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L'Année du Triangle: Les Dessous du Triathlon
L'Année du Triangle: Les Dessous du Triathlon
L'Année du Triangle: Les Dessous du Triathlon
Livre électronique192 pages3 heures

L'Année du Triangle: Les Dessous du Triathlon

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À propos de ce livre électronique

Une intrigue sportive !

Tout apprendre du triathlon en deux mois pour expliquer un étrange accident sportif, voilà un défi qui s’annonce difficile pour Myléna qui vient de s’improviser détective.
Pour la trentenaire énergique aux talents de sociologue, son arrivée à Toulouse va lui faire découvrir les secrets de la région de façon accélérée. Parfois le triangle entre Auch, Albi et Foix peut devenir aussi mystérieux que celui des Bermudes.

Ce roman policier propose une enquête dans l'univers du triathlon en région Midi-Pyrénées.

EXTRAIT

L'infirmière annonça le diagnostic confirmé par les radios, fracture du radius gauche et de deux côtes, les autres douleurs étaient des entorses et des ecchymoses. Elle dit gentiment à Jeff qu'il résistait bien à la douleur, car physiologiquement, il était particulièrement mauvais d'être stoppé net en plein exercice sportif. Bruno informa la jeune femme, combien le cyclisme était réputé être une école de la souffrance. Il lui précisa, qu’entre deux et cinq heures de course, une bonne dose de volonté était utile pour terminer la course à pied. Au-delà, il philosopha sur les adeptes de l’ultra endurance, dont le corps semblait se résigner à ne plus envoyer d’information de supplice, comme s’il avait affaire à un masochiste ou à un abruti. La professionnelle de santé fut amusée par cette théorie relative aux symptômes supposés prévenir les blessures. Les patients des urgences la surprenaient encore tous les jours.

CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE

Plus qu'un livre, c'est un concept à part entière, novateur dans ce genre littéraire très éprouvé du roman policier. Il s'agit en effet [...] de présenter un livre original où l'on apprend les caractéristiques et mœurs de ce sport, permettant ainsi aux profanes d'apprendre bien des astuces pour faire un triathlon. À l'inverse, il sera également très apprécié des aficionados qui retrouveront avec plaisir et complicité l'univers des triathloniens. - La Dépêche

À PROPOS DE L'AUTEUR

Jean-Christophe Castaing s’intéresse particulièrement aux richesses naturelles et culturelles du sud-ouest, dont il est natif. Par goût pour la compréhension des technologies qui l’entourent, il a suivi des études scientifiques, et les a appliquées par ses expériences variées. Puis il a élargi son champ de connaissances en management, pour mieux mettre en valeur les humains et davantage en apprécier les qualités. Son esprit est naturellement attiré par les innovations, les milieux sportifs, les actions altruistes ou associatives. Il a participé à plus de 130 triathlons sur près de 50 sites différents en une quinzaine d'années.
Ses romans L’Année du Triangle, La Saison des Confusions et Le retour des Cathares sont basés sur des intrigues imaginaires dans l’univers du triathlon.
LangueFrançais
Date de sortie5 sept. 2017
ISBN9782374641539
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    Aperçu du livre

    L'Année du Triangle - Jean-Christophe Castaing

    1. Chapitre premier - Le souci

    Un souci au présent, pénible et aveuglant,

    Ne laisse pressentir quel sera l'avenir.

    Cela ne pouvait plus mal commencer. Après seulement trois semaines dans la ville rose, Myléna en était déjà réduite à afficher des petites annonces sur lesquelles était rédigé :

    « Perdu chat gris tigré très doux et très sociable, répondant au nom de Bijou. Récompense pour qui le ramènera. Appeler le 0660880990. Merci. »

    La jeune femme, habituellement pleine d’énergie positive, se sentait privée d’une part d’elle-même au plus mauvais moment. Élevée dans les Pyrénées par sa mère et sa grand-mère, de l’enfance à ses études de sociologie à Pau, sa période d’apprentissage à l’université avait touché à sa fin depuis trois ans. Myléna n’avait toujours aucune perspective de contrat durable en vue, à l’approche de ses trente ans. Sa mère lui avait conseillé de tenter sa chance à Toulouse pour enfin trouver sur place un emploi stable. Toutes deux s’étaient fait la promesse de se réunir régulièrement dans la maison de campagne, située juste au sud du Gers et à l’ouest de la Haute-Garonne.

