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Les Terres de Perillose - Tome 2: Roman
Les Terres de Perillose - Tome 2: Roman
Les Terres de Perillose - Tome 2: Roman
Livre électronique250 pages6 heures

Les Terres de Perillose - Tome 2: Roman

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À propos de ce livre électronique

L'heure de la fin du monde a sonné...

Sur les Terres de Perillos, les événements politiques et climatiques s’accélèrent de manière inquiétante. Hans et tous les membres du Cercle du Soleil ont pour objectif prioritaire de changer le destin et de faire obstacle à L’Apocalypse annoncée pour le 20 Juillet 2019… en réduisant à néant le Projet Manhattan, à l’origine de l’explosion nucléaire, qui menace la planète et la survie de nombreuses espèces. La porte du temps entraîne les habitants de Périllos dans une incroyable épopée, qui les embarque, du premier Août 2019 au 06 Septembre 1945… dans une incroyable course contre la montre. Sauveront-ils la planète ou réussiront-ils à survivre à ce cataclysme ?

Plusieurs familles devront s'unir et faire preuve de solidarité pour sauver la Terre et ses habitants... Un roman immergé dans l'actualité mondiale aux accents fantastiques, à découvrir absolument !

EXTRAIT

Hans prend la parole.
—Je résume la journée d’hier. Nous avons constaté que le village d’Opoul est déserté de façon subite et inexpliquée. Les réseaux téléphoniques et internet ne fonctionnent plus. Nous disposons de trois mille litres de carburant et de deux groupes électrogènes… je tiens à préciser que pour l’instant il y a toujours de l’électricité, mais jusqu’à quand… Loïc et Clément sont arrivés hier après-midi comme prévu. Ils nous confirment que le problème semble dépasser les limites de la région. Nous n’avons aucun moyen de passer des appels…
Loïc lève le doigt…
— Je pensais qu’on pouvait essayer d’envoyer un Sos général par mon téléphone satellitaire… pour signaler notre position…
Hans le regarde avec le sourire.
— Tu as ce style de téléphone toi ? Mais c’est magnifique ! Pourquoi tu ne l’as pas dit plus tôt ?
Loïc rougit un peu. Il répond gêné
— J’avoue que pris par les événements, je n’y ai plus pensé…

À PROPOS DE L'AUTEUR

Patricia Vidal est née en 1960 à Béziers. Elle obtient un BAC littérature et un diplôme de droit qui l’amène à occuper des emplois de Cadre du secteur médico-social. C’est à la suite d’un deuil qu’elle commence à s’exprimer via la peinture sous le nom de Patricia Goud.
LangueFrançais
Date de sortie7 nov. 2019
ISBN9791037700025
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    Aperçu du livre

    Les Terres de Perillose - Tome 2 - Patricia Vidal Schneider

    Chapitre 1 

    Le village fantôme

    Maison des Auriol – Samedi 23 Mars 2019

    Quel silence ! J’ouvre un œil embrumé. J’ai un peu mal partout. Ça doit être ce long voyage. Je me suis endormie avec des étoiles dans les yeux.

    Nous sommes arrivés à bon port vers dix-neuf heures. Le hameau était sombre, il n’y a pas encore de lampadaires dans les ruelles. Nous étions heureux, mais crevés. Heureusement, les garçons avaient préparé un accueil chaleureux. Cette nuit, nous avons décidé de rester groupés dans les bâtisses autour de la Maison des Auriol. Il sera temps d’aménager à la lumière du soleil. Nicolas nous a parlé pendant le repas de l’histoire de ce petit village. Il m’a dit :

    — Je te réserve une surprise.

    Il riait.

    — Je vous ai installé dans la Maison des… Vidal.

    — La Maison des Vidal ?

    — Oui mam, j’ai trouvé aux archives un traité qui parle de façon précise de Perillos, son histoire et les familles qui s’y sont succédées. Ce hameau était espagnol jusqu’au dix-septième siècle. Il y a eu jusqu’à cinq cents habitants, un chirurgien et une école !

    Nous étions tous pendus à ses lèvres. Il a rajouté.

