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Diwarh'ya - Tome 2: Les Ombres du passé
Diwarh'ya - Tome 2: Les Ombres du passé
Diwarh'ya - Tome 2: Les Ombres du passé
Livre électronique290 pages5 heures

Diwarh'ya - Tome 2: Les Ombres du passé

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À propos de ce livre électronique

Vladock, accompagné de son fidèle robot Alfred et de son équipe de hors-la-loi, commence à entrevoir la véritable histoire de la Terre : histoire bien différente de celle professée dans les écoles du Ram Fractal. Son unique espoir, les archives stellianes. Alors que l'étau se réduit sur eux, arriveront-ils jusqu'à l'Empereur ? Par viendront-ils à éclaircir les ombres du passé ?
LangueFrançais
Date de sortie24 avr. 2023
ISBN9782384600915
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    Aperçu du livre

    Diwarh'ya - Tome 2 - Stéphane Ribera

    Stéphane RIBERA

    DIWARH´YA

    2. LES OMBRES DU PASSé

    Ecriture diwarhya.TIF

    Roman

    Du même auteur

    Diwarh’ya, l’âge noir du passé, Tome 1

    Cet ouvrage a été imprimé en France par Copymédia

    Et composé par Les Éditions La Grande Vague

    3 Allée des Coteaux, 64340 Boucau

    Site : http://editions-lagrandevague.fr/

    ISBN numérique : 978-2-38460-091-5

    Dépôt légal : Mars 2023

    Les Éditions La Grande Vague

    AVANT-PROPOS

    Si vous lisez ces lignes, c’est sans nul doute que vous avez aimé les précédentes aventures de Vladimir et de ses « potos » de la Galaxie. Je vous rassure tout de suite, vous allez aimer la suite. C’est aussi que mes éditeurs, Natali et Yves Roumiguières, les créateurs des éditions « La Grande Vague », ont gagné leur pari : à savoir proposer à ses lecteurs des romans ni trop gros, ni trop petits ; des livres qui ne vous déboîtent pas une épaule ou ne vous filent pas un lumbago quand vous les attrapez sur une étagère de bibliothèque. Au début, ce format n’était pas évident pour moi ; ce deuxième opus était originellement intégré au premier livre et formait le premier bloc de la saga Diwarh’ya, un monstre de plus de 650 pages.

    Malgré tout, les deux livres constituent toujours ce bloc et c’est pour cette raison que les chapitres se suivent entre les deux volumes. Le premier, l’Âge noir de la Terre, vous a permis de découvrir un monde aussi riche que bigarré avec des personnages hauts en couleur. Le deuxième, les ombres du passé, va vous plonger dans une intrigue qui devrait faire naître en vous une multitude de questions.

    Tout comme dans la première partie, pour une meilleure immersion dans le monde de Diwarh’ya, outre le who’s who et le lexique, présents en fin d’ouvrage, vous pouvez consulter et télécharger des cartes sur le site qui reprend l’univers du roman, à l’adresse ci-dessous.

    Diwarhya.com\Le monde\Atlas galactique

    Diwarhya.com\Le monde\La Terre et la Lune

    Trop denses et détaillés, elles sont définitivement inadaptées au format du livre alors une fois encore, n’hésitez pas à visiter le site.

    Bonne lecture !

    Stéphane RIBERA

    Pour Brigitte,

    qui est partie danser avec les étoiles.

    26

    La Vipère dorée

    Au bout de trois tentatives, Vladimir parvint à renouer le contact avec son ami.

    Destrex regarda Vladimir et déclara :

    Ce dernier interrompit la communication et se rapprocha discrètement de Boubaka qui, caché derrière un large bureau renversé lors du tumulte de l’évacuation, scrutait les mouvements dans la salle du casino.

    Il remit en marche son communicateur.

