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La légende oubliée: Le Cercle d'Éloan
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La légende oubliée: Le Cercle d'Éloan
Livre électronique206 pages2 heures

La légende oubliée: Le Cercle d'Éloan

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À propos de ce livre électronique

Sept jeunes.

Un été qui s'annonçait comme tous les autres.

Une légende oubliée depuis plus de huit cents ans…

Imaëlle, Maxime et leurs amis découvrent que les îles qu'ils croyaient si bien connaître cachent en fait une histoire dépassant les frontières de leur imagination : celle d'un peuple mystérieux, isolé du reste du monde, qui utilisait l'énergie d'un cristal, le Zéphir, pour acquérir de nouvelles connaissances et ainsi atteindre l'immortalité.

Mais un tel pouvoir n'a-t-il pas un prix à payer ? Un jour, le grand sage du village fit une effroyable prédiction : un terrible cataclysme menaçait la survie du peuple entier. La magnifique cité d'Eloan et les richesses inestimables qu'elle recelait étaient appelées à disparaître. Inévitablement.

De découverte en découverte, les adolescents développeront des dons spéciaux, de nouvelles facultés en lien avec d'anciens portails bien particuliers… Coïncidence ? Destin ? Une certitude demeure : ils ont été choisis pour accomplir une tâche essentielle qui changera à jamais le cours de leur vie…
LangueFrançais
ÉditeurDe Mortagne
Date de sortie10 oct. 2012
ISBN9782896621880
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    Aperçu du livre

    La légende oubliée - Carolyn Chouinard

    Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

    Chouinard, Carolyn

    Le Cercle d'Éloan

    L'ouvrage complet comprendra 3 v.

    Sommaire : t. 1. La légende oubliée.

    Pour enfants de 8 ans et plus.

    ISBN 978-2-89074-935-1 (v. 1)

    I. Titre. II. Titre: La légende oubliée.

    PS8605.H68C47 2010 jC843'.6 C2010-941021-1

    PS9605.H68C47 2010

    Édition

    Les Éditions de Mortagne

    Case postale 116

    Boucherville (Québec)

    J4B 5E6

    Tél. : (450) 641-2387

    Téléc. : (450) 655-6092

    Courriel : edm@editionsdemortagne.qc.ca

    Tous droits réservés

    Les Éditions de Mortagne

    © Ottawa 2012

    Dépôt légal

    Bibliothèque et Archives Canada

    Bibliothèque et Archives nationales du Québec

    Bibliothèque Nationale de France

    4e trimestre 2012

    Pour toutes questions

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    contactez-nous par courriel

    amfm@progression.net

    ISBN : 978-2-89662-188-0 (ePub)

    Imprimé ou produit au Canada

    Nous reconnaissons l'aide financière du gouvernement du Canada par l'entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) et celle du gouvernement du Québec par l'entremise de la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC) pour nos activités d'édition. Gouvernement du Québec – Programme de crédit d'impôt pour l'édition de livres – Gestion SODEC.

    Membre de l'Association nationale des éditeurs de livres (ANEL)

    Je dédie cette série

    à mes trois merveilleuses filles :

    Lora, Amélie et Audréanne.

    Ce premier tome

    est tout particulièrement pour toi, Lora.

    Le pouvoir de créer ta vie comme tu la désires

    se trouve à l'intérieur de toi.

    Je t'aime.

    -1-

    Le camping Le Phare

    J’avance prudemment dans un couloir sombre. Le collier que je porte au cou projette un éclat rose et éclaire le chemin devant moi. Je cherche depuis un bon moment déjà. Mais quoi ? Je ne saurais le dire. Dans l’étroit passage, je m’arrête un instant pour observer un losange sculpté dans la paroi. Je jurerais qu’il s’agit d’un cerf-volant puisque deux lignes perpendiculaires se rencontrent au centre de la figure géométrique. Je poursuis mon chemin et croise plusieurs corridors avant d’aboutir dans une salle au plafond voûté, où une immense pyramide de cristal émerge du sol. Mon collier change alors de couleur et devient rouge vif. Peut-être est-ce un avertissement ? Au moment où j’atteins le prisme, la terre se met à trembler. Les secousses se font de plus en plus violentes et plusieurs cailloux se détachent du plafond pour s’abattre autour de moi. Alors que je cherche un endroit où me cacher afin de me protéger, la voûte se fissure et un éclatant faisceau blanc illumine la pyramide, mettant fin au tremblement de terre de façon aussi soudaine qu’il avait commencé. Je remarque que des milliers de bulles multicolores flottent dans le corridor de lumière. Je me sens étrangement rassurée et protégée par leur scintillement. Au moment où j’entends une musique douce résonner dans la salle, les bulles éclatent une à une, jusqu’à ce que je me retrouve dans le noir et que l’inquiétude me gagne à nouveau...

