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Créer ma vie !: 52 invitations créatives pour nourrir mon élan vital au fil des saisons
Créer ma vie !: 52 invitations créatives pour nourrir mon élan vital au fil des saisons
Créer ma vie !: 52 invitations créatives pour nourrir mon élan vital au fil des saisons
Livre électronique350 pages2 heures

Créer ma vie !: 52 invitations créatives pour nourrir mon élan vital au fil des saisons

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À propos de ce livre électronique

Notre créativité est la source de notre élan vital. Quand nous la perdons, nous le perdons aussi. Quand nous la retrouvons, nous retrouvons notre vitalité.
C’est ce que l’auteure a découvert pour sa propre vie et qu’elle souhaite partager avec nous.
D’abord en nous donnant des clés pour rentrer dans le monde de la créativité et découvrir qu’il est plus facilement accessible que nous ne le croyons. Ensuite en nous lançant 52 invitations à créer, rythmées par les saisons. C’est ici le retour des ciseaux à bouts ronds, des crayons, de la colle, de la peinture et de ces petits trucs qu’hier encore nous laissions au bord de la route : papiers froissés, bouts de laine, graines et boîtes en carton qui sont à nouveau la matière de notre inspiration et de nos rêves.
Et les transformations surgissent, chemin faisant : le livre, partenaire de route, nous offre une autorisation à devenir, redevenir ou tout simplement être créatif et nous accompagne vers une vie plus intense, plus vivante, qui se crée et se recrée au fil des saisons.
Chacune des propositions a été expérimentée : des retours sur ces expériences par celles et ceux qui les ont vécues se trouvent à la fin du livre.
LangueFrançais
Date de sortie31 oct. 2019
ISBN9791029010125
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    Aperçu du livre

    Créer ma vie ! - Isabelle Reboul

    cover.jpg

    Créer ma vie !

    Isabelle Reboul

    Créer ma vie !

    52 invitations créatives pour nourrir mon élan vital au fil des saisons

    Les Éditions Chapitre.com

    13, rue du Val de Marne 75013 Paris

    © Les Éditions Chapitre.com, 2019

    ISBN : 979-10-290-1012-5

    Préface

    L’acte de vivre est un acte de création. Foucault a dit : « le plus beau chef d’œuvre de l’homme, c’est certainement de créer sa vie ! ». C’est dire si notre pouvoir créatif est grand…

    Les taoïstes depuis des millénaires respectent le rythme des saisons dans leurs pratiques. Ils savent qu’à chaque saison correspond une couleur, une émotion, un goût, etc, qui traversent et bouleversent la vie des êtres humains.

    Créer, c’est mettre en mouvement ce que nous sommes réellement, bien au-delà de notre imagination, C’est agir notre vie, avec tous nos sens et dans tous les sens du terme. C’est, à chaque saison, en suivant notre créativité, devenir créateur de notre propre vie. C’est… le bonheur !

    Dans l’association Cœur vers Corps que j’ai fondée pour accompagner des familles dont un membre a le cancer, j’ai compris que rien ne procure plus de joie que la créativité dans l’instant présent.

    Se reconnecter à la nature et à la créativité est une bulle d’oxygène, une halte, une échappée, un voyage dans un autre monde… C’est enfin un incroyable médicament de ressourcement.

    Oubliés les soucis, les tracas, la maladie, bienvenue à la liberté, la découverte, la spontanéité, l’acte gratuit…

    Bienvenue à l’instant présent qui nous permet à chaque moment, à chaque saison de notre vie, d’aller vers un univers qui peut nous soutenir dans un quotidien compliqué.

    Aujourd’hui je sais à quel point revenir à la créativité dans l’instant présent peut permettre de soutenir une maladie telle que le cancer et transformer, peut-être, le regard que l’on a sur elle… A plus forte raison la créativité peut-elle améliorer nos vies sans attendre d’être malade pour en découvrir les bienfaits ! Elle nous sort d’un quotidien de « il faut » et de « je dois » pour entrer dans le monde de « j’ai envie », « je peux », où elle attend patiemment que nous la découvrions.