    Les deux intéressés, après avoir reçu l’information de Mad Sex, se postèrent de part et d’autre de la grande porte du hall. Ils rangèrent leurs fusils dans leurs holsters dorsaux et, sortant des armes de plus petit calibre, s’élancèrent brusquement dans le couloir de l’entrée en criant comme deux barbares en furie.

    Les robots, même s’ils étaient dotés de réflexes hors du commun furent surpris par l’entrée des deux combattants.

    Destrex bondissait comme une balle de caoutchouc, katana magnétique dans la main droite et lançant à intervalles réguliers des shaken explosives de la main gauche. Les robots qu’il touchait explosaient à chaque impact victorieux. Destrex virevoltait en exécutant des sauts périlleux successifs et à chaque fois, il découpait un bras par ci, une jambe par là et de temps à autre, une tête de robot.

    Vladimir, lui, avait dégainé deux pistolets antimatière. Il progressait d’une manière moins impressionnante que Destrex, mais malgré tout avec dextérité et précision. Chaque tir qu’il effectuait atteignait quasi immanquablement sa cible et lorsque le rayon d’antimatière touchait quelque chose, robot ou mobilier, une forte décharge d’énergie explosait en provoquant de lourds dégâts.

    Après avoir parcouru le hall, ils pénétrèrent dans la salle du casino et obliquèrent sur la gauche pour rallier la position de leurs deux collègues, continuant à éliminer des robots dont les réactions semblaient curieusement toujours avoir un temps de retard sur les deux hommes.

    Par contre, les deux chefs robots du Département V entrèrent en action dès l’entrée des deux rebelles. Le dénommé Eliminator, un cyborg de deux mètres trente, fixait les deux hommes de ses yeux rouges et se mit à tirer à l’aide d’un gros fusil mitrailleur blaster qu’il tenait d’une seule main et d’un pistolet électronique de gros calibre. Le deuxième cyborg, Exterminator, était encore plus grand et devait mesurer près de deux mètres quarante. Sur ses deux avant-bras étaient greffées des petites batteries énergétiques articulées qui alimentaient deux prothèses internes, des canons implantés dans les avant-bras.

    Quant aux trois membres de la Guilde des marchands, leurs avant-bras gauches consistaient en deux grosses prothèses externes qui étaient des canons de soixante centimètres de long pour un diamètre de douze centimètres, ce qui en faisait des prothèses laser de calibre dix, calibre qu’on avait plus fréquemment l’habitude de trouver sur un véhicule de combat.

    Les cinq ouvrirent le feu quasi instantanément lorsqu’ils remarquèrent l’entrée des deux rebelles, mais ne purent les toucher et cela grâce à un champ de force déviant que Destrex avait lancé. Les renégats parvinrent jusqu’aux deux autres, retranchés, et se jetèrent dans le bureau.

    Destrex leur lança deux fusils imposants et ils se préparèrent tous à refaire une sortie. Mad Sex regarda le contenu du sac et eut l’air satisfait. Pour le moment, ils restaient plaqués au sol et subissaient un feu nourri provenant des assaillants.

    Ils s’élancèrent lorsqu’ils notèrent une courte accalmie dans le déluge de feu qui s’abattait sur le bureau. Mad Sex jeta une première grenade fumigène qui masqua leur sortie et Vladimir usa de ses deux pistolets antimatière pour créer la confusion dans les rangs du Ram. Ils filèrent vers une cage d’escalier qui permettait de monter dans les niveaux supérieurs.

    Vladimir, surpris par la vitesse de son camarade, l’interpella :

    Ils venaient d’entrer dans la cage d’escalier latérale qui menait à la deuxième mezzanine. Ils grimpaient les marches quatre à quatre.

    Une terrible déflagration retentit. L’onde de choc ébranla le bâtiment et pulvérisa la coupole du grand casino. À l’abri, sur un palier, ils ressentirent quand même fortement les effets du souffle de la détonation.

