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Semaine de canicule à Tours: Polar
Semaine de canicule à Tours: Polar
Semaine de canicule à Tours: Polar
Livre électronique179 pages2 heures

Semaine de canicule à Tours: Polar

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À propos de ce livre électronique

Alors qu'un notable de Tours est retrouvé mort, Josselin Maroni est nommé directeur de l'enquête par la capitaine Bertaut, ce qui n'est pas au goût du commissaire Albert Dumont...

Un chaud dimanche après-midi de juin, un notable tourangeau est retrouvé assassiné dans sa cuisine. La capitaine Émilienne Bertaut, chef de groupe de la brigade départementale de police judiciaire du commissariat de Tours, nomme le brigadier major Josselin Maroni, dit Joss, directeur de l’enquête. Le commissaire Albert Dumont n’apprécie pas ce choix, il trouve Joss trop marginal : « Vous avez vu sa dégaine !... Pour infiltrer les quartiers chauds de Marseille c’était certainement parfait, mais pour aller enquêter dans la bourgeoisie tourangelle c’est complètement déplacé !... En plus c’est un solitaire ! » La capitaine, qui connaît les valeurs de Joss, parvient à l’imposer au boss. Au cours de cette enquête, elle va assister à la métamorphose de son protégé.

Dévorez les pages de ce polar tourangeau pleines de la chaleur étouffante d'un mois de juin et suivez l'évolution du brigadier Joss, tant dans ses recherches autour du meurtre que dans son intégration au sein de la brigade départementale du commissariat.

EXTRAIT

— Il ne répond pas !… Ce n’est pas normal, il a dû lui arriver quelque chose !
La panique avait remplacé l’anxiété. Arlette se retourna vers son mari avec un regard suppliant, elle espérait qu’il se remue et prenne une initiative. Raymond leva les yeux et s’aperçut de la détresse de son épouse. Il posa sa revue, regarda sa montre et constata qu’Arlette avait raison : Henri aurait dû être là depuis un bon moment. L’inquiétude de sa femme le gagna brusquement. Il se leva.
— On va aller au-devant de lui !… Il n’y a pas trente-six façons pour venir de chez lui à chez nous. On va forcément le croiser en chemin !
Henri Moustier habitait rue Jehan-Fouquet, dans le quartier résidentiel des Prébendes au centre de Tours. Le couple Fréon demeurait rue Georges-Delpérier, une rue excentrée du secteur commercial des Halles. Les deux artères débouchaient de chaque côté du boulevard Béranger, traversant du levant au couchant le centre ouest de la ville. L’itinéraire le plus court et le plus direct, pour aller de l’une à l’autre, empruntait le boulevard sur la moitié de sa longueur.
Avant de suivre son mari, Arlette prit soin de récupérer, dans un tiroir fourre-tout d’un des meubles de sa cuisine, le double des clefs de la maison d’Henri. Elle les glissa dans sa poche.
Dès qu’ils posèrent le pied sur le trottoir, la chaleur lourde et suffocante accabla le couple de retraités. La rue croulait sous un soleil brûlant. Après une centaine de mètres de marche, ils furent moites de transpiration. Ils durent s’éponger le visage en arrivant sur le boulevard Béranger et regrettèrent de ne pas avoir pris de chapeau. Il y avait peu de monde dans les rues, à cette heure-ci les gens devaient déjeuner.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Gilles Martin est né à Paris en 1952, mais vit en Touraine depuis une quarantaine d’années. Parfait autodidacte, après dix ans passés dans un bureau d’études spécialisé dans la protection incendie, il fait carrière dans l’industrie du bois. Il devient le responsable en approvisionnement de grumes de peuplier des différentes usines d’un important groupe leader dans l’emballage fromager, avant de terminer sa vie professionnelle comme diagnostiqueur immobilier. À la retraite, il se lance dans l’écriture de romans policiers. En 2015, il est le lauréat du concours Mon premier manuscrit du Chapiteau du Livre de Saint-Cyr-sur-Loire.
LangueFrançais
Date de sortie30 mai 2019
ISBN9791035304607
Semaine de canicule à Tours: Polar

