L'amour d'Israel: Un Véritable Don De Soi

Par Rav Chalom Arouch

Cette brochure ne contient pas d'idées personnelles nouvelles, mais émane directement de Rabbi Chimon Bar Yo'haï (surnommé Rachbi) et du mérite des âmes saintes qui, dans un tourbillon, ont regagné le Ciel à Lag Baomer, cette année (
5781- 2021).
En cette nuit dramatique, alors que tout notre peuple était encore sous le choc et que les corps de ces saints gisaient sous nos yeux, j'ai
prix du fond du coeur dans la grotte de Rachbi, et Hachem (D.ieu) m' a inspiré – comme message général de la terrible tempête qui s'était abattue sur nous – les mots suivants : l'amour d'Israël avec
abnégation.

 

• Langue: Français
• Éditeur: Publishdrive
• Date de sortie: 16 févr. 2023

Aperçu du livre

L’amour d’Israël, un véritable don de soi

Cette brochure ne contient pas d’idées personnelles nouvelles, mais émane directement de Rabbi Chimon Bar Yo’haï (surnommé Rachbi) et du mérite des âmes saintes qui, dans un tourbillon, ont regagné le Ciel à Lag Baomer, cette année (5781-2021). En cette nuit dramatique, alors que tout notre peuple était encore sous le choc et que les corps de ces saints gisaient sous nos yeux, j’ai prié du fond du cœur dans la grotte de Rachbi, et Hachem (D.ieu) m’a inspiré – comme message général de la terrible tempête qui s’était abattue sur nous – les mots suivants : l’amour d’Israël avec abnégation. Puisse ce message élever l’âme des victimes, et notamment celle du plus âgé d’entre eux, mon cher élève, Rav Moché Sim’ha Tsarfati zatsal, qui était particulièrement attaché à Rabbi Chimon bar Yo’haï et se distinguait par son amour exceptionnel de tout Juif. Au cours des dernières années et notamment de ses derniers jours, il répétait sans cesse ces paroles de Rabbi Chimon, dans la Idra : « Tout notre objectif est d’être unis par l’amour ». Puissions-nous avoir le mérite de réellement multiplier cet amour !

Israël était plongé dans un sommeil si profond qu’au départ, il ne prêta pas plus attention aux violents coups tapés à sa porte qu’à l’envahissante odeur de brûlé. Mais les tambourinements se firent si insistants qu’il se réveilla bientôt en sursaut. Sa première pensée fut que l’intrus devait être quelqu’un de violent venu régler ses comptes avec lui, et tandis que les coups devenaient de plus en plus menaçants, sa terreur ne faisait que croître. Mais il fut détrompé quelques secondes plus tard, quand les gonds de la porte explosèrent brutalement : sur le seuil se tenait, armé d’une hache, son meilleur ami Chimon.

« Ah ! C’est toi Chimon !... » lâcha-t-il dans un soupir soulagé. Tu m’as fait peur ! J’ai cru que c’était quelqu’un qui m’en voulait. Mais en te voyant, je suis rassuré : tu n’as certainement rien contre moi et avais donc une bonne raison de démolir ma porte. Mais prépare-toi donc un café, pendant que je retourne dormir… »

Sur ces mots, Chimon empoigna son ami et se mit à le secouer sans ménagement : « Que t’arrive-t-il, Israël ? Tu ne sens pas l’odeur de brûlé ?! Je ne suis pas venu casser ta porte pour rien, mais pour te sauver. Vite ! Tu dois sortir avant qu’il ne soit trop tard ! »

Rabbi Na’hman affirme que quand Hachem voit un homme s’égarer, s’engager dans une mauvaise voie, Il lui envoie au départ des allusions légères. Si celles-ci sont sans effet ou que, pour être plus exact, l’homme les ignore, alors Hachem a besoin de l’appeler explicitement. Et, lorsque même ces appels sont ignorés, Hachem est obligé de « frapper » cet homme pour qu’il revienne dans la voie de la sagesse et de la vie.

À Lag Baomer, cette année (5781-2021), nous avons tous encaissé un très gros coup. Mais ce mot est loin de retranscrire la réalité de la douloureuse catastrophe qui s’est abattue sur nous et du vide béant qu’elle a laissé parmi nous. En ce jour saint, en ce lieu saint, au summum de la joie, au comble de la ferveur, en cette veille de Chabbat, à ‘Hatsot (minuit), face à l’entrée de la grotte, c’est pour ainsi dire dans les bras du géant Rabbi Chimon bar Yo’haï, le Tsadik (Juste) capable d’acquitter le monde entier du jugement et dont la Torah nous protège, que ces quarante-cinq saints sont montés au ciel dans un tourbillon.

Exactement semblables aux fils d’Aharon qui, le jour où la Chékhina (Présence divine) descendit pour reposer