    Ils faillirent même perdre l’équilibre, mais parvinrent sans encombre à l’étage. Ils sortirent sur la mezzanine et approchèrent de la balustrade d’où ils jouissaient d’une vue d’ensemble sur toute la salle dévastée. L’explosion avait généré une impulsion électromagnétique qui avait temporairement mis hors service les robots du Ram, et les quatre hommes en profitèrent pour ouvrir le feu sans sommation sur l’ensemble des robots encore debout. Deux des membres de la branche spéciale B de la Guilde des marchands ainsi que le cyborg portant le nom d’Eliminator avaient été littéralement pulvérisés sous la force de l’explosion.

    Les quatre hommes essuyèrent alors plusieurs rafales provenant des deux derniers cyborgs encore sur pied. La puissance des tirs était telle que, malgré le mur invisible de protection qu’avait mis en place Destrex, les rafales traversèrent le plancher de la mezzanine et touchèrent Vladimir ainsi que Boubaka. Vladimir reçut un tir qui réussit à pénétrer son champ de force et perfora finalement sa flexi-armure. Il fut touché à la poitrine et tomba à la renverse, mais ne perdit pas conscience. Boubaka, lui, hurla lorsque son bras gauche fut arraché sous l’impact.

    Ils durent rebrousser chemin et décidèrent de monter plus haut dans les étages, car des renforts composés de combattants de la mort venaient d’arriver dans la salle et commençaient à escalader les gravats. Ils allaient reprendre les escaliers lorsque Vladimir attrapa au hasard une des grenades du sac de Mad Sex et la lança vers le bas de la salle.

    Ils s’engouffrèrent dans la cage d’escalier et à nouveau une énorme explosion secoua la structure du bâtiment. Le plafond au-dessus d’eux se lézarda et un gros bloc de béton se détacha soudainement. Destrex eut à peine le temps, grâce à une télékinésie majeure, de ralentir et détourner la trajectoire du bloc d’une tonne qui aurait pu les écrabouiller.

    Ils accédèrent à la salle principale de surveillance du casino. Les opérateurs étaient partis précipitamment et avaient tout laissé en place. Sur les écrans de surveillance, plus rien n’était visible car les deux grenades successives avaient grillé les caméras.

    Au même moment, Kevin, Valène, Natacha et les deux hommes qui avaient été libérés étaient rentrés sur le Sogot en compagnie d’Alfred. Ce dernier avait commencé à faire des préparatifs en vue d’un probable décollage en urgence. Tous à bord du vaisseau pensaient que les rebelles allaient bientôt débarquer, pourtant, au bout d’une demi-heure, il n’y avait toujours personne en vue et ils tentèrent d’entrer en contact avec eux, mais sans succès.

    Dans la salle de contrôle plongée dans la pénombre, Mad Sex et Destrex avaient déplacé du mobilier pour bloquer les deux accès principaux pendant que Vladimir, de son côté, s’était arrangé pour abaisser les volets de protection sur toutes les fenêtres. Destrex avait également plongé Boubaka dans un état léthargique en attendant une meilleure prise en charge. Ils s’apprêtaient tous les trois à tenir un siège, mais n’étaient pas dupes. En fonction des forces que jetterait le Ram dans la bataille, la durée de ce siège pouvait tomber à quelques heures, tout au plus.

    Pendant la discussion, Kevin et Valène étaient restés derrière Alfred, mais leurs visages s’étaient décomposés au fur et à mesure de ce qu’ils avaient entendu.

    Les yeux de la jeune fille se mirent à briller, se remplissant de larmes, tandis que Kevin restait silencieux.

    Vladimir reprit au bout d’un instant :

    À ces mots, une explosion se répercuta dans les enceintes du Sogot.

    Il y eut un blanc.

    Les secondes s’égrenèrent lentement et finalement, derrière la porte barricadée, une voix forte et claire de femme se fit entendre :

    Destrex fit alors un petit signe discret à ses deux acolytes qui allèrent retirer une lourde armoire barrant l’entrée. Ils déverrouillèrent le loquet de la double porte et reculèrent dans le fond de la salle.

