Portraits de Bruxelles: Bruxelles par ceux qui y vivent !
Par Morgane Delaisse
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À propos de ce livre électronique
Bruxelles est un voyage et Portraits de Bruxelles vous y emmène. Bruxelles est plurielle, son S final en atteste, ses 163 nationalités, 19 communes et 118 quartiers le confirment. Les images qu’elle évoque, la Grand-Place, l’Atomium, le Manneken Pis, la bière et les frites, les Brusselers, le Parlement européen... Portraits de Bruxelles les dépasse, allant au-delà des clichés de touristes, reflétant la ville par les histoires de ceux qui la vivent. Nassim le restaurateur, Inès l’entrepreneuse, Jérôme l’activiste écolo, Alain le Français d’Ixelles, Natacha la blogueuse, le curé des Marolles ou encore l’habilleuse du Manneken Pis... voici quelques-unes des vies qui s’écrivent à Bruxelles et se déroulent dans les pages de ce livre, mi-guide, mi-récit.
Grâce à ces Bruxellois d’origine ou d’adoption, visitez les quartiers et retrouvez les meilleures adresses toutes choisies et commentées par leurs habitués. Ainsi, choisissez votre Bruxelles, celle qui fait le plus écho en vous. Vivre ma ville, c’est comprendre des parcours de vie qui ont comme point commun le choix de cette ville, tout en découvrant plus de 250 adresses d’insiders. Avec Portraits de Bruxelles, voici les clés de la ville !
Un guide à plusieurs voix rempli d'adresses utiles !
A PROPOS DE LA COLLECTION « VIVRE MA VILLE »
Vivre ma ville, ce sont des livres de voyage avec supplément d'âme. Ils donnent les clés, les conseils, les bonnes adresses, grâce à l'expérience de ceux qui vivent sur place, là où les autres guides se contentent d'auteurs professionnels de passage. Ils offrent aussi des histoires, une chair littéraire par les interviews-portraits d'une dizaine de personnes qui présentent leur lieu de vie. Chaque portrait est un roman. Chaque portrait a un enjeu : comprendre le choix de cette vie-là. Chaque portrait permet aussi au lecteur de s'identifier, et donc de choisir ses destinations en fonction de ses affinités, en fonction du personnage qui résonne le plus en lui.
LES ÉDITIONS HIKARI
Hikari Éditions est un éditeur indépendant, dédié à la découverte du monde. Il a été fondé par des journalistes et des auteurs vivant à l'étranger, de l'Asie à l'Amérique du Sud, souhaitant partager leur expérience et leurs histoires au-delà des médias traditionnels.
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Aperçu du livre
Portraits de Bruxelles - Morgane Delaisse
Bibliographie
VIVRE MA VILLE
Portraits de Bruxelles de la collection Vivre ma ville est un livre dans lequel ceux qui vivent dans la cité vous en donnent les clefs. Mieux qu’un guide de tourisme, nous allons dresser ici treize portraits à la première personne, dans lesquels vous découvrirez l’histoire de celles et ceux qui vivent ou qui ont choisi de vivre à Bruxelles.
Chaque voyage, chaque départ, a sa propre histoire. On s’exile ou l’on reste par amour, pour travailler, pour fuir, pour découvrir, parce qu’on a ce choix et parfois parce qu’il n’y a pas d’alternative. C’est une aventure permanente qui a un immense mérite pour celui qui la vit : ouvrir les yeux.
Certains de celles et ceux que vous allez découvrir dans les prochaines pages sont des personnalités bruxelloises, d’autres, de parfaits inconnus dans la ville. Pour ce livre, nous avons pris le temps d’écouter leur histoire. Au travers d’elles, ce sont les contours de la ville qui se précisent, la mosaïque des portraits dessine Bruxelles.
L’objet littéraire qui suit est donc hybride : entre le récit et le guide pratique, c’est un livre de voyage. Il s’adresse aux visiteurs, aux touristes et à ceux qui veulent vivre à Bruxelles. Il parle à celles et ceux qui sont curieux et cherchent des idées dans les parcours de leurs semblables.