    Pleine d’espoir, elle avait donc quitté le grand appartement tarbais pour aller se faire une petite place au soleil de la grande ville aéronautique et culturelle. Plutôt que la voie rapide à péage, Myléna avait emprunté la route ancienne passant à proximité de la ferme familiale de Castelnau-Magnoac. Elle avait pensé, avec un petit pincement au cœur, à la grande clé qui n’allait pas être délogée de sa cachette, derrière une jardinière de fleurs. Elle avait ensuite rejoint la vieille nationale 632, bordée de platanes, en décrivant les paysages à son chat, au fil du voyage. Leur entrée dans Toulouse avait été particulièrement impressionnante, marquée par la très symbolique porte de Saint-Cyprien, avec ses statues vestiges de l’octroi. La jeune femme s’était extasiée devant la magnifique vue sur le Pont Neuf, se miroitant sur la Garonne. Elle avait traversé le fleuve pour atteindre le quartier Saint Michel, sur la rive droite, du côté où se trouvait son appartement de location, calme, lumineux, parfait.

    Myléna était inquiète, se demandant comment Bijou allait se débrouiller dans cette grande ville, alors qu’il ne s’éloignait jamais d’une pièce confortable. À bien y réfléchir, elle réalisa qu’il ne sortait quasiment pas lorsqu’elle l’emmenait à la campagne. Elle se sentait particulièrement désemparée sans son animal de compagnie, à qui elle confiait ses petites histoires. Il était le fidèle spectateur de sa vie, lorsqu’il ne dormait pas. Elle voulait garder espoir de le retrouver, mais sa logique lui dictait la faible probabilité de revoir le malheureux félidé. Ses rares voisins présents en plein après-midi ne l’avaient pas aperçu dans les parties communes. De plus, la porte donnant sur la rue restait souvent à moitié ouverte, car le paillasson se relevait obstinément. Comme bien d’autres victimes d’événements malheureux, elle aurait aimé pouvoir revenir en arrière, effacer ce mauvais moment, remonter le temps.

    Elle se souvint alors avoir fini par accepter la disparition de Tabou, le chat offert en cadeau pour ses sept ans, qui avait vécu jusqu'à ce qu’elle obtienne son bac. C'était très différent car ce félin noir, très indépendant, s’était éteint dans une grange du hameau voisin après s'être battu une fois de trop avec un autre matou. Concernant Bijou, il s'agissait de son compagnon de vie d'étudiante. Il dormait avec elle, l'écoutait, ronronnait, ne faisant aucun mal aux créatures plus grosses qu'une mouche. Ce piètre prédateur était incapable de se débrouiller seul, surtout dans une ville où il venait d'arriver, dont il ne connaissait pas les dangers. Elle effaça ce genre d'idées de son esprit, espérant retrouver le brave minet, probablement très stressé et aussi motivé qu'elle-même pour se réunir très vite, comme un couple après un éloignement.

    Après avoir placé les avis de recherche dans son nouveau quartier, Myléna revint chez elle pour charger la batterie de son téléphone et tenter de passer d’autres annonces depuis son ordinateur. Elle savait que les quelques chances qu’elle avait de retrouver Bijou étaient dans la journée qui suivait sa disparition. En moins d’une heure, le deux-pièces venait de se transformer, de petit nid douillet en un triste endroit vide, étranger, trop silencieux. Elle trouvait qu’il y faisait froid malgré le soleil de juin qui entrait généreusement par la porte-fenêtre, donnant sur le petit balcon. La jeune femme décida de patienter avec un thé vert et un sachet de cookies aux pépites de chocolat. Ce geste lui fit penser immédiatement à la salle de fitness où elle s’était inscrite trois jours plus tôt, et elle se dit qu’elle y ferait un tour le lendemain pour ne pas se laisser dépérir enfermée.

    Myléna avait, pour l’instant, bien plus envie de revoir son greffier que de chercher un cavalier, mais elle avait remarqué plusieurs beaux garçons, notamment son prof de gym, Nicolas, dont elle avait parlé à Bijou. Le mistigri n’avait montré aucun signe de jalousie, et elle ne pensait pas qu’il puisse y avoir de rapport entre les sourires échangés au club de sport et l’escapade de l’animal. En fait, elle n’était plus sûre de rien, les chats sont si surprenants parfois. Il aurait pu suffire d’une odeur ramenée sur ses vêtements pour déstabiliser le félin, déjà déraciné du sol pyrénéen printanier. En tout cas, il ne devait pas être parti pour marquer son territoire, ayant été stérilisé pour ne pas courir après les minettes. Au moins, cela lui épargnait le péril d’une défaite face à un rival aux oreilles dentelées comme un timbre postal.

