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Sorties...ou l'autre porte
Sorties...ou l'autre porte
Sorties...ou l'autre porte
Livre électronique58 pages53 minutes

Sorties...ou l'autre porte

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À propos de ce livre électronique

Cet ouvrage est fait de trois nouvelles issues d'histoires vécues. Comme témoin de première main tant par les liens que les moments passés ensemble,vivre ces expériences a été plein de contradictions. Si la première a été une consequence assez logique,dans la seconde la surprise a été totale;alors que la troisième était comme un aurevoir. Je ne saurais dire si l'après coup de cela m'a laissé avec peu ou plus de certitude en tête. Mais ce dont je suis certain,c'est ma volonté de partager avec modestie ces experiences avec vous. Depuis ma position,j'ai vécu ceci: Ely aimait faire la fête et s'amuser avec les filles,Pat était à la recherche d'un avenir meilleur,tandis que papa était à la fin de son séjour sur terre. Tous ont traverse la porte de non retour... Cet ouvrage est en leur mémoire...

LangueFrançais
ÉditeurPambalain
Date de sortie21 oct. 2013
ISBN9781311052193
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    Aperçu du livre

    Sorties...ou l'autre porte - Pambalain

    Dimanche matin neuf heure trente minutes, je suis sorti de mon lit une heure avant pour reçevoir ma tante qui avait un soucis avec mes cousins. Puis tous deux allons nous joindre aux autres membres de la famille pour le petit déjeuner. Je me faisais une tasse de chocolat au lait, lorsque mon téléphone sonna. Je le pris pour répondre. Car j’avais reconnu le numéro de l’appelant , qui pourtant connaissant mes habitudes, savait que je ne prend pas d’appel le dimanche matin avant d’être revenu de la messe. À laquelle je ne manquais que pour une raison très sérieuse telle maladie ou autre cas de force majeur. Encore que même dans ces cas là j’y vais souvent en soirée. Il doit certainement avoir une assez bonne raison de m’appeler. Me dis-je alors.

    Je pris mon téléphone et répondis :

    -Allo Herman comment vas-tu ?

    -Je vais bien mais les nouvelles sont mauvaises, ajouta t-il ?

    -Comment cela ? Fis-je.

    -Ely est décédé hier nuit vers 22h45 à l’hôpital.

    -Ne me dis pas cela , donc le petit embelli que tu me signalais l’autre jour, n’était que le calme avant la tempête ?

    -Moi même je suis surpris que ce soit arrivé hier. Puisque vers 16h j’étais avec lui et nous nous étions promis de nous revoir dimanche soir ou lundi. Mais je viens de reçevoir la nouvelle, le temps de passer vérifier chez sa grande soeur à Cité-rouge et me voici qui t’appelle. Et lui de poursuivre Je vais call les autres que je n’ai pas encore pû joindre et puis on se verra.

    -Ok, mais là je suis sans voix mon frère.

    C’est comme si le temps s’était arreté à la nouvelle.

    Alors, l’humain prit le dessus. Une grande tristesse m’envahit à l’instant après que j’ai raccroché le téléphone.

    J’oubliais même que j’avais laissé du lait couler dans ma tasse, qui déborda, le lait ayant rempli les deux tiers de la tasse fit l’eau chaude se déverser sur la table sans m’en rendre compte.

    Je fis comme un retour sur plusieurs années en arrière. Le lycée où j’avais connu Ely en classe de quatrième. En fait même, c’était en classe de cinquième pour moi et quatrième pour lui que nous nous sommes rencontrés. Il va reprendre la classe de quatrième, je vais l’y rattraper et dès lors nous évoluerons ensemble dans les mêmes classes.

    Puis nous nous retrouverons voisins dans le même quartier. Car un soir que je suis allé rendre visite à ma mère comme souvent, je vais rencontrer Ely en sortant de chez maman, laquelle n’habitait pas avec nous sous le même toit. Nous passerons là plus de trente minutes à papoter sur certains souvenirs du lycée autant qu’à prendre les nouvelles de certains anciens camarades dont nous nous souvenions.

    Je revis Ely jeune garçon plein de succès auprès des jeunes filles de son âge pour des raisons que nous jeunes trouvons souvent très importantes: la belle paire de chaussure, le joli pullover, la jolie montre, la senteur parfumée à l’école, la belle casquette de baseball ou son beau blouson.

    Toutes ces choses, ce gars les avait et plus encore, il allait souvent en boîte de nuit(night club)à son jeune âge déjà. Ajoutons à cela qu’aucun nouveau film du box office projété dans une grande salle de cinéma de Yaoundé, n’avait de secret pour lui.

    Il se plaisait même parfois à reprendre, dans des conversations communes, des répliques de certains de ces films. N’en parlons pas de la musique. Excellent danseur de rap, smurf, et autre funk, Ely était tout cela et avait pour faire bref ce qu’il fallait y associer;assez d’argent de poche à son âge pour être branché.

    Au niveau de ses études ce n’était pas la grande forme. Mais toujours il avait les notes qu’il fallait pour aller en classe supérieure, quand il ne lui fallait pas passer par la phase rattrapage question d’ajuster ses notes.

    Ely était un beau jeune homme au teint clair et d’environ 1,80cm pour 85kg. Plein de vie et assez souvent souriant, la seule zone d’ombre de sa vie était son amour pour la fête et tout ce qui va avec.

    De quoi était-il décédé ? Pouvait-t-on se demander.

    Mais la réponse était bête néanmoins vraie.

    Il était décédé de suite de la longue maladie qui décime tant de jeunes gens en leur enlevant tout moyen de lutter contre les infections et autres germes pathogènes opportunistes.

    Très gentil et poli comme garçon, charmant et beau

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