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    Aperçu du livre

    Semaine de canicule à Tours - Gilles Martin

    Semaine de canicule

    à tours

    Collection dirigée par Thierry Lucas

    © 2018 – – 79260 La Crèche

    Tous droits réservés pour tous pays

    Gilles MARTIN

    semaine de canicule

    à tours

    Chapitre 1

    Dimanche 28 juin

    Par cette chaude matinée, la demeure d’Henri Moustier baignait dans un profond silence, aucune activité ne venait en perturber la sérénité. Il n’y avait pas plus de mouvement dans le petit jardin d’agrément situé à l’arrière, à l’abri des regards de la rue. Bzzzzzzzz !… Dix heures venaient de sonner à la pendule du salon, quand la première Calliphora Vicina avec sa barbe noire, son corps velu et son abdomen aux reflets bleu métallique apparut. Elle survola le jardinet en tous sens, passant au-dessus des arbustes les plus hauts. Elle se rapprocha du mur de la bâtisse, effleurant les pierres de tuffeau blanc. Elle scruta les ouvertures du premier étage, semblant chercher un passage. Toutes les fenêtres étant closes, elle descendit vers le sol et recommença son inspection. Le soleil brillait de tous ses éclats, il envahissait le jardin et inondait la façade arrière de la demeure bourgeoise. Sur la petite terrasse dominant les divers massifs d’arbrisseaux, une porte-fenêtre était grande ouverte. Les rayons du soleil y pénétraient inondant la moitié de la cuisine. Sans aucune hésitation la grosse mouche pénétra à l’intérieur de la maison, elle fit le tour de la pièce et trouva sans difficulté ce qui l’avait attirée. Elle venait de faire un vol de plusieurs centaines de mètres uniquement guidée par son système olfactif. Elle fût rapidement rejointe par d’autres congénères ; après quelques minutes, elles étaient une dizaine à virevolter et à se poser sur leur objectif, sans jamais se toucher. L’air était sec, brûlant et étouffant. Toutes les meilleures conditions étaient réunies pour celles d’entre-elles qui étaient gravides ; elles purent sans attendre commencer à pondre. Quelques Musca Domestiqua les rejoignirent mais elles gardèrent leurs distances. Elles respectaient leurs cousines beaucoup plus grosses et leur laissaient les meilleures places. Bzzzzzzzz !…

    Depuis une dizaine de jours, le soleil et la chaleur régnaient en maître sur toute l’Europe. L’été tant attendu était subitement apparu, surprenant les hommes et la nature. Toutes les cartes météorologiques flamboyaient de jaune, aucun nuage ne les souillait. Partout le mercure dépassait allégrement les trente degrés, des records de température étaient battus aux quatre coins de la France.

    Débordant au nord sur le coteau de Saint Symphorien et au sud, sur celui du quartier de Montjoyeux et du parc Grandmont, s’étalant sur la plaine alluviale entre le Cher et la Loire, non loin de la confluence des deux fleuves, la ville de Tours n’échappait pas à cette règle. Sous le pont Wilson, aussi nommé « Pont de Pierre » par les Tourangeaux de souche, le lit de la Loire avait fondu comme neige au soleil. Il laissait apparaître des bancs de sable entièrement remodelés par le tumultueux courant hivernal du fleuve. Les flots qui pendant tous ces derniers mois en éclaboussaient les quatorze piles, n’en baignaient plus que les pieds de cinq d’entre elles. Le Cher, cernant la capitale de la Touraine par le sud, était dans le même état. Un air chaud et étouffant régnait sur toutes les artères de la ville. Les trottoirs et les chaussées, chauffés pendant la journée par les brûlants rayons du soleil, n’avaient pas le temps de refroidir durant les courtes nuits.

    Comme pratiquement tous les dimanches midi, Raymond et Arlette Fréon, nouveaux octogénaires, attendaient leur beau-frère Henri Moustier pour déjeuner. Cela faisait quatre ans que ce repas dominical était devenu une tradition, depuis le décès de la femme d’Henri, sœur cadette d’Arlette. Cet intime instant était aussi sacré pour le vieux couple que pour le pauvre Henri. Leurs enfants ayant migré vers d’autres lieux, ils formaient à eux trois, le seul noyau familial demeurant à Tours.

    Les volets clos des fenêtres exposées au sud et le bon fonctionnement de la climatisation, installée l’automne précédent, permettaient à l’appartement des Fréon de baigner dans une température agréable. La préparation du repas était terminée depuis un bon moment. Arlette, petite femme encore très active malgré son âge, était toujours en mouvement. Elle venait d’achever de mettre la table et ne savait plus quoi entreprendre. Elle regarda sa montre, son geste trahissait son impatience et une certaine anxiété se lisait sur son visage.

    — Il est plus de treize heures ! D’habitude il est toujours là avant midi. Que fait-il ?… Avec cette chaleur, pourvu qu’il n’ait pas fait un malaise !

    — Hier il devait aller passer la journée à la Pinsonnière. Il doit faire plus frais au bord de la Loire, à l’ombre des saules, qu’en ville ! Il a peut-être dormi là-bas ?… Tu sais bien que quand il est avec ses vieux copains Pierre et Charles le temps ne compte plus !

    Raymond, blasé par l’agitation permanente de son épouse, avait répondu sans lever les yeux du magazine qu’il était en train de lire. Confortablement installé dans un fauteuil, il n’avait pas bougé le petit doigt. Voyant qu’elle n’attirerait pas l’attention de son mari, Arlette se dirigea vers le téléphone, elle allait prendre les choses en main.