    Une grande femme au doux visage et à la longue chevelure roux flamboyant pénétra dans la salle, flanquée de deux Mantaa en tenue de prêtres de l’Horizon inversé, une puissante caste de sages combattants.

    Il y eut plusieurs échanges de regards successifs entre les trois hommes et la jeune femme.

    Mais ils n’eurent pas le temps d’esquisser le moindre mouvement, car sous l’effet d’une force inconnue, ils s’écroulèrent tous les trois lourdement au sol.

    La chasseuse de primes se tourna vers ses deux acolytes.

    Elle activa, à son oreille, un émetteur la mettant en relation avec les forces de sécurité de Titan.

    Les corps des quatre hommes s’élevèrent au-dessus du sol comme par magie et se déplacèrent dans le sillage des deux Mantaa.

    La chasseuse de primes et son escorte quittèrent l’hôtel en passant devant une foule importante qui s’était massée depuis plusieurs heures autour du bâtiment, malgré les cordons de sécurité installés par les autorités de la planète. Ils se rendirent à l’astroport où était parqué le vaisseau de Vladimir.

    Une fois arrivée devant l’astronef, la chasseuse de primes utilisa un petit dispositif pour augmenter le volume vocal et appela :

    Contre l’avis de Kevin et de Valène, qui protestaient avec virulence, Alfred ouvrit la soute. Ils descendirent alors en compagnie de Natacha et trouvèrent les corps de Vladimir, Destrex, Mad Sex et Boubaka étendus sur les plaques de métal constituant le sol.

    Valène et Natacha se précipitèrent sur Vladimir dont la plaie à la poitrine était encore un peu saignante, mais largement cautérisée, et Kevin, voyant cela, devint tout rouge et se précipita vers la guerrière en essayant de la frapper.

    Elle esquiva son attaque avec une dextérité surprenante et, en une fraction de seconde, le ceintura en lui plaquant fermement son bras sur la gorge.

    Elle desserra légèrement son étreinte tout en donnant des ordres pour que ses acolytes menottent et ligotent les prisonniers dans la partie avant du vaisseau. Toujours en tenant fermement Kevin par le cou, elle mit en joue Natacha, Valène, Alfred ainsi que les deux marchands qui avaient été sauvés des griffes des sbires de la Dafia.

    Ils grimpèrent tous dans le cargo de Vladimir. Un des Mantaa avait pris les commandes du vaisseau et décolla, suivi de près par le vaisseau de la chasseuse de primes et de son équipage. Gabriella était assise avec les prisonniers face à Natacha, Valène et Kevin qui la fusillaient des yeux. Elle soutint leur regard d’un air amusé et, au bout de longues minutes, déclara :

    Les quatre hommes, qui avaient été installés sur les banquettes à proximité, reprirent alors leurs esprits et Mad Sex fut le premier à bafouiller quelques mots confus.

    La rouquine se leva et se planta devant les quatre hommes.

    Natacha, Valène et Kevin étaient très surpris par ce début de déroutante discussion. Alfred, lui, était resté impassible, lorsque Gabriella lui avait demandé d’ouvrir l’accès au vaisseau, il avait reconnu cette voix à la gouaille particulière.

    La jeune femme se déplaça et alla lentement s’assoir sur les genoux de Destrex en remuant langoureusement son postérieur.

    Valène ouvrit de grands yeux, tourna la tête vers Natacha et Kevin qui semblaient tout aussi surpris qu’elle.

    Ghafnie se releva, appuya sur l’écran de sa montre et les liens magnétiques des quatre hommes se rétractèrent.

    Ils se tapèrent dans les mains et rigolèrent.

    Ils se quittèrent non sans avoir, au préalable, échangé moult accolades et embrassades.