Ce livre a été écrit en toute indépendance. Les lieux proposés dans ces pages sont ceux des invités des auteurs, ceux qu’ils partagent avec le lecteur dans la plus grande liberté, en toute subjectivité.
Ce livre est dédié
à la mémoire
de Jacques van der Biest.
« Je suis né à Etterbeek en 1929. Avec mes parents, nous habitions rue Gray, qui était très populaire à l’époque. Il y avait des structures d’habitation avec des façades sur rue et des façades sur cours. Parfois, il y avait même une troisième rangée d’immeubles. Bref, c’était bourré. Dans le quartier, il y avait toujours du monde dans la rue. À ce moment-là, tous les enfants jouaient dehors, au parc Léopold, qui était à deux pas. J’ai fait des humanités gréco-latines au collège Saint-Michel puis des études d’ingénieur civil à l’université de Bruxelles. C’est en 1951 que j’ai décidé d’entrer au séminaire.
Mon père était directeur d’usine à Liège. Quand j’ai eu 16 ans, j’ai voulu aller travailler à l’usine et c’est là que j’ai été frappé pour la première fois par la condition ouvrière. À Etterbeek, c’est vrai que les gens étaient pauvres, mais c’était mon quotidien. À Liège, la misère sociale de mes copains a suscité ma vocation. Aucun d’entre eux n’avait de projet, ils vivaient dans le moment présent. Je me suis dit que le Christ, c’était le sens ultime de la vie et ma chance d’aider ceux qui avaient besoin d’être accompagnés sur le chemin de la vie.
En décembre 1954, tout jeune prêtre, je suis entré à la paroisse des Minimes, dans les Marolles que je connaissais déjà. Le quartier a toujours été très populaire. Il est né de l’apport de voyageurs, d’immigrants et de gens qui cherchaient à s’intégrer. Il y avait une pauvreté matérielle qui est difficile à imaginer aujourd’hui. On mangeait peu, tout coûtait très cher. À la fin des années 50 déjà, les autorités, portées par le succès de l’Exposition universelle, ont souhaité jeter la misère hors de Bruxelles et de grands projets de rénovation urbaine ont vu le jour. Avec, à son apogée la bataille des Marolles de 1969 qui m’a conféré la notoriété que je connais aujourd’hui.
J’habitais le quartier depuis quelques années. Quand on a changé de gouvernement, le nouveau ministre de la Justice, Alfons Vranckx, depuis les fenêtres de son bureau a pris la décision de raser le quartier et d’exproprier tous les habitants sur un espace de 4 hectares autour de lui. À cette époque, le cabinet du ministère était situé dans un grand hôtel de maître en face du palais de Justice. Il voulait transformer le quartier en Mont de Justice, à l’image du Mont des Arts ou du Mont de Piété. Le gouvernement a approuvé son initiative et a voté un arrêté royal pour que nous quittions les lieux. Ça nous est tombé dessus comme ça. On a reçu une lettre recommandée indiquant qu’on avait trois mois pour se reloger et dégager ! Certes, l’habitat était moins dense qu’aujourd’hui, mais c’était quand même très dense. Il y avait des familles avec vingt enfants ! C’était rare, mais ça existait ! Comment auraient-ils pu se reloger ? C’est comme ça qu’ils sont venus sonner chez moi.
La Bruxellisation
Les années 50 sont marquées par d’immenses projets de modernisation urbanistique, visant à relier le bas et le haut de Bruxelles par la jonction Nord-Midi. L’organisation de l’Exposition universelle de 1958 est à la base de cette vaste réflexion : de grands boulevards sont tracés, de larges tunnels sont creusés afin d’accueillir les voitures. Des quartiers entiers de logements sociaux, de petites maisons ouvrières sont rasés. De nombreux bâtiments majeurs sont démolis, comme le marché de Jean-Pierre Cluysenaar au profit de la cité administrative de l’État. Mais la destruction la plus scandaleuse de l’histoire de la Bruxellisation est celle, en 1965, de la maison du Peuple de Bruxelles, magnifique édifice d’Art nouveau en acier construit par Victor Horta. C’est à cette époque aussi que Bruxelles est choisie pour accueillir les institutions européennes et que le « quartier européen » s’érige. À la fin des années 60, les autorités bruxelloises sont dépassées et les promoteurs immobiliers semblent incontrôlables. L’histoire de la bataille des Marolles s’inscrit dans ce contexte, alors que l’échevin Paul Vanden Boeynants doit affronter la mobilisation populaire contre son projet d’extension du palais de Justice. Aujourd’hui, le quartier est un des derniers vestiges du « vieux Bruxelles ».