    L’inquiétude avait envahi la jeune femme. Elle n’arriva plus à penser à autre chose, malgré sa volonté de prendre de la distance avec cette perte. L’égarement de Bijou quelque part en ville n’était pas la fin du monde. Il pourrait revenir ou retrouver un foyer, les dangers étant réduits par les limitations de vitesse et l’obligation de tenir les chiens en laisse. Myléna maîtrisa ses émotions en se plongeant dans ses projets en cours : trouver des annonces d’emploi à sa portée, rechercher son père, et tenter de s’improviser une activité de cyberdétective. En réalité, elle n’avait même pas effectué la moindre démarche administrative pour exercer ce métier officiellement. La sociologue avait imaginé ne pas risquer grand-chose. Les clients ne criaient pas sur tous les toits à qui ils confiaient une investigation, et les preuves de tromperies restaient confidentielles. Elle craignait juste un concurrent perspicace voulant se débarrasser d’elle. Elle ne se doutait pas de ce qui l’attendait…

    À quelques centaines de mètres de là, un homme ignorait tout de cette histoire de chat perdu, tant mieux pour lui, il ne risquait pas de s’en soucier. Rien n’interférait avec son univers lorsqu’il était plongé dans ses occupations, son esprit se focalisait sur son objectif proche. En cette veille de compétition, Bruno éprouvait, comme à chaque fois, une émotion mêlée de nostalgie et de fébrilité. Il redoutait de participer à la course de trop, blessante ou décevante. Bien sûr, ayant honorablement terminé une soixantaine de triathlons en huit saisons, il avait une perception bien précise du programme qui l'attendait. Depuis ses débuts maladroits avec un équipement mal adapté, la distance olympique n'avait désormais presque plus de secret, le quadragénaire savait où son attention devait se porter.

    Au menu du lendemain, l’entrée allait être constituée de quinze cents mètres de natation en deux boucles, avec la difficulté de bien se placer dès le départ, afin de virer à la première bouée dans le sillage des meilleurs. La sortie intermédiaire « à l'australienne », consistant à passer devant les spectateurs et replonger, serait un bon moyen de voir comment gérer la fin de cette épreuve. Bruno pourrait aussi rajuster ses lunettes suédoises, si la bousculade avec d'autres nageurs arrivait à en malmener l’étanchéité. Une fois la partie aquatique terminée, il ne laisserait pas le chrono excéder une minute pour la transition, durant laquelle il lui faudrait retirer la combinaison de néoprène, mettre le casque et sortir du parc à vélos en courant pieds nus, puisque les chaussures seraient déjà fixées sur les pédales.

    Le plat de résistance était un tour de quarante kilomètres vallonnés, à couvrir en moins d'une heure dix, pour ne pas risquer de se faire dépasser toutes les trente secondes. Bénéficiant d’une longue expérience, antérieure à son entrée dans la catégorie vétéran, il se déchausserait en roulant dans la dernière ligne droite. Il pourrait ainsi effectuer une deuxième transition rapide, strictement réduite à enfiler ses running tout en posant son casque. Le dessert se présentant sous la forme de dix kilomètres, Bruno partirait assez vite, à condition de s'être épargné à la fin de son épreuve cycliste. Il avalerait, dès les premières foulées, du gel énergétique en prévision des dernières minutes de grande intensité, car son petit-déjeuner ne serait plus qu’un lointain souvenir.

    En pratique, le sportif savait que des surprises l’attendraient, car il en avait rencontré quasiment à chaque fois sur au moins l’une des trois épreuves. Entre les mauvais départs, les transitions ratées, les pneus percés par des silex, les répartitions des efforts inadaptées, les déshydratations et les hypoglycémies, les causes de contre-performance étaient nombreuses. Il y avait souvent des cas de triathlètes oubliant combinaison, casque, chaussures, ou alors bien pire, subissant une chute ou une blessure les contraignant à l'abandon. Chacun composait à sa façon avec la liste des dangers potentiels permanents, comme autant de démons à tenir éloignés. Certains stressaient, d’autres employaient le déni et l’insouciance, ou préféraient s’en remettre à la fatalité.

    À chaque préparatif de course, Bruno envisageait de faire une liste des équipements qu'il devait emporter pour participer à un triathlon. Il avait trouvé sur des blogs des photos qui récapitulaient le matériel nécessaire, mais elles n’incluaient pas tous les objets auxquels il tenait avec son penchant naturel pour le perfectionnisme. Les affaires indispensables comprenaient, en plus du vélo, les chaussures de cyclisme et celles de course à pied, le casque et la combinaison de natation. Certains accessoires étaient fortement utiles, comme les lunettes de natation et celles de vélo, la montre chrono, une casquette, une ceinture porte-dossard et porte-gels énergétiques, une trousse de réparation pour éviter d'attendre la voiture-balai, en cas de crevaison ou de casse de chaîne.

    Avec les articles de confort, la liste s'allongeait vite : du lait solaire, de la crème anti-frottement pour le corps, du talc pour les chaussures, du gel douche, une serviette, de la nourriture, de l'eau fraîche. Enfin, par précaution pour soi ou pour les amis concurrents, il était souvent utile d'apporter une pompe, quelques outils, des pansements, un bonnet de natation de dépannage, un deuxième casque et un porte-dossard à prêter. À côté du canapé du salon, tout le matériel était là, rassemblé dans une caisse pour un transport plus facile, celle-ci datant des années où elle était autorisée dans le parc à vélos. Depuis plusieurs saisons, le règlement n’autorisait que l’équipement strictement nécessaire dans le lieu où s’effectuaient les transitions, le superflu étant consigné ailleurs.