    — La maison, dans laquelle vous êtes assis, c’est la Maison des Auriol.

    Manuel a pris Soraya contre lui.

    — Nous Querida, c’est la Maison des Ferrer qui est la nôtre. Elle est juste en face, nous y dormirons ce soir. 

    Nous avons rejoint nos chambres vers vingt-deux heures.

    Ce matin, c’est l’acte dix-neuf des Gilets jaunes en fond de violence annoncée. Des organisateurs appellent à une « marche citoyenne » dans le calme. Le gouvernement, quant à lui, a durci le ton et a déployé les forces sentinelles aux côtés des forces de l’ordre. Le bras de fer se poursuit. Le général Dominique Trinquant a affirmé : « Si les émeutiers veulent se faire tirer dessus, c’est leur choix ». C’est glaçant. Je sens que l’acte dix-neuf va marquer un tournant dans l’histoire.

    Aujourd’hui, nous attendons l’arrivée de Marjorie et Benoît, et du petit Antonin. C’est petit Paul qui va être content ! Gérard et Aline arriveront vers midi accompagnés de Jule et Adèle. Hans et Lucie sont arrivés dans la nuit. Nicolas les attendait et les a accompagnés jusqu’à la Maison de Lalanne.

    J’entends bouger en bas et des bruits de voix. Je me dirige vers l’escalier. Nicolas et Katia sont attablés devant un petit déjeuner. Ils discutent avec Pierre. Ce dernier lève les yeux en me voyant descendre les marches. Il sourit.

    — J’allais t’apporter le café.

    — Merci, je vais le boire avec vous. Vous avez bien dormi ?

    Nicolas fait le tour de la table pour m’embrasser.

    — Oui, Hans est arrivé aux environs d’une heure du matin. Aujourd’hui, on installe tout le monde.

    — Je serais rassurée quand tout le monde sera là et curieuse de voir les maisons.

    — Ce soir, je pense que chacun sera installé. On boira l’apéro ensemble et hop ! Chacun chez soi !

    Katia sourit. Je vois que retrouver de l’intimité les rassure.

    Maison des Vidal – 10 h

    Pierre gare la voiture devant la porte de « notre chez nous ». La vieille bâtisse semble nous sourire dans le soleil, je ressens une étrange émotion, comme si elle attendait notre retour. Au-dessus de la porte cloutée, on aperçoit encore un blason sculpté dans la pierre. On dirait un homme qui tient une lourde croix sur un bateau.

    Pierre s’arrête sur le seuil une valise à la main.

    — 1638

    — Tu dis quoi ?

    — Je dis que la Maison Vidal a été construite en 1638.

    La porte grince sur ses gonds. La lumière illumine une grande salle au carrelage en terre cuite. Le mobilier rustique brille dans le soleil qui rentre à flots dans la pièce. Une imposante cheminée trône dans l’angle de la pièce.

    Une impression curieuse de déjà vu m’étreint la gorge. Je reste figée sur le seuil. Une petite voix me murmure « Je savais que tu reviendrais… ». Pierre se retourne.

    — Tu ne rentres pas ?

    — Oh que si ! Je rentre !

    Je monte à l’étage. Deux chambres et un cabinet de toilette. C’est largement suffisant. J’ouvre une fenêtre sur un magnifique amandier en fleurs.

    Le téléphone sonne plusieurs fois. Je décroche. C’est Nicolas.

    — Maman, ils sont là !

    Mon cœur bat plus vite. Nous repartons d’un pas rapide. Un petit bonhomme court vers moi :

    — Mamie Kouki, il est où Papi cocote ?

    Pierre le prend dans ses bras. Que d’effusion ! Je suis heureuse. Marjorie et Benoît s’approchent, le sourire aux lèvres…

    — C’est où chez nous ?

    Nicolas la prend par la main.

    — Vient voir, c’est juste en face.

    Maison de Peira

    Un petit jardin avec un lilas et un figuier, sous le lilas, un banc moussu et un vieux puits, des volets bleus un peu fanés. Antonin court devant, une porte s'ouvre sur un couloir avec des tommettes rouges au sol qui acheminent vers une cuisine qui demande certes à être modernisée, mais qui est agréable à vivre. Des meubles en formica donnent aux lieux un petit esprit des années 1960. Au fond du couloir, trois chambres spacieuses avec une salle de bain. La salle à manger est grande et lumineuse.