J’ai pris des renseignements à la Ville de Bruxelles, pour avoir plus de certitudes parce qu’on ne savait rien. La seule chose qui était certaine, c’est qu’on voulait rester ensemble. On était devenu un groupe, avec des gens richissimes, d’autres misérables, tous vivant ensemble. On s’est rassemblé dans la salle paroissiale et on a décidé d’agir. Le 7 juillet 1969, on a commencé ce combat pour le maintien de notre groupe social, dans notre quartier. Le Comité d’action des Marolles est né. On a mis des affichettes, distribué des tracts, on a appelé les médias et manifesté. Quand les flics arrivaient en Citroën 11 légère, on les retournait, roues en l’air ! Mais il n’y a jamais eu de bagarres, rien qui ne pouvait nuire à qui que ce soit. On pouvait encore parlementer. On a eu la chance d’avoir un très bon réalisateur et un très bon cameraman. Ils ont été pris par l’ambiance et ils voulaient nous aider à faire entendre notre point de vue.
On est allé chez le bourgmestre, Lucien Cooremans, et l’échevin de l’Urbanisme, Paul Vanden Boeynants. C’est lui qui avait gonflé le ministre pour liquider la Marolle et la remplacer par des quartiers plus chics. Ce qu’on appelle encore aujourd’hui la Bruxellisation. Un idéal qui existe toujours. En gros, mettre les pauvres dehors et les remplacer par des riches. Cette idée s’accompagne souvent de la démolition de notre patrimoine. Cet attrait pour l’argent est indéracinable, encore maintenant. Le pognon ! Mais quel intérêt trouvent-ils à remplacer une vieille maison par une nouvelle construction ? Enfin, nous avons été reçus par le bourgmestre. C’était encore possible mais aujourd’hui, pour avoir un rendez-vous à l’Hôtel de Ville, vous pouvez vous lever très tôt !
Après toutes sortes de péripéties, au mois de septembre, nous avons obtenu de Lucien Cooremans qu’il retourne sa veste dans le bon sens. Nous avons pu rester, nous étions tranquilles, mais il a fallu quand même trente ans pour que tout ce que nous avions décidé soit réellement appliqué. C’est le Comité d’action des Marolles qui a repris le flambeau et qui essaie, encore aujourd’hui, de compléter les efforts de la ville. Nous sommes devenus les partenaires de la ville. Nous étions impliqués dans les décisions politiques, en participant une fois par mois aux réunions communales. Cela a très bien fonctionné et nous avons activement participé à la reconstruction du quartier. Notre action, ça a été de faire comprendre aux autorités qu’elles ne peuvent pas prendre de décision absolue, ni en urbanisme ni en vie morale. L’excès nuit en tout. Il est inscrit sur le temple d’Appolon à Delphes, « meden agan », ou « rien de trop ». C’est le message que nous ont laissé les Grecs. Commencer une action, c’est très bien, et la poursuivre, c’est encore mieux. Mais il faut savoir s’arrêter avant que ça dégénère. Et aujourd’hui, les procédures font qu’il est très difficile de s’impliquer. Il y a des discussions à l’infini.