    D’excellents souvenirs revenaient à l’esprit du sportif. Il se revoyait assis sur la caisse retournée pour enfiler des chaussettes, un luxe qui coûtait facilement cinq places. C’était d’ailleurs un grand sujet de moquerie de la part de son ami Jeff, qui récupérait ainsi les secondes d’écart de leurs temps respectifs en natation. Ils ne parvenaient généralement pas à se départager pendant l’épreuve cycliste, avec leurs performances comparables et leurs vélos identiques. Ils avaient effectué leur achat ensemble, dans un magasin qui proposait des fins de séries à des prix défiant toute concurrence. En contrepartie, les cadres avaient des noms presque inconnus par le grand public, mais avec des caractéristiques attractives, tout en carbone à haut module. L’équipement des dérailleurs et freins était de la gamme juste un cran au-dessous de ce qui se faisait de mieux, assurant fiabilité et précision. Les deux amis avaient été bien inspirés, le patron de la boutique leur avait concédé une ristourne inespérée. Bruno avait pu revenir deux jours plus tard, et l’apprenti avait accepté d’échanger sa machine pour la dimension de cadre supérieure. C’est en cherchant une bonne position aérodynamique que le sportif avait constaté que l’engin ne lui convenait pas parfaitement, la géométrie étant un peu différente de celle de son ancien vélo. La course du lendemain allait permettre de mettre à profit le petit prolongateur ajouté au cintre, appelé communément « surguidon de triathlon », rendu célèbre par la victoire de Greg Lemond en 1989.

    Il y avait un rapport du simple au double entre les deux triathlons proposés par les organisateurs du côté d’Albi, l’un plutôt pour les débutants et les jeunes sprinteurs, l’autre davantage pour les endurants aguerris. Bruno avait déjà participé à deux éditions de cette compétition, et s'était de nouveau inscrit sur sa distance de prédilection, qualifiée d’olympique depuis les jeux de Sydney, et rebaptisée moyenne, selon la terminologie plus récente. Cette année, il espérait réaliser un meilleur chrono sur l'épreuve de natation, puisqu'il s'était enfin décidé à remplacer sa combinaison de triathlon par une bonne occasion de la gamme au-dessus. Il avait beaucoup taquiné Jeff à ce sujet, car ce dernier prenait toujours du retard sur Bruno dès la première discipline, et le changement de matériel risquait fort d'augmenter l'écart. Le quadra imaginait déjà son ami le chercher du regard au moment de sa sortie à l'australienne, avant de replonger pour la deuxième boucle. Cette idée le faisait sourire avec une tendre bienveillance.

    La partie cycliste était qualifiée de sélective, puisqu'il y avait des montées à presque dix pour cent, des descentes techniques, des relances après des changements de direction. Bien sûr, il fallait aussi savoir rouler en position aéro sur des grandes lignes droites, parfois avec un vent défavorable de face ou de travers, les gros rouleurs allaient apprécier. Pour terminer, les dix kilomètres à pied ne devaient pas présenter de difficulté particulière, et ainsi favoriser les coureurs rapides, leur permettant de reprendre des places sur les athlètes de grand gabarit. Peut-être que Jeff et lui allaient courir ensemble, si le plus jeune venait à rattraper le vétéran à vélo, comme cela s'était déjà produit plusieurs fois les saisons précédentes. Rendu humble par les compétitions de plus de dix heures, ses objectifs étaient de ne pas se blesser, que tout se passe bien pour les autres coureurs, et, dans une moindre importance, de réaliser une bonne performance.

    Dans ce milieu, Bruno connaissait de nombreux concurrents. Certains avaient fait partie du même club que lui, d'autres couraient sous d'autres couleurs de maillots, ou avec une licence pour la journée. Les habitués du triathlon savaient déjà, à peu de choses près, les chronos qu'ils allaient réaliser dans chaque discipline, leur classement final et les concurrents qu'ils devaient sportivement redouter. Heureusement, il demeurait une part d’imprévisible, comme la gestion de la répartition des efforts, l'état de forme du moment.

    Ces mêmes paramètres concernant aussi les autres coureurs, les résultats variaient quelque peu. La glorieuse incertitude du sport s’appliquait moins en endurance que dans les jeux de balle, cela expliquait probablement le faible engouement du public, qui préférait que le hasard occupe une large place. Ceux qui venaient applaudir les triathlètes étaient généralement des amis, de la famille et des riverains, admiratifs de tant d’efforts, et épatés par la chorégraphie des deux transitions.

    Bruno regarda sur Internet les relevés du chronométrage

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