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Fardeau
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Livre électronique97 pages1 heure

Fardeau

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À propos de ce livre électronique

Wanda et Faiza deux amies que tout semble opposer ; et pourtant ! Abandonnée dès son plus jeune âge par sa mère, Wanda est élevée par sa grand-mère, ses oncles et tantes ; mais son enfance est marquée par la violence et la maltraitance austère et rigide, semant la terreur, le doute et la peur dans le cur de la petite fille. De son côté, Faiza s'est retrouvée enceinte à l'âge de douze ans ; elle a pratiquement rejeté Ndang le garçon qu'elle a fini par mettre au monde et pour qui elle voue une haine viscérale inexpliquée. Jusqu'au jour où la vérité finit par éclater. Wanda et Faiza sont toutes les deux victimes d'une enfance volée et brisée par un terrible secret.
LangueFrançais
ÉditeurXlibris US
Date de sortie1 juil. 2021
ISBN9781664182516
Fardeau
Auteur

k. Faix

Jeune adulte passionnée d'écriture, K. Faix utilise cet art pour aider les enfants de tous âges à prendre confiance en eux en favorisant leur reconnaissance dans la société. De sa plume, elle décrit avec verve les ravages causés par l'abandon, le rejet et les abus de tous genres. Ravages criards dans une société où l'enfant est très souvent une victime muette, avec des devoirs mais dont les droits sont bafoués.

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    Fardeau - k. Faix

    Copyright © 2021 by k. Faix.

    All rights reserved. No part of this book may be reproduced or transmitted in any form or by any means, electronic or mechanical, including photocopying, recording, or by any information storage and retrieval system, without permission in writing from the copyright owner.

    This is a work of fiction. Names, characters, places and incidents either are the product of the author’s imagination or are used fictitiously, and any resemblance to any actual persons, living or dead, events, or locales is entirely coincidental.

    Any people depicted in stock imagery provided by Getty Images are models, and such images are being used for illustrative purposes only.

    Certain stock imagery © Getty Images.

    Rev. date: 06/28/2021

    Xlibris

    844-714-8691

    www.Xlibris.com

    832206

    Contents

    Prologue

    Chapitre 1

    Chapitre 2

    Chapitre 3

    Chapitre 4

    Chapitre 5

    Chapitre 6

    Chapitre 7

    Chapitre 8

    Chapitre 9

    Chapitre 10

    Chapitre 11

    Chapitre 12

    Chapitre 13

    Chapitre 14

    Chapitre 15

    Chapitre 16

    Chapitre 17

    Chapitre 18

    Chapitre 19

    Chapitre 20

    Prologue

    On pourrait penser que je suis minée en permanence par un mal inhabituel. Assise dans le taxi, je fronce les sourcils ; je suis pressée d’arriver à bon port. Il est 18h30 lorsque je descends à la Camair ; je me rue de l’autre côté de la route pour emprunter un des cars à destination de Soa.

    Je m’appelle Wanda Lobè, et je suis inscrite en 1ère année à l’université de Yaoundé II située justement au quartier Soa, une des banlieues de la ville de Yaoundé, au Cameroun. J’ai l’habitude de faire le même trajet, entre la maison et la route de la fac, surtout les week-ends. C’est une obligation pour moi de passer tous les week-ends en famille. Partagée entre le désir de me battre et d’abdiquer, je me retrouve coincée entre deux carrefours et dont je ne sais lequel emprunter.

    Ça fait une dizaine de minutes que je suis montée à bord de ce car qui roule à vive allure ; je me souviens encore du temps où ce tronçon reliant le quartier Eleveur à Soa faisait des victimes. Il y avait constamment des accidents de la circulation, faisant des dizaines ou des vingtaines de morts ; mais heureusement le temps et les choses se sont améliorés depuis quelques années.

    Mais… comme j’aurais aimée être happée brutalement par la mort et partir à tout jamais ! Cela me taraude souvent l’esprit, si bien que mes amis, mon entourage ont parfois tendance à me traiter de suicidaire…

    J’ai le sentiment d’être incomprise et d’être si maladroite. Même ma colocataire Lucie avec qui je me suis installée depuis plus d’un mois va dans le même sens. A peine arrivée, elle me fait déjà la remarque…

    -C’est comment ma belle ? On dirait que le week-end n’était pas rose. Tu as un de ces airs.

    -Laisse-moi pardon ! Je veux seulement dormir là où tu me vois.

    -Hey Raconte-moi non ?

    -Je suis fatiguée. Je suis partie depuis vendredi comme convenu, et j’ai trouvé qu’il y avait une de ces nazes réunions. Il fallait que je sois là pour les aider. Imagine ! Suis claquée !!! Je t’assure ! Il faut que je dorme tôt.

    -Hum !!! Je ne t’envie pas ma chère ! J’espère au moins que tu as pu réviser. On a contrôle continu demain hein ?

    -J’ai eu le temps ? J’ai passé tout ce week-end à bosser là-bas comme une malade ! J’ai mal partout. Même ce matin je nettoyais encore. C’est quoi qu’on a demain ?

    -Droit constitutionnel. Tu sais que le prof-là ne blague pas.

    -Je sais. Je vais me battre. Bon je vais me doucher et je me couche. Je n’ai envie de rien.

    -Ok ! Reposes-toi.

    Le regard de Lucie à mon égard incarne une sorte de pitié ; ce n’est pas ce j’ai voulu ; je n’ai jamais voulu vivre ainsi ; certes on ne choisit pas sa famille, et je suis obligée de faire avec. Lucie ne connaît qu’une infime partie de ma vie, surtout pas familiale ; encore que je ne lui ai pas tout dit ; j’ai préféré lui cacher la plus grosse partie, celle que je considère comme sale et si honteuse aux yeux de tous. Lucie ne me comprendrait pas, et même, je sais que Lucie porterait un jugement sur ma personne ; elle ne me verrait plus comme telle à ses yeux, et je préfère que les choses soient ainsi. Je lui donne l’impression d’être une autre ; et ça, ça m’arrange énormément.

    Mais je n’ai pas pu me reposer. Tellement j’ai le cœur lourd.

    -Lucie je vais marcher un peu.

    -Tu n’es plus fatiguée ?

    -Non ça va. J’ai besoin de marcher un peu.

    Notre appartement est à la cité des « Cocotiers » ; et pour y accéder plus facilement il faut longer une autre cité un peu plus huppée, « La roseraie » ; on l’appelle également la cité des bobo* (riches). En traversant, je suis tellement focalisée par mes problèmes de l’heure que je ne remarque pas la fille qui marche à reculons et qui vocifère au téléphone ; elle parle si fort ; elle gronde presque, au point de ne pas se rendre compte qu’elle risque de me heurter ; je fais donc tout pour l’éviter…

    -Je vous ai dit de me foutre la paix avec ça ! Je ne veux pas de ça ! Dit-elle. Et je ne veux surtout pas en parler !

    Trop tard… La fille en question me bouscule et finit par se confondre en excuses…

    -Ooooh !!! Pardon ! Je m’excuse ! Vraiment désolée ! Je… je… est-ce que tout va bien ? Dit-elle en bredouillant.

    -Ca va. Tout va bien. Lui dis-je un peu

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