    Kevin fit la moue. Il était tombé sous le charme de cette femme à poigne et il était tout pensif. Il soupira, puis en se retournant, il remarqua à travers l’armure de Vladimir la blessure qu’il avait au thorax. Sa figure se décomposa soudain.

    Valène s’approcha, et à son tour elle fut surprise par la blessure qui n’était pas visible au premier abord. Elle mit ses deux mains sur sa bouche et s’exclama :

    Une fois la flexi-armure ôtée, les deux adolescents virent alors la blessure en détail et malgré l’aspect sanguinolent et brûlé du stigmate, ils scrutèrent et remarquèrent un détail qui les surprit encore plus que la blessure elle-même.

    Vladimir rigola de bon cœur.

    Mad Sex enchaîna :

    Les enfants et Natacha rigolèrent en voyant la tête outrée de Destrex.

    Mad Sex s’installa confortablement dans un des sièges du carré de repos.

    Kevin fut surpris.

    Vladimir apporta une précision.

    Vladimir rigola de bon cœur en s’éloignant pour aller se faire soigner au tout nouveau bloc médical qu’il avait fait installer, lors de la réfection du Sogot sur Cérès.

    Il y rejoignit ainsi Boubaka qui s’y trouvait déjà.

    Ce dernier avait été placé par un des adjoints de Ghafnie dans la super médicab de troisième génération pour y recevoir un traitement préventif préalable à son amputation. Ensuite, il n’aurait même pas besoin de recevoir une future greffe, car la médicab allait peu à peu reconstituer son bras à l’aide d’un système de bio reconstruction cellulaire. Anthrax se situait à sept mille cinq cents années-lumière de la Terre et le voyage en Warp allait durer un peu plus de neuf jours, temps largement suffisant pour que l’opération soit menée à terme. Dans quelques jours, Boubaka aurait retrouvé un bras tout neuf et disposerait même de quelques gadgets cybernétisés qu’Alfred allait lui implanter. Mais pour le moment, ce dernier avait repris les commandes du vaisseau et suivait le navire spatial de Ghafnie jusqu’aux limites administratives du système solaire, juste après la sphère de Oort. Sur les instructions de Destrex, il mit ensuite le cap vers la planète Anthrax.

    Mad Sex et Destrex s’enquirent alors de l’état de santé des deux marchands qu’ils avaient sortis des geôles de la Dafia. Ils avaient eux aussi subi des sévices et des privations qui laisseraient des traces pendant quelque temps. L’un deux était le gérant d’un gigantesque centre commercial de la banlieue ouest de York sur Short Island, tandis que le deuxième dirigeait une chaîne de confection vestimentaire sur Tasseline, une colonie indépendante avagonos. Ils discutèrent longuement avec eux durant le trajet qui les emmenait vers Anthrax, recueillant des informations que leur ami Vladimir pourrait sûrement exploiter à l’avenir.

    Les neuf jours qui suivirent se passèrent sans encombre, et finalement ils sortirent du boyau hyperdimensionnel et se retrouvèrent devant une grosse planète flottant dans l’océan cosmique, avec en toile de fond une nébuleuse majestueuse, flamboyant sous l’intense rayonnement de l’étoile η Carinae².

    *

    Quelque part sur la face cachée de la Lune, parmi une des nombreuses bases du Ram Fractal disséminées sur la surface de l’astre invisible aux yeux des terriens, Yxio et Lyssia, sous leur forme stelliane, rentrèrent dans un gigantesque atelier où s’alignaient, pêle-mêle, des châssis de véhicules endommagés, des dizaines de modèles de robots en tous genres attendant des réparations et des structures aux formes variées dont les fonctions semblaient obscures. Une multitude de robots réparateurs s’affairaient à remettre en état tous ces objets.

    Ils rejoignirent deux autres personnages qui se tenaient près d’un large établi industriel, d’où partaient des poutrelles métalliques et des fagots de câblages. Sur ce plan de travail gisait une carcasse de cyborg humanoïde très endommagée, coupée

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