme ça avec quelqu’un. De discuter au cours d’un dîner, partager peut-être une bouteille de vin, ou se détendre devant un film et s’endormir avant même le générique.

    Certains jours. Peut-être. Pour le reste de mon temps à Seattle, toutefois, mon but était surtout de trouver quelqu’un pour réchauffer mon lit le soir, qui soit parti avant midi. À moins que le sexe soit vraiment chaud. Alors il pouvait rester assez longtemps pour baiser quelques fois de plus. Mais il serait définitivement parti avant midi, le lendemain. Quand un coup d’un soir devenait deux soirs, les choses pouvaient…

    Oh, qu’avons-nous là ?

    Un visage attira mon regard dans la salle et mon verre faillit me glisser des mains. Waouh. Je ne l’avais jamais vu avant, mais je le voyais clairement maintenant, et il était vraiment agréable à regarder. Bâti comme s’il savait ce qu’était une salle de gym. Des cheveux blonds-roux soigneusement coupés. L’ombre du chaume sur sa mâchoire acérée. Des yeux qui, même à l’autre bout du restaurant, réduisaient mon vocabulaire à quelques jurons et des suggestions osées.

    Apparemment, j’étais sacrément excité ce soir. On m’avait posé un lapin, et j’étais désormais fasciné par le visage le plus magnifique de cette foule. Sauf que c’était un visage exceptionnellement magnifique. L’homme que j’étais venu rejoindre ici n’arrivait pas à la cheville de ce type. Waouh.

    Dommage qu’il soit apparemment en rendez-vous avec quelqu’un d’autre.

    D’un autre côté, il avait l’air d’apprécier son rencard autant que la plupart des gens adoraient faire la queue à la Sécu. Il était adossé à son siège, comme pour mettre autant de distance que possible entre lui et son rendez-vous. Son expression alternait entre neutralité ennuyée et totalement mal à l’aise.

    Le type assis en face de lui ne semblait pas le remarquer ou s’en soucier. Il faisait des gestes animés, parfois avec son verre, et chaque fois qu’il riait, son rendez-vous savait encore moins où se mettre. À un moment donné, le type dos à moi secoua la tête, riant apparemment, et son rencard grimaça derrière son verre avant d’avaler son contenu d’une traite.

    Juste avant qu’il baisse son verre, ses yeux se relevèrent et croisèrent les miens. Je détournai le regard vivement, les joues brûlantes en me rendant compte que j’avais été en train de le fixer. Mais je lui jetai un nouveau coup d’œil. Il me fixait en retour. Le front plissé, son visage m’appelant presque : À l’aide !

    Je levai les sourcils. Qu’est-ce que tu veux que je fasse ?

    Il rompit le contact visuel.

    C’était bizarre. J’avais probablement imaginé tout ça, mais j’aurais été prêt à jurer qu’il y avait eu une connexion momentanée. Un échange télépathique, ou du moins une tentative. Et ce type semblait vraiment misérable. Mais que pouvait y faire un étranger, exactement ? Je n’étais pas vraiment un bon allié pour mes amis, alors qu’est-ce que j’étais censé faire, là ?

    Le type dit quelque chose à son rendez-vous, indiqua son verre vide et se leva.

    Et grand Dieu, il traversa la salle et monta l’escalier jusqu’à la mezzanine où j’étais assis. Le bar était presque entièrement désert, hormis moi et un couple à l’autre bout, donc il aurait pu se tenir n’importe où, mais il s’arrêta juste à côté de moi. Il fit signe au barman et commanda deux bières.

    Pendant qu’il patientait, il ne me regarda pas.

    — Vous attendez quelqu’un ? demanda-t-il.

    — Personne qui ne va venir, non.

    Cette fois, il me jeta un coup d’œil en arquant un sourcil.

    Je haussai les épaules.

    — Ça arrive à tout le monde de se faire poser un lapin, non ?

    Il rit sèchement. Avant qu’il puisse dire quoi que ce soit, toutefois, le barman lui tendit ses deux verres.