    Merci à Isabelle, femme sage, magicienne de l’instant présent et gardienne de sa valeur, guide attentive et passionnée par la créativité de la Vie, de nous guider pour permettre à notre créativité de décoller, de s’envoler pour aller découvrir des terres aux goûts inconnus et exaltants…

    Alors bon voyage !

    Sylvie Bocquet{1}

    Introduction

    Dans ce livre nous allons parler de créativité. Et pas de n’importe quelle créativité : nous allons parler de votre créativité ! Cela vous étonne, vous qui, peut-être, vous dites, comme tant d’autres « Je ne sais pas faire », « Je n’ai pas d’idées » ou « Je ne suis pas créatif » ? Vous qui, possiblement, ressentez cette incapacité comme une fatalité ou une frustration ? Vous qui parfois souffrez devant ce constat et devant les limites, les peurs, les freins qui bien souvent l’accompagnent et vous paralysent ?

    Oui, c’est bien à vous que je m’adresse et c’est bien de votre créativité dont je vais parler. De la vôtre… et de la mienne ! De la nôtre, finalement. Car il se pourrait bien que nos expériences, nos tentatives, nos réussites, nos échecs et nos histoires se rencontrent !

    Quand j’étais petite, j’étais très créative. J’inventais des déguisements de châtelaine du moyen-âge, de bretonne en sabots ou de Mary Poppins. Je fabriquais des cabanes dans les cyprès ou dans les bois avec de vieilles planches et des tissus. Je créais des recettes de cuisine, dont la plus célèbre était sans doute une crème de terre aux pétales de géranium et aux boules de cyprès. J’aménageais des lits et des placards pour les poupées dans des boîtes à chaussures et des cartons, avec des bouts de laine, de ruban, de tissu. Je montais des spectacles à partir de chants, de danses et de récits que j’aimais, j’écrivais des histoires… Seule ou avec d’autres, cousins, copains, amies, ma vie n’en finissait pas de s’inventer, de se créer.

    Et puis, comme beaucoup d’entre nous, je suis rentrée dans le rang. J’ai accepté de croire qu’il y avait des choses beaucoup plus importantes que cette énergie fantastique qui m’habitait. J’ai accepté de croire qu’il fallait remiser mes rêves, mon imagination et devenir sérieuse : plus question d’imaginer qu’un jour je monterai sur scène ou que je vivrai dans une maison fabriquée de mes mains. Tout alors est devenu sérieux : faire des études, travailler, mettre des enfants au monde, les élever, s’occuper des autres et même… aimer !

    Et en même temps que je devenais de plus en plus sérieuse, la fatigue s’emparait de moi. Au point qu’elle est devenue comme une seconde nature : devoir, sérieux et fatigue étaient désormais les trois piliers de mon existence. Parfois ma créativité venait me chatouiller (parce qu’elle n’était pas très heureuse de ce changement de régime) : elle m’entraînait dans un magasin d’articles de travaux manuels ou chez un marchand de tissus et là, je remplissais mon panier en jubilant et rêvant. Mais une fois rentrée chez moi, je n’arrivais plus à laisser ma créativité s’exprimer librement. Je restais des heures devant mes achats sans oser passer à l’action : j’avais peur de gâcher, de ne pas réussir si je laissais libre cours à mon inspiration. J’étais plutôt habile de mes mains, je savais coudre, bricoler, peindre, tricoter… mais je n’arrivais plus, comme quand j’étais petite, à créer sans modèle, à inventer juste pour le plaisir, en jouant, à me faire suffisamment confiance pour donner forme à ce que je voyais en imagination, sans crainte du résultat.

