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Etablissement de la déclaration I.Soc. - Cas pratique: Etude de cas 2015 (Belgique)
Etablissement de la déclaration I.Soc. - Cas pratique: Etude de cas 2015 (Belgique)
Etablissement de la déclaration I.Soc. - Cas pratique: Etude de cas 2015 (Belgique)
Livre électronique145 pages52 minutes

Etablissement de la déclaration I.Soc. - Cas pratique: Etude de cas 2015 (Belgique)

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À propos de ce livre électronique

Un ouvrage conçu pour avoir une idée claire et précise des dispositions générales et exceptions pratiques

Le déclarant à l’impôt des sociétés (I. Soc.) est tenu de remplir une déclaration désormais composée de plusieurs cadres dorénavant non numérotés :

• Information bancaire
• Personne de contact
• Bénéfices réservés imposables
• Bénéfices réservés exonérés
• Dépenses non admises (D.N.A.)
• Dividendes distribués
• Détail des bénéfices
• Cotisations distinctes
• Cotisation supplémentaire des diamantaires agréés et remboursement du crédit d’impôt pour recherche et développement antérieurement accordé
• Eléments non imposables
• Revenus définitivement taxés et revenus mobiliers exonérés
• Report RDT
• Déduction pour capital à risque reportée
• Pertes récupérables
• Taux de l’impôt
• Versements anticipés
• Précomptes imputables
• Tax Shelter
• Taille de la société au sens du Code des Sociétés
• Documents, relevés divers

Stéphane Mercier aborde l'examen de la déclaration I.Soc à partir d'un cas pratique complexe tout en suivant l'ordre des cadres de la déclaration Isoc, désormais non numérotés.

Il insiste particulièrement sur les mesures applicables tant pour l'exercice d'imposition 2015 que 2016.

Le cas pratique qu'il propose permet une compréhension directe de la problématique Biztax, axée sur l'assimilation plutôt que sur l'aspect théorique de la déclaration.

Des dizaines d'écritures, de mises en situation et de tableaux dynamisent l'ouvrage. Un outil de référence

A PROPOS DE L’AUTEUR

Stéphane Mercier est Enseignant à l’EPHEC et à l’Ecole nationale de fiscalité et des Finances. Ingénieur commercial Solvay (ULB) de formation, il est également Maître en Gestion fiscale (ULB).

Depuis 2002, Stéphane Mercier s'attache à mettre à jour les deux Codes de base de la vie des affaires : Droit Comptable et Code des Sociétés. Ces livres sont utilisés dans le cadre de son support de cours et consultés par une majorité de professionnels.
LangueFrançais
Date de sortie9 déc. 2015
ISBN9782874351617
Etablissement de la déclaration I.Soc. - Cas pratique: Etude de cas 2015 (Belgique)

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    Aperçu du livre

    Etablissement de la déclaration I.Soc. - Cas pratique - Stéphane Mercier

    BIZTAX.

    1. CADRE : RESERVES

    CADRE : BÉNÉFICES RÉSERVÉS IMPOSABLES

    Le déclarant est tenu de remplir correctement toutes les cases, avec tous les reports de l’une à l’autre, pour éviter que sa déclaration ne soit considérée comme irrégulière (ce qui ouvrirait un risque de taxation d’office, …).

    Les articles 183 et 185 C.I.R. 92 prévoient que les sociétés sont imposables sur le montant total de leurs bénéfices, y compris les dividendes distribués et que, sauf règles particulières, les revenus soumis à l’impôt des sociétés ou exonérés sont, quant à leur nature, les mêmes que ceux envisagés en matière d’impôt des personnes physiques ; leur montant est déterminé d’après les règles applicables aux bénéfices.

    En résumé, on pourrait dire que le revenu imposable est formé par la somme des trois éléments suivants :

    – Les bénéfices mis en réserve ;

    – Les bénéfices distribués ;

    – Les dépenses non admises (cf. infra).