    — Ima... Ima... Imaëlle !

    Son frère, qui venait d’entrer dans sa chambre, se dirigea vers la chaise berçante. Il s’empara des coussins qui y reposaient et les lança sur sa sœur afin de la réveiller.

    — Maman veut que tu viennes déjeuner. Ensuite, nous devons terminer nos valises et ranger nos chambres pour être ENFIN en vacances.

    Maxime, le frère jumeau d’Imaëlle, pour qui le mot « vacances » signifiait chalet, amis, fête et tennis, était très impatient de quitter la maison pour passer deux longs mois près de la plage et retrouver son ami Jacob.

    Depuis l’âge de sept ans, ils passaient tous leurs étés au camping Le Phare. Leurs parents avaient acheté un des chalets du site et ils prenaient toujours autant de plaisir à y retourner et à retrouver leurs amis.

    Maxime, qui souhaitait partir le plus tôt possible, voulait accélérer les choses en tirant sa sœur du lit.

    — Ouais... j’arrive... fit Imaëlle en se retournant et en s’enveloppant davantage dans les couvertures pour éviter la pluie de coussins qui la bombardaient.

    Elle n’avait aucune envie de se lever aussi tôt. Elle avait plutôt espéré savourer pleinement le premier matin de congé après la fin des classes en faisant la grasse matinée. Mais chaque été, son frère se réveillait dès les premières lueurs de l’aube, prêt à partir, et ses parents ne tardaient pas non plus à s’activer pour préparer l’incroyable quantité de bagages à emporter.

    N’ayant plus rien à lancer, Maxime entreprit de secouer le lit de sa sœur. Elle comprit qu’il n’abandonnerait pas et décida qu’il était temps pour elle de commencer sa journée.

    — C’est bon, c’est bon ! Je descends dans cinq minutes... SORS D’ICI !

    Ce fut au tour d’Imaëlle de jeter des coussins au jeune homme jusqu’à ce qu’il quitte sa chambre et referme la porte derrière lui.

    L’adolescente jeta un coup d’œil par la fenêtre et constata qu’il faisait magnifiquement beau pour cette première journée de vacances bien méritées. Elle en voulut un peu moins à son jumeau de l’avoir tirée du lit, puisqu’ils pourraient profiter de la journée ensoleillée au chalet.

    Elle enfila un confortable bermuda et un t-shirt, puis elle descendit l’escalier pour rejoindre ses parents.

    — Tu es réveillée, ma belle ? constata Rachèle, la mère d’Imaëlle. J’ai demandé à Max ne pas faire de bruit pour te laisser te reposer, mais tu le connais, chaque année c’est la même chose...

    — D’ailleurs, où est-il, mon frérot chéri ? demanda Imaëlle sur un ton de sarcasme. J’espère qu’il n’est pas retourné se coucher, sinon...

    — Tu sais combien il a hâte de partir au chalet, lui rappela son père. Il est déjà en train de mettre ses bagages dans la fourgonnette. Je crois que s’il avait son permis de conduire, il serait déjà parti et nous aurait laissés ici !