Bruxelles a plus que jamais besoin de gens qui s’investissent. Le problème de la pauvreté a beaucoup évolué. La nourriture, le vêtement… ça n’est plus tellement problématique. La misère va plus loin que le manque d’argent, que des faits physiques. Les problèmes dits de pauvreté ont en réalité pour origine un ensemble de mentalités, de réflexions. On ne veut pas construire des logements accessibles aux plus démunis. La priorité de la ville, c’est de faire venir les riches dans les quartiers populaires et de jeter les autres dehors ! Il faut rester vigilant et se battre contre ça. Aujourd’hui, le danger critique à Bruxelles, c’est le logement.
Comme toutes les villes d’Europe, on reçoit des milliers de gens qui viennent de Syrie, d’Irak, d’un peu partout. On a fait une montagne avec ça ! On nous a dit qu’on ne trouverait pas de solution, mais en réalité, en deux temps, trois mouvements et quatre signatures, les types étaient relogés. Les journalistes doivent trouver du sensationnel et quand il n’y en a pas, ils le créent de toutes pièces. On essaie de dramatiser n’importe quoi, ça prend des proportions colossales. Ces gens ont une instruction et un niveau d’éducation très bons, mais ils sont pauvres des mentalités avec lesquelles nous les accueillons. Je l’avoue néanmoins, c’est un problème que je ne connais pas assez bien. J’ai l’impression qu’il y a de l’argent, mais personne pour le prendre et en faire quelque chose. To make business.
Je ne dis pas que nous avons assez d’argent, on ne sait pas vivre sans les aides. Ici, tout le monde est démuni. C’est difficile à vivre. Aujourd’hui, notre action, c’est de rendre la vie heureuse à des personnes malades, âgées ou tout simplement défavorisées. Parfois, il suffit de passer un peu de temps à les écouter. Pour une ville comme la nôtre, ce qui compte, c’est de tisser des liens. Ce dont on a besoin, c’est la participation, c’est de vivre ensemble. Les hommes politiques n’ont pas le souci du vivre ensemble, ils ne travaillent qu’à leur réélection. Ce qu’ils font est inutile. Ils devraient se distinguer d’une autre façon, notamment dans la façon de dépenser l’argent public. Par exemple, le long du canal, il y a un grand familistère¹, vide et fermé. Il faudrait réoccuper le lieu, louer des petits espaces d’habitation. Cela veut dire aussi expérimenter, créer, inventer tout le temps de nouvelles choses. C’est difficile parce que la plupart des gens démunis n’aiment pas trop la nouveauté. Ils n’osent pas parce qu’en cas d’échec ils ont beaucoup à perdre.
Après plusieurs années d’engagement, je suis devenu le « curé des Marolles ». C’est comme ça que tout le monde me connaît aujourd’hui. Évidemment, je ne connais plus tout le monde. Il y a trop de nouveaux. Puis, je suis sérieusement handicapé, je ne me déplace pas aussi facilement qu’avant. Mais j’ai une certaine notoriété qui me permet de tenir des positions médianes, de faire des compromis. En Belgique et à Bruxelles, nous sommes les champions toutes catégories du compromis. Cela n’a pas que des avantages, mais on ne sait pas cohabiter sans ça. Il y a beaucoup de nouveaux habitants dans le quartier. Nous avons complètement changé de population, les anciens Bruxellois sont partis. C’est le résultat de l’internationalisation en cours en Europe. Bien que cela ne plaise pas à tout le monde, ici, ça plaît à la majorité. Rue Haute, sur 900 mètres, une centaine de nationalités différentes sont représentées. Il n’y a jamais de bagarre raciste ; pas de Juifs stigmatisant les Palestiniens ni l’inverse. Ce n’est pas moi qui idéalise, c’est un fait. Les types qui vivent ici se rendent compte qu’ils n’ont aucune raison de se battre.