    Marjorie sourit.

    — Il y a ce qu’il faut. Et ma maison date de 1762.

    Je la suis de pièce en pièce.

    — Hans a dégagé un budget de trente mille euros par maison. On a une réunion vers la mi-avril avec les artisans. Ça vous laisse le temps de réfléchir à ce que vous voulez faire.

    Antonin me tire la manche.

    — Mamie kouki, j’ai faim.

    — Viens mon trésor, on va voir petit Paul…

    Nicolas et Katia nous attendent sur le seuil de la Maison des

    Auriol. Il regarde son portable. Il est midi et demi, les autres sont en train de s’installer. On se retrouve dans dix minutes au Cortal de Lallane.

    Marjorie hausse les sourcils.

    — Un Cortal ?

    — Oui une ancienne bergerie pas loin de la maison du chirurgien, appelé Maison de Lalanne

    Il rit. 

    — Désormais, c’est la Maison de Hans et Lucie.

    — Bien vu !

    — Cette bergerie en parfait état fait une magnifique « salle des fêtes » pour notre hameau. On y a déjà installé des tables et un barbecue.

    Maison des Ferrer

    10 h du matin, Soraya se réveille blottie dans les bras de Manuel, il lui caresse les cheveux, elle soupire de bien-être et Manuel pose sa main calleuse contre son petit ventre rond.

    — Touche ! Il bouge !

    Il retire sa main, étonné.

    — Ben, dis donc ! Il m’a donné un coup de pied.

    En se couchant hier au soir, Soraya a laissé la porte de séparation ouverte, sur la petite chambre où trône un berceau en osier et une commode.

    Elle était ravie hier à la nuit, quand elle a découvert le petit univers créé par Manuel pour leur futur bébé. Un gros nounours blanc est assis dans un angle de la pièce et les regarde avec ses petits yeux de verre. Soraya le serre contre son cœur, sous l’œil attendri de Manuel.

    Manuel prend son téléphone.

    — Oups ! déjà dix heures, il faut qu’on bouge. En plus, il fait soleil.

    La petite maison de plain-pied est coquette et fonctionnelle. Soraya s’est sentie tout de suite chez elle.

    Elle appuie sur le bouton de la cafetière.

    — Tu crois qu’ils sont debout ?

    — Je ne sais pas, mais Nicolas a dit rendez-vous au Cortal vers midi. Repose-toi un peu.

    Il met les tasses sur la table, un sourire aux lèvres… un petit chez eux. Qui l’aurait cru, il y a deux mois ?

    Il regarde par la fenêtre et aperçoit Mehdi, torse nu, en train de bâiller sur le perron de la Maison Laborie. Il toque à la vitre.

    Maison des Laborie

    Juju boit son café au lait, assise dans le rocking-chair devant la cheminée. Mehdi a fait du feu. Elle sourit. La chaleur d’un foyer… c’est tout à fait ça.

    Elle grimace un peu. Mehdi lui caresse les cheveux.

    — Ça ne va pas chérie ?

    — Un peu « mal aux reins ». Ça va passer. Ça faisait beaucoup de voiture…

    — Oui, repose-toi. On est enfin chez nous.

    Elle se lève en souriant et fait le tour de la cuisine.

    — On est bien là. Et tu pourras même faire un peu de jardinage.

    — J’ai entendu un bruit de moteur, tu crois que Marjorie est arrivée ?

    — C’est possible, à moins que ce soit Gérard. Hans et Lucie sont arrivés dans la nuit.

    — J’ai entendu.

    Mehdi allume le poste de radio.

    « Une femme de soixante-douze ans grièvement blessée à Nice par une charge de CRS, ce matin. Quatre mille huit cents personnes contrôlées à Paris. Une centaine d’interpellations et Éric Drouet encore pris à partie par les forces de l’ordre… l’acte dix-neuf des Gilets jaunes promet d’être violent… »

    Juju change de station et met de la musique. Elle chantonne « les nouvelles sont mauvaises d’où qu’elles viennent, crois-tu qu’il va pleuvoir… lalala… déjeuner en paix… » Mehdi éclate de rire.