    — Je vais l’appeler !

    Elle composa le numéro du domicile de son beau-frère, elle le connaissait par cœur. Elle laissa défiler les sonneries jusqu’à ce que l’annonce du répondeur, l’invitant à laisser un message, se mette en marche. Énervée de ne pas avoir obtenu Henri, elle raccrocha rageusement. Son attitude laissait apparaître son anxiété grandissante. Elle rechercha dans son agenda le numéro du portable de son beau-frère, qu’elle avait plus de mal à mémoriser. Elle le composa d’une main tremblante. Son appel n’eut pas plus de succès que le précédent.

    — Il ne répond pas !… Ce n’est pas normal, il a dû lui arriver quelque chose !

    La panique avait remplacé l’anxiété. Arlette se retourna vers son mari avec un regard suppliant, elle espérait qu’il se remue et prenne une initiative. Raymond leva les yeux et s’aperçut de la détresse de son épouse. Il posa sa revue, regarda sa montre et constata qu’Arlette avait raison : Henri aurait dû être là depuis un bon moment. L’inquiétude de sa femme le gagna brusquement. Il se leva.

    — On va aller au-devant de lui !… Il n’y a pas trente-six façons pour venir de chez lui à chez nous. On va forcément le croiser en chemin !

    Henri Moustier habitait rue Jehan-Fouquet, dans le quartier résidentiel des Prébendes au centre de Tours. Le couple Fréon demeurait rue Georges-Delpérier, une rue excentrée du secteur commercial des Halles. Les deux artères débouchaient de chaque côté du boulevard Béranger, traversant du levant au couchant le centre ouest de la ville. L’itinéraire le plus court et le plus direct, pour aller de l’une à l’autre, empruntait le boulevard sur la moitié de sa longueur.

    Avant de suivre son mari, Arlette prit soin de récupérer, dans un tiroir fourre-tout d’un des meubles de sa cuisine, le double des clefs de la maison d’Henri. Elle les glissa dans sa poche.

    Dès qu’ils posèrent le pied sur le trottoir, la chaleur lourde et suffocante accabla le couple de retraités. La rue croulait sous un soleil brûlant. Après une centaine de mètres de marche, ils furent moites de transpiration. Ils durent s’éponger le visage en arrivant sur le boulevard Béranger et regrettèrent de ne pas avoir pris de chapeau. Il y avait peu de monde dans les rues, à cette heure-ci les gens devaient déjeuner. Afin de ne pas manquer Henri, ils décidèrent de se séparer. Arlette continuerait sur la partie centrale du boulevard, protégée du soleil par l’abondant feuillage des deux rangées de platanes, plantés de chaque côté du terre-plein, tandis que Raymond emprunterait le trottoir ombragé. Le trottoir ensoleillé était un véritable four, personne n’y circulait. Ni l’un, ni l’autre ne croisa Henri, c’est tous les deux qu’ils s’engagèrent rue Jehan-Fouquet. L’étroitesse de la rue rendait l’air encore beaucoup plus lourd. Ils avancèrent sur le trottoir à l’ombre des immeubles. Leurs visages exprimaient leur angoisse, ils restaient silencieux, ne voulant pas envisager un scénario catastrophe. Leur marche les amena devant la maison de leur beau-frère, ils ne l’avaient pas croisé !

    — Tu vois il est là, les volets sont ouverts !… Il a dû rentrer ce matin de la Pinsonnière et il devait être sous la douche quand tu l’as appelé.

    Par ces paroles Raymond cherchait, sans conviction, autant à se rassurer lui-même qu’à tranquilliser son épouse.

    — Je ne vois pas sa voiture !

    Arlette connaissait bien la voiture d’Henri. Elle inspectait les véhicules en stationnement le long du trottoir, des deux côtés de la rue.

    — Il a dû la rentrer sous le porche parce qu’il n’y avait pas de place. De toute façon il ne serait pas venu en voiture chez nous, on ne peut pas se garer non plus ! argumenta Raymond de plus en plus inquiet.

    Délaissant le porche dont l’ouverture était motorisée, Arlette se précipita sur la première des trois marches du petit escalier, protégeant la porte d’entrée de la maison. Elle appuya de manière rageuse, plusieurs fois, sur le bouton de la sonnette. Le carillon retentit à toutes ses sollicitudes, mais rien ne se produisit, aucun bruit, aucune parole ne raisonna derrière le battant de la porte, qui resta close. Le résultat fut identique lors de sa deuxième tentative. La peur finit d’envahir le couple et des traits de frayeur apparurent sur leurs visages. Arlette sortit le double des clefs qu’elle avait pris soin de mettre dans sa poche. Après en avoir sélectionné une, elle l’introduisit dans la serrure principale et la tourna de la droite vers la gauche. Elle fit seulement un quart de tour et la porte s’entrebâilla.