C’est vrai qu’on vit très bien en Belgique. J’ai beaucoup voyagé dans ma vie et si on me laissait choisir où habiter, je viendrais ici. Ou peut-être un peu plus au sud, pour le soleil… Mais à Bruxelles, on est libre ! Allez à Londres ou à Paris, il y a des flics et des caméras de surveillance partout. Le Bruxellois est plus libre parce qu’il y a beaucoup plus d’ordre malgré le manque de consensus. Le point fondamental, c’est de trouver ce consensus et c’est à ça que nous devons travailler au quotidien. De mon côté, à 86 ans, je dis encore la messe tous les jours. Je reçois des gens chez moi et j’essaie de les écouter, de les aider. Ma porte est toujours ouverte et tant que j’aurai la possibilité de le faire, je continuerai. Quand on est le « berger du troupeau », on ne peut pas abandonner… »
La Bataille des Marolles (1969)
La bataille des Marolles a bénéficié d’une couverture médiatique importante. À travers la caméra de Jean-Jacques Péché et Pierre Manuel, la lutte des habitants contre le projet de destruction du quartier est filmée jour après jour. Le documentaire débute par la distribution du courrier officiel d’expropriation et les réunions du Comité d’action des Marolles. On y voit ensuite les premières actions de résistance pacifique. Un seul leitmotiv : vivre ensemble et rester dans le quartier. Enfin début septembre, la nouvelle tombe : le projet de rénovation est définitivement abandonné. La mobilisation a porté ses fruits et les habitants organisent la grande kermesse de la victoire, au son de la fanfare. Dans ce document émouvant, on découvre le quotidien de tous les Marolliens : le facteur, les commerçants et, bien sûr, l’abbé Van der Biest, franc porte-parole du mouvement, qui avait déjà l’habitude de ponctuer son discours d’expressions littéraires… Le spectateur est projeté au cœur du combat des Bruxellois, mais aussi dans leur vie de tous les jours. Une vie simple où subsistaient alors les chiffonniers, ferrailleurs et autres « petits métiers ».
¹ Unité d’habitation rassemblant plusieurs familles dans un même bâtiment.
FESTIVAL DES MINIMES
Une pause de midi au son de la musique classique dans une église du xviie siècle
Depuis 1992, notre paroisse accueille ce festival d’été, totalement gratuit, avec l’idée que la musique n’est pas réservée à une élite. Il permet à de jeunes virtuoses belges et étrangers de jouer dans un cadre exceptionnel et au public de profiter d’une acoustique unique et d’un moment de détente musicale à l’heure du déjeuner.
Église des Minimes, 62, rue des Minimes, quartier Marolles (proche de la station Petit Sablon, trams 92 et 93)
Tél. : +32 (0)2 511 93 84
Se déroule en juillet et août, du lundi au vendredi à 12 h 15 (concerts entre 30 et 45 minutes).
PLACE DU JEU DE BALLE
Marché aux puces matinal
En 2014, la Ville de Bruxelles a encore eu une idée insolite ! Alors que l’enjeu principal est d’éloigner la voiture du centre, ils ont eu l’idée de reconvertir la place du Jeu de Balle en parking ! De quoi tuer la vie locale. Alors, avec la Plateforme Marolles, nous avons relayé une pétition et exprimé notre refus de voir la convivialité du quartier attaquée. Un an plus tard, grâce de nouveau à une belle mobilisation, le projet a été abandonné.
Place du Jeu de Balle, quartier Marolles (proche de la station Porte de Hal, métro lignes 2 et 6 et trams 3, 4 et 51)
www.marcheauxpuces.be
Ouvert tous les jours de 6 h à 14 h, et jusqu’à 15 h les samedis et dimanches.
LE RENARD BLEU
Bistro de quartier
Je ne sors pas beaucoup, sauf quand je participe à des réunions organisées à l’extérieur. Le Renard bleu a très bonne réputation dans le quartier. Il est situé dans une maison historique et on peut profiter d’un jardin en été.
3, rue des Renards, quartier Marolles (proche de la station Porte de Hal, métro lignes 2 et 6 et trams 3, 4 et 51)
Tél. : +32 (0)483 51 61 89
www.facebook.com/Le-Renard-bleu-216526225218268
Ouvert du jeudi au lundi, de 11 h 30 à 23 h. Fermé le mardi et le mercredi.
QUARTIER DES MAROLLES
Quartier populaire
C’est un quartier populaire depuis