    Le cadre des « Réserves » constitue le lien le plus évident avec les comptes annuels (cf. annexe 1).

    Ce cadre contient 2 parties (réserves imposables, réserves exonérées) : la première reprend la partie des bénéfices réserves imposables, la seconde la partie qui en est immunisée.

    1.1. Case « Réserves incorporées au capital »

    La prime d’émission constitue la différence entre la valeur d’émission d’une nouvelle action (en cas d’augmentation de capital) et sa valeur nominale (ou son pair comptable, à savoir le rapport entre la valeur du capital souscrit au nombre d’actions émises) ; les Lois Coordonnées sur les Sociétés Commerciales en prescrivent la libération immédiate.

    En vertu d’un arrêté de la Cour de cassation, les primes d’émission sont imposables, sauf si elles sont inscrites dans un compte indisponible du passif.

    En cas de recours au capital autorisé, l’assemblée générale doit avoir préalablement prévu une telle indisponibilité ; sinon, il faut que la première assemblée ordinaire consécutive à l’augmentation de capital ratifie sa décision d’indisponibilité. Les primes d’émission redeviennent imposables en cas de distribution ultérieure.

    Note : v. supra, la loi du 22 décembre 1998 en ce qui concerne les primes d’émission.

    Quant aux réserves et autres éléments taxables, leur incorporation au poste comptable de « capital » ne change en rien leur imposabilité : il s’agit là d’une application du principe de neutralité fiscale. C’est comme si l’opération n’avait jamais eu lieu. En cas de réduction de capital, il faut préciser sur quelles composantes fiscales est opérée la diminution ; à défaut de telles indications, l’imputation sera proportionnelle.

    1.2. Case « Quotité imposable des plus-values de réévaluation »

    L’article 57 de l’A.R. du 30 janvier 2001 autorise l’expression de plus values sur les immobilisations corporelles et financières, lorsque celles ci sont certaines et durables. Celles ci sont immunisées en vertu des articles 44 et 190 C.I.R. 92 : il faut qu’elles soient portées et maintenues à un ou plusieurs comptes distincts du passif. Le non respect de cette condition entraînerait l’imposabilité de ces plus values.

    Note : l’incorporation du compte « plus values de réévaluation » au capital continue à respecter cette condition puisque, ipso facto, ce compte est rendu indisponible.

    Rappelons également que l’article 190 C.I.R. 92 demande que ces plus values ne servent pas de base au calcul de la dotation annuelle à la réserve légale ou des rémunérations ou attributions quelconques.

    1.3. Cases comptables

    Ces postes n’appellent aucun commentaire particulier ; leur augmentation d’une période à l’autre constitue un bénéfice imposable. Rappelons simplement que le Code des sociétés oblige de constituer une réserve légale (indisponible) d’au moins 10 % du capital souscrit (donc comptable) par prélèvement chaque année de 5 % des bénéfices (comptables).

    1.4. Case « Provisions imposables »

    La constitution de provisions par le biais de dotations diminue le bénéfice comptable. Les articles 48 C.I.R. et 24 à 27 de l’A.R./C.I.R. 92 tel qu’il a été modifié par l’arrêté royal du 27 août 1993 précisent les conditions de déductibilité :

    – les charges prévues par les provisions doivent avoir un caractère professionnel (ceci exclut donc la déduction de dotations aux provisions pour impôts : l’impôt est en effet repris dans les dépenses non admises, à rajouter au bénéfice – cf. cadre « Dépenses non admises ») ;

    – elles doivent être considérées comme « grevant normalement les résultats de la période imposable », c’est à dire résulter de l’activité professionnelle exercée ou d’événements survenus en cours de cette période ;

    – elles doivent être inscrites dans un compte distinct du passif ;

    – le contribuable doit remplir et annexer à sa déclaration le relevé administratif 204.3.

    A défaut de satisfaire ces exigences, les provisions constituées sont assimilées à un bénéfice.

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