    — Il est là, ce n’est pas verrouillé !

    Arlette se retourna vers son mari, les traits décomposés, son pouce et son index droit enserrant toujours la clef introduite dans la serrure et retenant le battant de la porte.

    Raymond prit son courage à deux mains. Il attrapa la taille d’Arlette et la tira délicatement, afin de lui faire lâcher prise. Elle redescendit de la marche qu’elle avait escaladée. Le couple se trouvait face à face. Ils se regardèrent dans les yeux un court instant.

    — Ne bouge pas ! ordonna Raymond.

    Il se hasarda à pousser entièrement le battant de la porte, monta les trois marches et pénétra dans la maison. Il cria d’une voix angoissée :

    — Henri !… Tu es là ?… C’est nous !

    N’ayant obtenu aucune réponse, il traversa le vestibule, jeta un œil dans le séjour où tout paraissait en ordre. Il renouvela son appel au pied de l’escalier sans plus de résultat et entra dans la cuisine. La porte-fenêtre donnant sur le jardin était grande ouverte. Le corps d’Henri gisait, le dos sur le sol, entre la cuisine et la terrasse. Raymond se précipita mais recula aussitôt, l’odeur, les mouches et l’état du visage de son beau-frère ne lui laissèrent aucun doute sur son état. Il ressortit dans le vestibule, blanc comme un linge, le souffle coupé. Il s’appuya le dos contre le mur, ses jambes ne le portaient plus. Son cœur s’emballait, il avait du mal à reprendre son souffle.

    Trouvant le temps long et après avoir hésité un instant sur le trottoir, Arlette pénétra à son tour dans la maison. Réagissant promptement, Raymond trouva suffisamment d’énergie pour tendre le bras afin de l’empêcher d’aller plus loin. Il parvint à lui dire entre deux respirations :

    — Appelle la police, fais le 17 !… Il est mort, il a été assassiné !… Sortons d’ici !

    Raymond tendit son portable à Arlette et réussit à l’entraîner jusque dans la rue. Tandis qu’il récupérait appuyé sur le capot d’une voiture en stationnement, Arlette appelait la police. Elle avait du mal à expliquer la raison de son appel ; elle dut s’y reprendre à plusieurs fois avant de donner au policier qu’elle avait en ligne, l’adresse exacte de son beau-frère. Le standardiste du commissariat lui posa des questions jusqu’au moment où un fourgon de Police Secours, sirène hurlante et gyrophare allumé, s’arrêtât au milieu de la rue, juste devant la maison, occupant l’unique voie réservée à la circulation. Le commissariat de Tours se trouvant en bout de la rue Marceau, de l’autre côté du boulevard, à une volée de moineaux de la rue Jehan-Fouquet, les policiers ne mirent que quelques minutes pour arriver sur les lieux.

    — Mes collègues viennent d’arriver sur place, je les entends ! … Je vous confie à eux. Bon courage madame !

    L’agent de permanence au standard, qui avait pris l’appel, avait mis fin à la conversation.

    Trois policiers en tenue, deux hommes et une femme, descendirent du véhicule. Raymond avait retrouvé une partie de ses moyens, il leur expliqua sa découverte. Le plus âgé des trois, semblant être le chef, entra dans la maison ordonnant à son collègue de le suivre. La jeune gardienne de la paix stagiaire resta sur le trottoir avec Arlette et Raymond. Les deux hommes ressortirent quelques minutes plus tard.

    — Effectivement ce n’est pas beau à voir ! Apparemment il n’y a personne d’autre à l’intérieur.

    Le ton du brigadier était affirmatif et autoritaire. Il s’adressa à ses deux jeunes collègues :

    — Martine occupe-toi de ces Messieurs Dames, tu avances le fourgon à l’ombre, tu les fais asseoir et tu restes avec eux. Yves va dévier la circulation au coin de la rue en attendant les renforts, on en a pour un bout de temps.

    Après avoir donné ses ordres le brigadier appela par radio le CIC (Centre Information et Commandement).

    — On a du lourd rue Jehan-Fouquet ! Le corps d’un certain Henri Moustier vient d’être découvert par son beau-frère. Vu la blessure que j’ai pu constater sur le crâne du défunt, je pense que nous avons affaire à un homicide !

    La procédure était lancée. Les officiers de police judiciaire de quart, les techniciens de service de l’Identité Judiciaire étaient en route ainsi que le médecin légiste de permanence.

    Le cadre d’astreinte était la capitaine Émilienne Bertaut, chef de groupe de la Brigade départementale de Police Judiciaire du commissariat de Tours. Le brigadier du CIC l’appela :

    — Capitaine, nous avons un homicide rue Jehan-Fouquet, un

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