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Tranches de Vie
Tranches de Vie
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Livre électronique140 pages1 heure

Tranches de Vie

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À propos de ce livre électronique

Tous les thèmes traités à travers ces nouvelles font partie intégrante de la vie. Ces histoires, sont totalement inventées. Toute ressemblance avec une personne existante serait fortuite. Je me suis beaucoup inspirée des gens, lorsque, pour des raisons professionnelles, j’ai dû emprunter les transports en commun. J’ai observé, écouté les personnes. Les comportements sont tous différents, face à une situation identique. Par exemple, une personne en bouscule une autre dans le métro : excuses, indifférence, sourire, grognements, tics nerveux, re-bousculade … Derrière ces visages, derrière ces réactions se cachent des êtres vivants ayant tous une histoire différente. Leur réaction provient-elle de leur vie privée, de leur vie professionnelle, d’un antécédent éducatif ou encore génétique ? Il y a toujours une explication. Si vous la trouvez, vous comprenez et ne réagissez donc plus de la même manière. Mais ces rencontres fugaces ne permettent pas tant d’analyse. A contrario, dans votre vie privée vous pouvez tentez cette analyse pour comprendre vos proches et ne pas avoir de réactions inappropriées, parfois blessantes, voire même entraînant des effets secondaires irréversibles. Regardez autour de vous et apprenez à parler, à écouter … entendre ne suffit pas ! L’espèce humaine est si riche de tout …..
LangueFrançais
Date de sortie26 mars 2013
ISBN9782312009179
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    Aperçu du livre

    Tranches de Vie - Caroline Charlotte

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    Tranches de Vie

    Caroline Charlotte

    Tranches de Vie

    img1.jpg

    LES ÉDITIONS DU NET

    22, rue Édouard Nieuport 92150 Suresnes

    Tous les thèmes traités à travers ces nouvelles font partie intégrante de la vie. Ces histoires, sont totalement inventées. Toute ressemblance avec une personne existante serait fortuite.

    J’ai observé, écouté les personnes. Les comportements sont tous différents, face à une situation identique. Par exemple, une personne en bouscule une autre dans le métro : excuses, indifférence, sourire, grognements, tics nerveux, re-bousculade.

    Derrière ces visages, derrière ces réactions se cachent des êtres vivants ayant tous une histoire différente.

    Leur réaction provient-elle de leur vie privée, de leur vie professionnelle, d’un antécédent éducatif ou encore génétique ?

    Il y a toujours une explication. Si vous la trouvez, vous comprenez et ne réagissez donc plus de la même manière.

    Mais ces rencontres fugaces ne permettent pas tant d’analyse. A contrario, dans votre vie privée vous pouvez tentez cette analyse pour comprendre vos proches et ne pas avoir de réactions inappropriées, parfois blessantes, voire même entraînant des effets secondaires irréversibles.

    Regardez autour de vous et apprenez à parler, à écouter… entendre ne suffit pas !

    L’espèce humaine est si riche de tout….

    © Les Éditions du Net, 2013

    ISBN : 978-2-312-00917-9

    Prologue

    Comment faire disparaître de vieux démons ? Elle était angoissée et torturée par certains évènements de sa vie et se posait toujours la question de savoir pourquoi et comment ?

    Elle parlait beaucoup avec ses amies, se délectait des après midis volées de temps en temps. Ces après midis consacrées aux bavardages anodins et amicaux étaient son jardin secret.

    Son travail lui prenait beaucoup de temps, beaucoup d’énergie aussi. Mariée jeune, mère jeune, active jeune, elle n’avait pas vu le temps passer.

    Un matin d’été, très tôt levée, alors qu’elle arrosait son jardin, elle tendait l’oreille croyant entendre un « maman ». Impossible chez elle, les enfants avaient si vite grandit… Ils n’étaient plus là. Chacun d’eux avait pris son envol et c’était aujourd’hui qu’elle s’en apercevait. Mais alors elle avait donc vieilli ?