    Le type paya mais ne les récupéra pas immédiatement. Au lieu de cela, il demanda un stylo, puis écrivit quelque chose au dos d’un dessous de verre et le glissa vers moi. Sans un mot ou même un autre regard, il prit ses boissons et redescendit vers la salle à manger.

    Je retournai le dessous de verre. Dessus, il y avait un numéro de téléphone, et encore en dessous :

    Si tu appelles ce n° dans 2 mins, je t’offre un verre @ After Hourz.

    Mon cœur manqua un battement. Je jetai un nouveau coup d’œil vers lui. Il était de retour à sa table, sirotant tranquillement son verre et écoutant ce que son rencard avait à dire. Ses yeux se tournèrent brièvement vers moi, mais son expression resta impassible.

    Je ne captais presque pas dans le bar, je payai donc ma petite ardoise et sortis. Il ne me restait que quelques minutes sur mon forfait, mais la curiosité l’emportait sur les préoccupations de frais supplémentaires. Je tapai donc le numéro et appelai.

    Après deux sonneries, il répondit.

    —Ici Rhett.

    — Bon, dis-je en riant doucement. Maintenant je connais ton prénom.

    — Merde, tu es sérieux ?

    Il marqua une pause et soupira.

    — Et tu ne pouvais pas appeler… d’accord. D’accord !

    Je réprimai un rire. Dieu savait quelle histoire il allait raconter à son rencard, mais il méritait un Oscar pour avoir l’air aussi légitimement agacé et inquiet.

    — Je serai là dès que possible, continua-t-il. Merci.

    Puis il raccrocha.

    Je regardai fixement mon téléphone un moment. Ce n’était certainement pas comme ça que j’avais prévu que se déroule ma soirée, et je n’avais pas la moindre idée de la direction qu’elle allait prendre. Mais rejoindre un inconnu qui venait de s’échapper d’un mauvais rencard me semblait une bien meilleure option que de me morfondre sur mon propre rencard raté avant de chercher quelqu’un pour tirer un coup anonyme dans un club. Cette tournure des événements était bien plus intéressante, en tout cas.

    Sans savoir à quoi m’attendre, je me dirigeai vers After Hourz, m’installai au bar et attendis.

    Chapitre 2

    After Hourz n’était pas l’un de mes endroits favoris. Je n’étais pas fan des troquets minables, pas même ceux grouillant d’hommes à l’affût de la même chose que moi, mais c’était là que Rhett m’avait dit de le rejoindre. Et franchement, un verre gratuit avec un mec mignon ? Il y avait pire façon de tuer le temps avant que les clubs ne prennent vie.

    Le barman était mignon, même s’il n’avait pas l’air d’être au courant que l’ère du grunge était terminée.

    — Je vous sers à boire ?

    Difficile de dire si ce sourire dragueur était réel, ou juste une façon d’augmenter ses pourboires, mais c’était mignon.

    Je souris.

    — J’attends quelqu’un. Je commanderai quand il sera là. Merci.

    Un autre sourire et il partit aider quelqu’un d’autre.

    Seul avec mes pensées, je tapotai des doigts sur le bar. Je n’avais toujours pas eu de nouvelles de Jay, je me dis donc que je n’en aurais jamais. Quand je rentrerai chez moi, je vérifierai mes e-mails pour voir s’il m’avait envoyé la moindre excuse, mais il avait mon numéro, donc il aurait pu appeler. S’il avait eu une urgence ou quelque chose comme ça, alors je n’aurais des nouvelles de lui que plus tard, et j’espérais que rien n’était vraiment arrivé. J’espérais qu’il m’avait vraiment posé un lapin plutôt qu’il ait eu un accident.

    Pendant un moment, je me sentis coupable d’avoir quitté le restaurant et d’être venu ici pour rejoindre Rhett. D’un autre côté, Jay et moi ne nous étions même jamais rencontrés face-à-face, et n’étions clairement pas exclusifs. En fait, j’étais quasiment certain qu’il avait passé le week-end dernier avec un autre type, et il savait que j’avais eu un coup d’un soir le week-end précédent. S’il revenait plus tard, s’excusait et

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