Plus de vingt ans après sa première parution en français, et alors qu’il était devenu introuvable, ce roman culte par excellence, qui divisa en son temps la critique, renaît dans une version « remastérisée en couleurs, essai consacré à un film énigmatique, livre dans le livre, recueilli, à la mort de son vieux propriétaire aveugle, par un certain Johnny Errand, que sa lecture, ainsi qu’en témoignent ses annotations frénétiques, rend peu à peu cinglé, hanté par une Will Navidson, l’auteur dudit ouvrage – inspiré du photographe Kevin Carter qui, dans le monde réel, a mis fin à ses jours en 1994 –, emménage avec sa compagne, Karen, et leurs deux enfants dans une étrange demeure qui, à l’usage, se révèle plus vaste à l’intérieur qu’à l’extérieur. Des explorateurs sont engagés. bascule alors dans l’horreur.
