Imparfait: Parfait, #2

Par Jan Springer

Année 2104 - La contamination environnementale a rendu le monde invivable. Les malades sont plus nombreux que les personnes saines. Les hôpitaux sont débordés. Les économies s’effondrent. Les gouvernements s’entendent pour former une puissance mondiale unique appelée « Ordre de l’autorité » (OA).
Pour sauver la race humaine, l’OA construit des « biosphères » — de grosses bulles enfermant des villes autonomes. Seules les personnes en bonne santé sont autorisées à l’intérieur. Tous les autres sont laissés de côté et meurent dans l’indifférence… Pour le contrôle de la population, chaque humain a une puce électronique, supprimant l’envie de s’accoupler. L’art de faire l’amour disparaît…

Lorsque Michaela Long découvre qu’une amie connaît des expériences sexuelles illégales, Michaela est obligée de vivre les mêmes plaisirs interdits...

Après avoir appris que son amie, Anica Maine, est engagée dans des relations sexuelles illégales avec les Rebelles, Michaela Long évite un effacement de l’esprit en se portant volontaire pour participer à une expérience sexuelle torride.

Les docteurs Flynn Campbell et Bryce Davids sont immédiatement attirés par la jolie brune et offrent rapidement à Michaela un plaisir incroyable avec leurs ménages torrides. Facilement accro, Michaela est déterminée à garder le secret sur sa nouvelle jouissance et ses hommes sexy, même si cela signifie faire face à l’élimination s’ils sont attrapés.

• Langue: Français
• Éditeur: Spunky Girl Publishing
• Date de sortie: 11 nov. 2020
• ISBN: 9781071574775

Aperçu du livre

Prologue

Année 2104

La contamination environnementale a rendu le monde invivable. Les malades sont plus nombreux que les personnes saines. Les hôpitaux sont débordés. Les économies s’effondrent. Les gouvernements s’entendent pour former une puissance mondiale unique appelée « Ordre de l’autorité » (OA).

Pour sauver la race humaine, l’OA construit des « biosphères » — de grosses bulles enfermant des villes autonomes. Seules les personnes en bonne santé sont autorisées à l’intérieur. Tous les autres sont laissés de côté et meurent dans l’indifférence... Pour le contrôle de la population, chaque humain a une puce électronique, supprimant l’envie de s’accoupler. L’art de faire l’amour disparaît...

Chapitre un

Année terrestre 2304, Biosphère A1Z9

Dès que Michaela entra dans l’appartement de sa patronne Anica Maine, elle entendit des gémissements intrigants. Une vague inquiétude s’insinua chez la jeune femme de 23 ans. Par automatisme, elle repéra le bouton d’alerte rouge sur un mur à proximité.

Si elle appuyait dessus, l’Ordre d’Autorité arriverait dans les Biosecondes et l’aiderait. Elle fit un pas vers le bouton, mais un autre gémissement sensuel dériva du couloir voisin. Elle s’arrêta.

Le doux bruit appartenait à une femme. Anica ? Elle n’avait pas l’air affligée. Au contraire, elle semblait apprécier quelque chose. Mais que faisait-elle pour créer des gémissements aussi uniques ?

Une sensation familière d’excitation parcourut Michaela. Elle se mordit la lèvre inférieure. Malheureusement, au cours des dernières semaines, son excitation lui avait causé des ennuis. Elle avait été avertie par l’Ordre de l’Autorité de s’adapter à son problème émotionnel sous peine d’être Éliminée. De nombreuses tentatives pour freiner son tempérament par l’OA avaient échoué. C’est pourquoi elle refusait d’appuyer sur ce bouton d’alerte rouge maintenant.

Si tout allait bien dans l’appartement d’Anica et que Michaela alertait l’OA, c’était une autre marque noire contre elle. Un pas de plus vers l’Élimination.

Elle poussa un soupir de frustration. Elle n’aspirait qu’à une existence paisible, mais les gémissements l’intriguaient et l’attiraient plus profondément dans l’appartement. Marchant sur la pointe des pieds dans le couloir menant à la chambre d’Anica, Michaela se figea dans l’embrasure de la porte.

Douce Biosphère ! Qu’est-ce qui se passait ici ?

Des grognements, gémissements et des peaux nues l’accueillirent. Les membres étaient enchevêtrés tandis que trois personnes se mouvaient sur le matelas fluidisé. Et son amie Anica en faisait partie ! Elle était entrelacée avec deux hommes. Ses cheveux blond miel, mi-longs, semblaient échevelés et sa silhouette luisait sous l’effort et brillait magnifiquement de transpiration.

Que diable faisaient-ils ?

Anica était couchée face contre terre, son corps entièrement sur un homme aux cheveux bruns qui était couché face vers le haut. Agenouillé entre leurs jambes écartées, il y avait un homme aux cheveux noirs. Ses hanches poussaient follement contre le derrière nu d’Anica.

Des gémissements sensuels venaient d’Anica. Les sons intriguant... la scène choquante... rendaient Michaela... excitée. Les expressions exquises de plaisir qui inondaient leurs visages rouges lui semblaient... fascinantes.

Mais pourquoi ne ressentait-elle pas ce qu’Anica appréciait si manifestement ?

Il fallait appuyer sur le bouton panique. C’était anormal. Illégal.

Mais si elle faisait ça, les autorités viendraient et en raison de la gravité de ce qui se passait ici, quoi qu’il en soit, l’OA contournerait le réajustement et passerait directement à l’élimination d’Anica. Et il est plus que probable qu’ils élimineraient Michaela également, pour avoir regardé.

Le désespoir la traversa et repoussa son excitation. