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Rêve ailé
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Livre électronique179 pages1 heure

Rêve ailé

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À propos de ce livre électronique

La forêt s’est enflammée à Paradise, ville californienne au milieu des bois. Nous avions un paradis sur terre et il est parti en fumée, comme partout. On nous a fait croire que le paradis était aux cieux. C’est un leurre. Les cieux sont sur terre également. Ils débutent ici, avec nos frères et nos amours, sinon, ils ne sont pas. Il y a continuité entre ciel et terre, entre le bas et le haut… mais si le bas est atteint, qui nous rendra le haut ? Il faut que la voix des hauteurs soit rendues, et vécues. Disons que ce n’est pas trop ce qui se passe. et que le monde reste sourd et aveugle. Prisonnier de cette mécanique absurde. Comment ne pas s’alarmer devant la disparition de bêtes partout, des plantes qui périclitent par d’obscures maladies, par tous les troubles et menaces qui pèsent sur les relations mondiales ? L’Homme, qui se pense supérieur est rendu bien bas. Prisonnier dans cette demeure, il se dit libre et s’enferme dans un processus ou un système aberrant de pensée. Folie ou fêlure ? aveuglement ou absurdité, comment savoir ? Comment nous délivrer et assurer ainsi un avenir vivant heureux ? Nous ne pourrons strictement rien selon nos seules ressources intellectuelles, savantes, ou techniciennes, selon nos schémas de pensée qui sont très limités et très schématiques. Enfermés dans une logique sans lumière, sans vie réelle.
Comment le mort pourrait-il nous donner à vivre ? Pour que nous puissions vivre il faut que nous soyons vivants et que le vivant nous donne sa vie.
LangueFrançais
Date de sortie3 juil. 2019
ISBN9791029009754
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    Rêve ailé - Eric Le Ny

    cover.jpg

    Rêve ailé

    Eric Le Ny

    Rêve ailé

    Les Éditions Chapitre.com

    123, boulevard de Grenelle 75015 Paris

    Du même auteur

    Chuchotement d’un papillon, Chapitre. com, 2017

    L’Éternité en Passant, Chapitre. com, 2017

    Chaos, Chapitre. com, 2018

    D’âme et de Mort, Chapitre. com, 2018

    À fleur de peau, Chapitre. com 2018

    La disparition, Chapitre. com 2018

    © Les Éditions Chapitre.com, 2019

    ISBN : 979-10-290-0975-4

    D’abord

    D’abord ce fut un cauchemar. Un rêve révoltant. Dont il fût impératif d’en sortir.

    Mon dieu que c’est pénible. Pénible de voir que nous nageons dans le noir du charbon du pétrole du goudron de cette absence de discernement qui crée cette séparation entre nous, nos solitudes malheureuses. Soit nous subissons et devons nous soumettre, soit nous infligeons et produisons du malheur. Au nom de ces dieux qui nous font défauts et images, que nous prenons comme bouée de sauvetage au lieu d’envisager le sauvetage de nos dieux.

    Le monde est très sectaire.

    Qui donc règne de nos jours, parmi ces déchirures ? Monophysites Monothélètes Filioque Schisme de Photios Schisme de Cérulaire Donatisme Grand schisme d’Orient Schisme anglican Réforme. Remarquable que toutes ces divisions furent l’objet de conflits politiques simultanément. Bases sur lesquelles notre monde repose…

    Certes la liste est loin d’être exhaustive, puisqu’il y eut aussi tous ces croyances considérées comme nulles, animisme, fétichisme, totémisme, naturalisme, new-âge. etc.

    C’est toujours l’autre qui est bafoué. Et au nom de sa religion, de ses croyances que nous pensons infondées, il est prié d’aller ailleurs, privé de place, de droit, de moyens de subsister sauf s’il se soumet. Et encore… Le plus souvent c’est au prix de sa mort, ou de son sacrifice qu’on lui donne droit de vivre.

    Le Christ n’est pas Homme à nous imposer la soumission à sa personne, mais Dieu nous demandant d’obéir à notre conscience, nous imposant la délivrance en quelque sorte. Ce qui est très pénible et très dangereux, parce que cela ne repose que sur nous-mêmes.

    Comme un équilibriste sur un fil n’a pas tellement le droit à l’erreur.

    Que sommes-nous donc ? Ou plus exactement que sommes-nous devenus ? Et que pourrions nous être sans Celui qui nous rendit de l’Être par delà nos mensonges, nos faiblesses et nos peurs ?

    PERDRE LE FIL

    Non, rien. Juste perdu le fil. Un fil, quelques mots et idées. Tout cela évaporé. Ce n’est pas important, me dis-je après coup. Je le reprendrai ailleurs. Curieux phénomène de la mémoire qui nous revient sans notre volonté. Pour passer à autre chose.

    Croire, avoir la foi c’est comme se sentir vivant. Cela ne se peut pas si l’on est enfermé{1}. Il y a bien des aspects relatifs à la vérité qui nous sont cachés, et engendrent une défiance, une perte de foi par conséquent. Tenus en otage mentalement, n’ayant pas les clefs de notre salut, ou de notre bonheur, nous succombons sous le poids des illusions, des leurres instaurés par des esprits qui se croient supérieurs qui dictent la conduite et les morales au monde. Quelque chose de très pernicieux dont nous peinons à nous défaire.

    Il en résulte des blocages situés au niveau des mots, des définitions, concepts et principes sur lesquels nous pourrions fonder notre vie. Malgré les imperfections obligatoires du contexte dans lequel nous nous tenons.

    Depuis le temps que la machine ou le système est en place il s’est considérablement affiné dans sa puissance pour soumettre les hommes et réduire la nature. Nous en mesurons aujourd’hui les effets délétères. Cette fuite en avant des armées, conflits et chocs, pollutions et disparitions des formes naturelles, remplacées par des automates.

    Nous en perdons notre humanité au nom de la raison scientifique, économique ou politique, des dogmes religieux ou athées. C’est un Tout. Soit tout bon, soit tout mauvais si nous n’arrivons pas à sauter le pas.

    Évidemment c’est alarmiste, à l’image des catastrophes qui purent nous détruire telle que Tchernobyl, mais qui n’eurent pas lieu, par chance. Pourquoi les hommes persistent alors dans ces voies, industries de mort, productions d’informations fausses ? Comme si le réel n’était qu’un fait comptable, financier, un fait de salaire, de dépenses, de dettes, ou de techniques prometteuses d’avenir.

    Non, un truc nous échappe dans cette relation que nous entretenons avec le Vivant. Celui-ci qui fut imagé par les Mythes, les Contes, Légendes, par la force des choses et la sagesse, le sens des prophéties, les témoignages de tous les temps, de la Parole qui nous fut délivrée. Vous connaissez tout cela. Ce n’est peut-être que le fil perdu momentanément, qui pose problème. Rupture dans cette chaîne discontinue. On la dit discrète.

    Entre parenthèses. Dieu est aussi méchant que Bon. Méchant non pour nous perdre, mais paradoxalement pour nous forcer à nous sauver en faisant appel à nos seules ressources. Et Bon, parce qu’il est bon. Cela peut peut-être heurter votre idée d’un Dieu exclusivement bon et miséricordieux. L’un n’empêche pas l’autre. Puisque la seule chose qui nous sauve c’est que nous soyons bons dieux nous-mêmes les uns pour les autres. Là, voyez, cette bonté ne règne pas encore parmi nous.

    UN SENTIMENT D’ABSURDITÉ

    Ça arrive. Envahissant, nous saisissant. L’impression qu’il ne reste rien, que tout vécu est évacué. Comme une épave échouée se décompose inexorablement. À ce moment là, tout est vain. Les mots, les œuvres, tout se trouve insignifiant. Certes, on peut encore voir les fleurs du printemps, entendre les oiseaux chanter, mais cela ne nous parle plus de la même façon qu’autrefois quand nous étions saisis par leur dimension merveilleuse immédiatement.

