RENCONTRE
Vêtue de beige et d’ocre, elle se fond dans le décor. Claire Marin m’attend au Fauves, néo-bistrot parisien prisé par les habitants du 14e arrondissement. « Un éditeur m’avait recommandé de venir ici, m’explique-t-elle avec enthousiasme. Je vais le découvrir avec vous. » Une précision envoyée avant notre rendez-vous : une cuisine « pas trop lourde et pas trop tradi » serait idéale. La journée est caniculaire, elle enchaîne les interviews. Un direct dans « Télématin » pour promouvoir son livre sorti en avril, un entretien téléphonique et nous voilà attablées pour une rencontre qu’elle veut « détendue, pas trop pressée ». Quatre ans après son premier grand succès, elle est rodée à l’exercice, même si elle reconnaît devoir encore s’adapter à la temporalité des interviews. «