    Cela me rendait triste et frustrée. J’avais toujours des idées, mais la peur de ne pas réussir m’empêchait de les concrétiser, me freinait dans mon élan. Je la connaissais bien cette peur ! Elle arrivait une fois la phase d’excitation passée (« Je vais créer ! »), se mettait en travers de ma route et me faisait ranger tissus, peinture, perles et autres merveilles sans en avoir rien fait. Alors, moi aussi, je me suis mise à me dire : « Je n’ai pas d’idées », « Je ne suis pas créative », « Je suis nulle », « Je n’arriverai jamais à rien ». Peu à peu j’ai cru à ces affirmations. Je sentais en moi, jamais très loin, de la tristesse et de la colère. Mais je préférais ne pas les accueillir et les oublier en allant faire les courses ou du ménage. Plus j’essayais d’ignorer mes émotions, mes ressentis, mes rêves et mes envies, plus je me sentais mal. D’autant plus qu’il y avait une part de moi à laquelle je n’avais plus accès mais qui se souvenait parfaitement que je savais être autrement. C’était cette part qui me faisait battre le cœur quand je voyais de beaux tissus, quand je ramassais du bois flotté sur la plage, quand je collectionnais les vieux boutons ou récoltais rubans et bouts de laine. Je souffrais.

    Entre le devoir, le sérieux et la fatigue, je me suis gentiment éloignée de moi. Jusqu’au jour où… ça n’a plus marché ! Les fusibles ont lâché. Un matin, je n’ai pas pu sortir de mon lit. C’était comme si mes muscles et tous mes organes vitaux étaient tétanisés. La machine qui fonctionnait à coup de volonté depuis qu’elle avait perdu son carburant le plus efficace (une créativité spontanée et joyeuse), est tombée en panne. Il m’a fallu cette grosse panne pour comprendre que je m’étais fourvoyée et qu’en voulant être un bon petit soldat bien inséré dans la société, j’avais perdu mon identité, je m’étais coupée de mon essentiel : ma part vivante.

    Pourtant, je peux le dire aujourd’hui avec le recul : j’ai eu de la chance. Cette panne a été pour moi l’occasion d’une séance de rattrapage. Sur le moment, je m’en serais bien passé ! Mais après coup, cela m’a permis de constater que ce que nous sommes parfois se déforme, se camoufle ou s’enfouit au plus profond, mais ne disparait pas. Cela m’a aidée à comprendre que j’avais en moi tout ce qu’il fallait pour vivre une vie qui soit tout simplement ma vie et que je n’avais donc pas besoin de m’épuiser pour essayer d’être autrement. Cette panne, finalement, a été la bienvenue. Elle m’a obligée à regarder ma vie, mon travail et à comprendre que si je voulais rester vivante, la seule solution était de changer un certain nombre de choses ! Des choses pratiques, comme mon travail, mais aussi des choses plus intérieures, comme ma vision du monde et de la vie.

    Alors j’ai commencé à m’intéresser aux gens créatifs. Je me souviens d’une rencontre avec une femme qui donnait des ateliers de peinture dans un centre de cure thermale et qui avait mis au point une méthode pour permettre aux néophytes de prendre du plaisir à s’exprimer et à retrouver des sensations. Il s’agissait de peindre directement avec un doigt trempé dans la peinture, en partant du centre de la toile. En rentrant chez moi, j’ai sorti une petite toile achetée un jour où ma créativité refoulée m’avait conduite dans un magasin de beaux-arts, j’ai déterré des vieux pots de peinture, j’ai respiré, trempé mon doigt dans la peinture et l’ai laissé se déplacer sur la toile en étant juste dans la sensation et le plaisir. Je n’avais aucun but. Je ne savais pas à quoi ça ressemblerait. Pour la première fois depuis longtemps, je me fichais du résultat. Je redécouvrais la joie de jouer avec la peinture et mes doigts. Quand j’ai eu fini, j’ai ressenti une joyeuse surprise : ce qui était né, par hasard, de cette première séance de retrouvailles, c’était le dessin d’une fille qui chevauche une drôle de vague et qui s’envole… Cette peinture et son dessin malgré moi m’ont été d’un grand réconfort et ont marqué le début d’une nouvelle ère !