    Tout ceci se passe comme si lors d’un concert, lorsqu’un violoniste virtuose et extrêmement sensible vous touche dans la forme et dans les sens qu’il vous transmet, comme si c’était une aube, ou les douceurs d’un printemps, tout cela vous touchant à un certain niveau de votre intellect, mais n’arrivait pas au niveau des profondeurs les plus sombres qui vous accablent. Cela tient peut-être au corps affecté par ses propres poisons qui vous aveuglent et vous emprisonnent, ou ne révèlent que cette banale usure et l’épuisement à la suite de ces combats douteux contre les forces obscures, dont nous ne dirons pas qu’elles ne sont pas les nôtres, et servent en fin de compte à l’élaboration laborieuse et expérimentale des terres et autres boues nous formant.

    Les mots sont d’une extrême faiblesse, prise dans la griffe et dénuée des souffles chauds et de la mise en acte corporelle.

    Voyez, si nous savions véritablement ce que nous disons, nos corps pourraient en cet instant, à cette seconde, s’envoler, traverser toute ces matières illusoires, et se retrouver dans une pure transparence ou pure lumière hors de ce monde. Cela peut vous paraître incongru de vouloir que notre corps puisse se métamorphoser en lumière. Je ne dis pas que c’est nécessaire, je dis juste que cela se pourrait, s’il y avait en notre esprit une unité d’être retrouvée. Il n’y aurait plus cette même dualité opérant. Si on songe au réel, il apparaît que nous vivons déjà cette unité d’être, mais qu’elle gît de façon subconsciente quelque part, et que c’est possiblement cette distorsion qui nous mine, plus que ce nous croyons, et qui fait que nous nous penchons encore un peu pour ressusciter celui qui est mort en nous. Tout ceci est peut-être vrai. Cela ne tient également qu’aux relations que nous entretenons dans le monde, amitiés, amours, dons, pardons. Et à cette chance qui va et vient.

    Bienheureux Dionysos…

    Les origines spirituelles

    Il était commun aux humanités de placer l’origine dans un Esprit, ce qui n’est plus admis de nos jours la situant dans la matière.

    Possible que ni l’une ni l’autre ne soit effectivement justes, mais une combinaison des deux, voire de trois, d’un Univers infini. Voyons.

    CE MYTHE DE L’ANGE RÉVOLTÉ

    Ce n’est pas un mythe au sens de pensée chimérique, d’imagination délirante, de propos erroné. C’est notre histoire, celle dont nous n’avons plus mémoire. Mais comme rien ne peut s’effacer elle ressort par tous les bouts possibles. La révolte des anges ne se confond pas avec celle contre le prince de ce monde, qui serait la figure la plus appropriée pour décrire cet ange là, déchu, assoiffé de pouvoirs, jamais rassasié, prêt à tout pour dominer la matière et se tenir au sommet des puissances, sous tous les aspects de celles-ci, n’acceptant pas la banalité et l’ennui de l’humble condition.

    Alors ces hommes et ces femmes dans cette volonté de sortir vers quelque chose de grand et de fort, de plaisirs intenses et de jouissances sans limite qui leur donnent cette impression de transcendance juste, ne veulent rien céder des positions qu’ils occupent, ni voir le mal qu’ils engendrent dans le monde, trouvant toujours une raison à ces maux, qui deviennent normaux à leurs yeux. Ainsi des guerres et des violences des États, des injustices criantes affectant les populations écrasées sous leurs jougs et qui doivent se taire, et obéir à leurs plans, se contenter de ce qu’on leur laisse et de leur misère, de leur ignorance, de même que les croyances illusoires les tenant en esclavage.

    Ces pouvoirs fabriquent des jeux dangereux, épuisent la terre et privent les hommes plus faibles du droit à la connaissance et aux lumières. Infantilisation des hommes. Soumission obligée. Celui qui se lève est très vite exclu.

    La terre n’est pas leur terrain de jeu, à ces enfants-rois qui occupent adultes les devants de la scène et contraignent les autres au silence, au sommeil ou à ces formes d’abrutissement collectif.

    Heureusement ce coma n’est pas général. Il reste des anges parmi nous qui réveillent. Vous me direz, « Très bien, mais pour aller où, en fin du voyage ? »

    Si nous devions nous contenter d’une existence végétative, sans élévation, sans sortie vers des niveaux plus hauts, ou des plongées conscientes vers des profondeurs, explorer, découvrir, nous émerveiller et pouvoir être créateur à notre tour, être extasié devant la sublimité du Mystère,

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