    — Tu te prends pour Stephen Eicher ?

    — Un peu… On verra bien ce soir. Parle-moi plutôt de la fête du romarin. C’est demain non ?

    — Oui, c’est demain…

    Maison des Pujol

    Agnès donne un bain à Petit Paul. Elle chante : « Maman les p’tits bateaux qui vont sur l’eau ont-ils des ailes… ? Mais non mon gros bêta s’ils en avaient ils voleraient… » Petit Paul essaie de chanter aussi. Elle prend le drap de bain et l’enveloppe rapidement.

    Marc entre dans la salle de bain. Il l’embrasse sur les cheveux.

    — Je suis heureux que notre maison ait un Cortal en bon état. Les Pujol faisaient l’élevage des chèvres, de génération en génération. Juste ce que je vais faire.

    — C’est une chance et la maison est spacieuse et fonctionnelle.

    Il sort et rentre aussitôt.

    — Marjorie et Benoît viennent d’arriver avec leur petit. Dès que tu es prête, on ira à leur rencontre.

    — Je suis curieuse de voir comment les gamins vont réagir…

    Maison de Lalanne

    Hans fait le tour du propriétaire, main dans la main avec Lucie. La demeure de l’ancien chirurgien qui s’était retiré dans ce lieu au début du 19e siècle est simplement majestueuse. Beaucoup de boiseries sculptées et des plafonds à la française. Les parquets de chêne patinés dégagent une douce odeur de chêne vieilli et d’huile de lin.

    L’escalier en pierre, orné de boules de cuivre conduit jusqu’à un couloir en enfilade comptant pas moins de quatre immenses chambres exposées plein sud.

    Le salon et la salle à manger s’ouvrent sur une magnifique terrasse couverte, pavée de mosaïque.

    Dès leur réveil ce matin, Lucie a été séduite par le charme et l’atmosphère de la vieille bâtisse au toit d’ardoises. Elle se mire dans le miroir qui agrémente le dessus de la cheminée et fait un sourire à Hans.

    Hans l’embrasse tendrement sur le nez et la serre dans ses bras puissants.

    Lucie frappe des mains. Sacrée gamine ! Hans hoche la tête. C’est pour cette fraîcheur qu’il l’aime.

    Maison des Sarda

    Christian et Sophie sont réveillés par un rayon de soleil qui caresse leur visage. Sophie éternue, le sommier couine un peu. Elle tend la main et attrape le tee-shirt de Christian !

    Christian sort de son sommeil. Déjà neuf heures.

    Elle se lève d’un pas leste et part vers la salle de bain.

    Christian sourit, c’est une boule de nerf Sophie. Elle revient vers lui.

    Elle rit et se blottit contre lui. « On n’est pas bien là ? »

    Maison des Espinet

    Gérard et Aline déchargent les bagages dans l’immense hall de la grande maison qui est désormais la leur. Dans l’entrée trône une petite table ronde surmontée d’un vase chinois, dans lequel embaument de grandes branches de Romarin bleu. Aline s’approche du bouquet et renifle :

    Gérard redescend l’escalier. Il a le sourire.

    Gérard regarde par la fenêtre. Il est vrai que cet ancien lavoir est magnifique. On doit y être bien quand le soleil cogne.

    La Maison des Olive

    Jule a les yeux qui pétillent. Deux énormes oliviers ombragent le petit jardin de leur nouvelle maison.

    Adèle est enchantée. La maison n’est pas très grande, mais elle est coquette et bien agencée. Une glycine grimpe le long de la façade de pierre. Ils vont être comme dans un cocon.

    La grande pièce commune et les deux chambres sont décorées avec goût.

    Adèle verse une larme de bonheur. Elle prend la main de Jule.

    Gérard et Aline toquent à la porte entrouverte. Le sourire d’Aline se fige en voyant les larmes dans les yeux d’Adèle.

