Cécile Coulon
C’est d’abord une silhouette phosphorescente dans la nuit noire. Puis une voix, qui s’enroule dans les graves. Puis un visage comme une page blanche, sans rature. Cécile Coulon, publie ces jours-ci son huitième roman, , l’histoire d’une jeune mariée prise au piège d’un domaine familial hanté de secrets. Elle nous attend derrière la grille d’un parking à Ivry-sur-Seine, au terme d’une journée de promo marathon. Au fond du parking, il y a une trouée d’obscurité, et derrière, des arbres et de l’herbe haute, une jungle urbaine. Il faut baisser la tête pour esquiver cette hystérie végétale, faire confiance à ses pieds pour trouver le chemin, s’accrocher à la chevelure blonde peroxydée, lumignon dans cet invraisemblable décor. » Là, un loft éclairé et un jardin lilliputien, une table, deux chaises, le luxe. Cette adresse périphérique est celle deParce qu’elle écrit des livres au style organique, ancré dans la terre, on pourrait la prendre pour une romancière du terroir, une naturaliste avertie. Raté.
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