    Retour vers le passé, combien 20 ans, 30 ans, 40 ans ? Impossible, pas aussi longtemps, bientôt 60 ans ! Le calcul était vite fait, oui c’était bien ça. Qu’est-ce qui la gênait tant ? L’embonpoint arrivé subitement ? Les lunettes que l’on recherche activement alors qu’elles sont sur votre nez ? La solitude à deux ? L’envie d’être à nouveau insouciante ?

    Rien de tout cela en fait, seulement quelques démons qui revenaient à la surface le temps de lui faire prendre conscience que les années avaient défilé sans qu’elle ne les voie.

    Et pourtant elle avait mis tant d’ardeur à les oublier, travailler sans fin, élever sa ribambelle d’enfants, tenir sa maison, recevoir ses amis, la vie défilait si vite qu’elle avait réussi à oublier.

    Et voilà que le temps lui redonnait le temps de penser. La surcharge de travail qu’elle s’imposait ne guérissait pas tout. Femme active, elle avait mis un point d’honneur à réussir sa vie personnelle et professionnelle.

    La chance, elle le reconnaissait, était d’avoir un époux des plus patients. La maison pas toujours tenue correctement, des repas préparés à grande vitesse laissant une large place aux sacro saintes pâtes tant adorées de ses chérubins, ce qui lui rendait bien service, des dîners entre amis toujours « à la bonne franquette » sous peine de se voir découverte comme étant une piètre cuisinière.

    Elle arrosait ses fleurs et pensait que la vie l’avait comblée. Souvent elle écrivait, l’écriture, son exutoire ! Elle savait si bien le raconter à ses amis. Elle les voyait alors reprendre leur sourire, mais elle…. Elle avait envie, elle avait des envies de vivre.

    Il lui fallait absolument écrire, écrire et encore écrire. Sa tête était pleine d’histoires qu’elle avait envie de raconter. Elle arrêta son arrosage et se précipita dans sa maison.

    L’ordinateur n’était jamais loin, toujours branché, prêt à l’emploi… comme elle ! Dans sa maison tout lui ressemblait. Un certain laxisme organisé, un style des années 60/70 mais hétéroclite de par la composition de son mobilier.

    Tout ce qu’elle possédait n’était que « coup de cœur ». Elle était d’un naturel sentimental.

    Pas question d’avoir un intérieur digne des photos sur papier glacé. Elle aurait adoré avoir un intérieur style « maison et déco » mais ne pouvait s’y résoudre. Tout achat était dicté par une émotion, pas par la raison.

    L’émotion était sa ligne de conduite. Elle était émotive, beaucoup trop, heureusement les années l’avaient quelque peu calmée. Les rencontres au gré de sa vie l’avaient assagie.

    Les amitiés nouvelles, parcours de vie divers et variés étaient source d’inspiration.

    Des amitiés de passage, telle la vague qui arrive déferlante sur sa vie et qui repart aussi vite emportant avec elle des grains de souvenirs.

    Alors elle reprit sa place devant son ordinateur et se remit à écrire…

    Le banc de l’école

    La « copine mère au foyer » si vivace à ranger sa maison pour attendre calmement mari et enfants. Elle adorait la peinture, la lecture et la musique, principalement le piano. Elle aimait tout ce qui était art et ne se privait d’aucun achat lors de ses escapades chez les antiquaires.

    Un jour, elle avait rencontré un homme à la terrasse d’un café alors qu’elle allait se désaltérer, il était artiste peintre. Elle adorait l’écouter raconter sa vie aussi décousue que son lamentable jean. Elle ne portait que des jeans, son vêtement préféré. Chez elle, elle se promenait pieds nus, souvent simplement vêtue d’un jean et d’une chemise. Elle laissait pendre ses longs cheveux châtains sauf quand elle était occupée. C’est ainsi qu’elle se sentait bien dans sa peau.

    Pour elle, l’habit était subjectif, mais chaque matin, elle était toujours la première levée afin de se préparer. Jamais son mari ou l’un de ses enfants ne l’avaient surprise en robe de chambre.

    Elle préparait la table du petit déjeuner, la garnissait avec plaisir tant en nombre de variétés de victuailles que de décoration.

    Chaque matin des fleurs y étaient disposées, jamais les mêmes, des fleurs fraîchement cueillies l’été ou des fleurs artificielles l’hiver.

    Lorsque tout était prêt elle allait délicatement réveiller ses chérubins d’un léger baiser déposé sur leur front. Leurs narines frémissaient à l’odeur du lait chaud et du pain grillé. Ils s’asseyaient alors autour de la table de la salle à manger et encore endormis attrapaient la tartine préparée par maman.

    Papa arrivait toujours tout beau dans son costume bleu marine, sans sa cravate qu’il avait pour habitude de laisser dans sa voiture. Il prenait son café et son jus d’orange, embrassait femme et enfants et se précipitait à son travail. Maman prenait place et regardait s’éveiller tout doucement ce petit monde en buvant tranquillement son deuxième café de la matinée.

    Puis sitôt le premier repas de la journée disparu, les enfants éveillés commençaient à s’agiter, discutant de leur journée à venir. Passage à la salle de bain oblige, habillage et départ. Les enfants avaient leur cartable sur le dos, Maman veillait à ce que rien ne soit oublié, une caresse au chien, au chat et tout le petit monde grimpait impatiemment dans la voiture pour rejoindre l’école.

    Ultime recommandation maternelle, ultime bisous et « envolée de moineaux » dans des éclats de rire.

    Maman repartait amputée ! Chaque matin était identique, elle n’aimait pas quitter ses enfants et pourtant il fallait se faire une raison, tôt ou tard ils étaient destinés à s’envoler et mener leur propre vie.

    Le coin de la rue tournée elle préparait mentalement sa matinée : rangement, ménage, préparation du déjeuner. La matinée était toujours trop courte, il fallait être à la sortie de l’école au moins trente minutes avant l’heure de la sonnerie.

    Sur le banc de l’école une autre maman attendait aussi. Elles étaient deux toujours en avance, étaient assise l’une à côté de l’autre mais ne se parlaient pas.

    Et puis les enfants arrivaient heureux de retrouver leurs mères respectives. Chacune repartait écoutant piailler joyeusement ses petits affamés. Le déjeuner était rapidement pris car Maman tenait à un moment de détente avant qu’ils ne retournent en classe. D’aucun lisait ou reprenait sa construction de legos ou encore faisait un câlin à Maman, sublime instant de détente et de réconfort.

    L’après midi Maman se la réservait, jouant ses gammes, visitant les antiquaires ou flânant tout simplement, prenant même le temps de s’asseoir à la terrasse d’un café pour regarder les gens bouger, rire, s’embrasser.

    L’après midi Maman se la réservait, jouant ses gammes, visitant les antiquaires ou flânant tout simplement, prenant même le temps de s’asseoir à la terrasse d’un café pour regarder les gens bouger, rire, s’embrasser.

    C’est ce jour là qu’elle avait rencontré l’artiste peintre ! Il s’était assis à sa table sans rien demander et avait entamé une conversation, seul comme s’il se parlait à lui-même.

    Il admirait le paysage, commentant chaque passage d’un léger nuage, mixant les couleurs que lui seul voyait et Maman regardait dans cette direction et voyait aussi les prétendues couleurs.

    Alors le dialogue commençait. Ils échangeaient sur leurs émotions picturales.

    Elle se régalait. L’Homme, lui, ne lui tenait jamais ce genre de propos, homme d’affaire, seul tout ce qui était concret et réaliste n’avait de valeur à ses yeux. Elle l’avait bien compris et ne tentait plus ce genre d’échange avec lui. Mais là, elle exultait, se lâchait et partageait sans se soucier de son interlocuteur. Elle avait trouvé un ami de passage. Le temps filait à toute allure mais la conversation ne leur semblait pas terminée.

    Alors, simplement ils se donnaient rendez vous le lendemain, même heure, même terrasse.

    Elle repartait légère, il lui semblait avoir perdu quelques années. L’heure de la sortie des classes approchait et pas question de ne pas être installée sur « son banc » au moins une demie heure avant que la sonnerie ne retentisse.

    Puis sa marmaille arrivait, au compte-goutte, et trois petites

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