    Maison des Marty

    Charles remonte une petite allée bordée de vignes vierges. Nadine le suit, elle s’arrête pour cueillir un iris bleu. Devant la porte de la petite maison, une tonnelle protège une vieille table en fer forgé.

    Devant la porte, elle découvre une auge en pierre et un escalier qui descend à une cave voûtée dans laquelle s’entassent de vieux tonneaux. Charles rit.

    Nadine passe la tête.

    Il fait frais à l’intérieur. La maison est coquette. Ils sont enchantés.

    Maison des Guiraud

    Pecos est un peu triste. Marie Claire fait la moue. Elle est un peu bizarre depuis qu’elle est tombée dans le terrier. Elle est pas mal pourtant la maison qu’on leur a donnée ? Pourquoi cette jalousie maladive ? Il regarde le papier peint un peu désuet certes, mais propre. Elle reprend :

    Elle ouvre le robinet de l’évier.

    Pecos est tout rouge. Il ne comprend plus. Elle enfonce le clou.

    Maintenant, Pecos est blême, il entend démarrer la voiture sur les chapeaux de roue. Il s’assied dans le fauteuil la tête entre les mains. Elle va certainement revenir… c’est le voyage et la fatigue peut-être.

    Maison des Landrich

    Jo fait le tour du propriétaire. C’est chouette de se sentir chez soi. Elle n’est pas très grande la maison. Une grande pièce à vivre avec une belle chambre et une petite en soupente. Par contre, elle est lumineuse et mitoyenne avec la Maison des Gorsa. Le jardin est commun avec Calou. Il imagine les grillades dans le jardin. C’est chouette.

    Maison des Gorsa

    De la fenêtre, on aperçoit les ruines de l’ancienne Église. Il y a un gros chêne vert dans le jardin qui fera de l’ombre l’été. Calou aperçoit Jo sur le pas de sa porte.

    Jo rentre et fait le tour des lieux.

    La Maison des Ablet et celle des Delriu au bout du chemin dans le virage à l’entrée du hameau attendent l’arrivée de Loïc et Clément. La surprise serait que ce dernier arrive enfin avec Christelle…

    Maison de Billagou

    Esméralda allume le poêle à bois. Devant la porte de la maison Jean Claude a parqué la caravane. De la fenêtre de la chambre, on voit le toit de la Maison des Gorsa. Une grande chambre et une grande pièce à vivre agréablement aménagée et un grenier en soupente c'est tout ce qu’il faut pour être heureux.

    Un jardinet avec une terrasse et des rosiers magnifiques. Jean Claude rentre :

    La bastide des Guiraud

    C’est une immense maison à la sortie du village. Un ancien corps de ferme avec des dépendances. Il est prévu d’y faire cinq gîtes pour le projet Village-Vacances. Le chantier doit débuter en mai.

    La journée se termine dans une ambiance bon-enfant. Seul Pecos est inquiet, Marie Claire n’est pas revenue et son portable est éteint. Ça pourrit un peu l’ambiance.

    Hans lui tape sur l’épaule.

    L’acte 19 des Gilets jaunes a pris fin, laissant derrière lui une traînée sulfureuse d’interpellation, de blessés, de dégradation. Un policier a fait un malaise grave. Épuisement ? Il a été transporté dans un hôpital parisien… Une manifestante a été verbalisée sur le motif qu’elle portait un tee-shirt sur lequel est écrit « Oui au RIC » … On croit rêver ! Démocratie ou Dictature ?

    Perillos – 24 Mars 2019

    Maison des Vidal – 9 h

    J’ai mal dormi. Je ne sais pas ce qu’elle a Marie Claire à nous faire ce cinéma. Hier soir avec Pierre on en a discuté. Il ne comprend pas non plus.

    Je me lève dans demi-heure, j’essaierai d’appeler Pecos. Elle a dû revenir, elle ne connaît ici ni les gens, ni les lieux…

    Vers onze heures, nous sommes attendus à Opoul pour la fête du Romarin. Ça me redonne le sourire, c’est notre premier dimanche à Perillos.

    Je m’assieds face à Pierre pour le petit déjeuner, c’est bien quand même l’intimité…

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