    La rencontre (en direct ou à travers leurs livres) de personnes qui avaient elles-mêmes vécu le chemin de perte et de retrouvailles avec leur part créative et vivante, la mise en œuvre de ce qu’elles proposaient, m’ont permis, pas après pas, de ré-apprivoiser ma créativité. J’étais assoiffée de participer à des stages et à des cours de chant. De chanter en chorale, de peindre, de coller, d’écrire. J’ai suivi pendant 12 semaines le programme proposé par Julia Cameron dans son livre Libérez votre créativité{2}. J’ai recommencé à danser. Et petit à petit j’ai renoué avec ce qui est essentiel pour moi. Petit à petit j’ai repris la barre et je me suis dirigée vers plus de vie, vers plus de moi. Ce moi qui ne se définit plus (ou plus seulement ou plus tout le temps… car le chemin est quand même long !) par « être conforme à ce que je crois que les autres attendent de moi » mais par « être disponible à ce que la vie attend de moi et accepter d’être une personne singulière ».

    J’ai alors retrouvé la sensation d’être plus en harmonie avec moi et avec les autres. Je me suis surprise à rire pour rien, à chanter spontanément, à profiter de la vie, à prendre mon temps, à ne plus remplir mon agenda de soi-disant obligations qui m’évitaient de me retrouver en tête à tête avec moi-même. J’ai enfin appris à oser ne rien faire, à rêver… et j’ai découvert que je m’entendais bien avec moi !

    J’ai alors décidé de me former pour accompagner, à travers le processus créatif, ceux qui, eux aussi, souffrent de s’être perdus, ceux qui ne savent plus comment contacter le vivant en eux, ceux qui ne trouvent plus de sens à leur vie, ceux qui se désespèrent de ne pas être créatifs, ceux qui sont dans un passage crucial où ils sentent qu’ils ne peuvent plus continuer comme avant. Et ce que j’observe chez les personnes que j’accompagne vient confirmer ce que j’ai vécu moi-même : c’est tellement dommage que nous nous privions d’une part essentielle de notre vie en croyant que nous ne sommes pas créatifs et en ayant peur d’oser l’être ! C’est tellement incroyable de faire l’expérience qu’en retrouvant en nous la source de la créativité nous nous ouvrons à de nouveaux espaces, à une nouvelle qualité d’être, à une énergie insoupçonnée !

    Ce constat et cette découverte, j’ai eu envie de les partager avec vous en imaginant ce livre comme un compagnonnage : le compagnonnage de quelqu’un qui a fait le chemin, juste un peu avant vous.

    Ensemble nous allons d’abord comprendre comment fonctionne la créativité en nous appuyant sur la métaphore des saisons. Nous débusquerons les freins, les blocages, les peurs qui peuvent se mettre en travers de sa route et nous nous donnerons quelques aides pour ré-apprivoiser notre créativité.

    Ensuite, de façon simple et ludique, nous reprendrons contact avec cette source fondamentale, à travers 52 invitations à créer, rythmées par les saisons. Certains suivront ces invitations dans l’ordre proposé, d’autres y glaneront au gré de leur inspiration. Elles accompagneront les uns pendant une année, les autres pendant quelques semaines, quelques mois ou plusieurs années… au rythme des saisons du calendrier ou de vos saisons intérieures, en suivant vos besoins, vos envies, votre disponibilité et votre créativité.

    Certains liront les réflexions sur la créativité avant de se mettre à créer. D’autres après ou pendant. Certains ne les liront pas. D’autres ne liront que ça : ce livre est pour vous, à vous, je vous invite à jouer avec, comme il vous plaira !

    Je forme le vœu que ce compagnonnage aide votre créativité à trouver en vous son chemin et sa forme d’expression privilégiée et qu’ainsi elle devienne pour vous un puissant carburant qui rende votre vie plus fluide, plus légère, plus libre et plus joyeuse. En un mot : créative, et qu’ainsi, vous fassiez l’expérience d’une vie pleine de vie !

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