    Tout en mangeant ses céréales, Imaëlle tenta de se remémorer le rêve qu’elle faisait avant que son frère ne vienne la réveiller. Habituellement, dès qu’elle ouvrait les yeux, elle s’appliquait à inscrire les détails de ses songes les plus intéressants dans un carnet. Le réveil brutal auquel elle avait eu droit ce matin lui avait fait oublier d’accomplir cette routine que lui avait proposée Maria Sanchez, la propriétaire de la boutique ésotérique située non loin du camping. Cette femme ayant la faculté d’interpréter les rêves, elle avait demandé à Imaëlle, qui allait régulièrement la visiter, de les noter pour qu’elle puisse les analyser l’été suivant. Cependant, l’adolescente n’aurait pas à inscrire celui qu’elle avait fait ce matin, puisqu’il se trouvait déjà dans son calepin. C’était la troisième fois que la vision se répétait. Et toujours cette même fin inquiétante : Imaëlle pressentait un danger, mais était incapable d’en découvrir la source. Elle avait bien hâte de savoir quelle signification Maria lui donnerait...

    Sa valise prête, elle aida sa mère à mettre de l’ordre dans la maison pendant que son frère tournait en rond dans la cour, faisant quelques paniers de basketball au passage et demandant toutes les cinq minutes s’ils partaient bientôt.

    Installée sur la banquette arrière de la voiture avec Maxime et plusieurs bagages qui s’empilaient autour d’eux, Imaëlle regardait défiler le paysage si familier pour elle en pensant à sa meilleure amie, Zelma. Elle lui avait téléphoné la veille et sa copine avait confirmé son arrivée au camping en début d’après-midi. Imaëlle et Zelma avaient toutes les deux quinze ans. Malgré leur personnalité et leurs goûts très différents, elles étaient devenues inséparables depuis leur rencontre, cinq ans plus tôt. Même si elles n’habitaient pas la même ville et ne fréquentaient pas la même école, elles correspondaient régulièrement.

    L’été, les activités étaient très nombreuses sur le camping et les deux amies s’ennuyaient rarement. Elles passaient une bonne partie de leurs journées à la piscine, où Zelma adorait lézarder au soleil pendant qu’Imaëlle en profitait pour effectuer quelques longueurs. Le terrain de tennis arrivait en deuxième position des endroits les plus fréquentés du camping par Imaëlle. Ses adversaires habituels étaient son frère ou encore Thomas, un ami dont elle avait fait la connaissance l’an passé lors d’un tournoi où ils s’étaient affrontés en finale. Zelma les accompagnait, mais elle préférait de beaucoup les regarder jouer. Elle ne voyait pas l’intérêt de courir derrière une balle jaune pour se retrouver complètement détrempée.

    Zelma était petite comparée à Imaëlle, qui faisait au moins quinze centimètres de plus. Toujours vêtue d’une robe, de sandales et de lunettes de soleil qui s’agençaient parfaitement, elle pouvait passer des heures à coiffer ses longs cheveux blonds et à maquiller ses yeux bleus en amande. Chaque matin, Imaëlle n’allait pas la rejoindre avant neuf heures, sachant fort bien que sa camarade n’aurait pas fini de se pomponner. Cette coquetterie la faisait bien rire, elle qui ne prenait jamais plus de cinq minutes pour se préparer. Un élastique pour maintenir ses longs cheveux bruns faisait tout à fait l’affaire.

    Les bermudas, les shorts et les camisoles qu’elle aimait porter convenaient parfaitement aux sports qu’elle pratiquait régulièrement : tennis, volleyball de plage et vélo.

    — STOP ! ARRÊTE LA VOITURE ! cria subitement Maxime à son père, tirant Imaëlle de ses pensées.

    — Qu’est-ce qu... commença Sébastien en appliquant les freins à fond.

    Au même instant, un cheval brun passa au grand galop devant l’automobile. Si Maxime n’avait pas prévenu son père d’arrêter, il y aurait certainement eu collision.

    — Mais d’où sort-il, celui-là ? s’exclama Sébastien. Un cheval en liberté en plein village ! As-tu vu d’où il arrivait, Max ?

    — Non, non. Je n’ai rien vu.

    Le jeune homme, les sourcils froncés, semblait un peu bizarre.

    — À quoi penses-tu, Max ? demanda Imaëlle, son cœur n’ayant pas encore repris un rythme normal.

    — C’est étrange, vraiment étrange...

    — Qu’est-ce qui est étrange, mon chéri ? renchérit Rachèle. Je dirais plutôt que c’est une chance que tu aies aperçu le cheval !

    — Non, c’est justement ça qui est curieux. Je n’ai pas vu le cheval approcher, je ne regardais même pas dans cette direction lorsque j’ai crié de ralentir. J’observais la voiture de touristes devant nous qui avance à pas de tortue.

    — Heureusement que nous ne roulions pas trop vite ! Pour une fois, tu peux remercier les vacanciers, répliqua sa jumelle.

    — Vous n’allez peut-être pas me croire, mais j’ai vu ce qui allait se passer quelques secondes avant que le cheval arrive. Comme si je regardais un film au ralenti. Je l’ai vu qui sautait par-dessus la clôture d’une ferme pour ensuite se diriger vers la route principale.

    — C’est Maria qui va être ravie d’apprendre que tu pourras la remplacer à sa retraite en tant que voyant ! ricana sa sœur.

    — Les poules vont avoir des dents avant que je croie aux vertus thérapeutiques des cristaux ou encore aux prédictions faites à partir de feuilles de thé détrempées ! rétorqua Maxime.

    — C’est avec un jeu de cartes qu’elle prédit l’avenir, pas avec des feuilles de thé ! protesta Imaëlle.

    — Je prédis à ma chère sœur un été sans aucune journée d’école, très peu de victoires lorsqu’elle jouera au tennis contre son frère et... une passionnante histoire d’amour avec un beau grand jeune homme ! fit Maxime en imitant l’accent de madame Sanchez, dont la langue maternelle était l’espagnol.

    Ce faisant, il simula même un pendule qui tournait sous sa main droite.

    — Max ! éclata Imaëlle, agacée.

    — Assez, vous deux, coupa Rachèle. Même si vous avez une opinion tout à fait différente sur les dons que possède madame Sanchez, elle est très gentille et j’aime beaucoup sa boutique, qui renferme de vrais petits trésors. Même si tu dis le contraire, Maxime, tu passes quand même y faire un tour chaque été pour voir si elle n’a pas de nouvelles babioles intéressantes à vendre !

    — Hum... marmonna le jeune homme.

    Imaëlle le regardait avec un sourire de satisfaction.

    Elle reporta alors son attention sur le magnifique paysage qui s’offrait à elle. Cette région était composée d’une quinzaine d’îles rocheuses en partie boisées. Celles ayant les plus grandes superficies étaient habitées et portaient le nom d’une couleur. Un vrai petit coin de paradis pour les touristes fervents de randonnée pédestre et de kayak, qui venaient chaque année en grand nombre pour observer les forêts denses, la végétation luxuriante et les marais en fleurs. La piste cyclable sillonnait l’archipel sur plus d’une vingtaine de kilomètres, traversant d’une île à l’autre grâce aux nombreux ponts et passerelles qui facilitaient grandement les déplacements des insulaires. Par la glace, Imaëlle pouvait apercevoir un cycliste qui se dirigeait vers la marina, située dans l’île Blanche, tout près de la plage publique. Le parc d’attractions qui s’y élevait en saison estivale, constituait le lieu de rassemblement idéal pour de nombreux groupes de jeunes. Comme l’adolescente tentait d’apercevoir les montagnes russes, son père s’engagea sur le pont menant à l’île Bleue, placée tout au centre de l’archipel. Sur la droite, une roulotte proposait « La meilleure crème glacée des îles ». Imaëlle était bien d’accord avec le slogan, car elle s’y rendait plusieurs fois par été avec Zelma pour s’offrir une délicieuse gâterie. Un peu plus loin, une chapelle entourée d’une jolie clôture blanche apparaissait, à demi cachée derrière deux majestueux saules pleureurs. Ils traversèrent le pont donnant accès au camping Le Phare. La famille avait enfin atteint sa destination, l’île Jaune, située au nord de l’île Bleue. Quelques minutes plus tard, leur voiture bifurqua vers l’entrée du camping.

    — Qu’est-ce qui se passe ? demanda Imaëlle lorsque Sébastien traversa la barrière ouverte, rarement laissée sans surveillance.

    Plusieurs personnes étaient rassemblées autour d’une femme étendue par terre près de la piscine. Des gens couraient en direction opposée et l’inquiétude se lisait sur leur visage. Un ami de son père agitait la main pour qu’il arrête la voiture. Sébastien abaissa la fenêtre dès qu’il fut près de lui.

    — Bonjour,

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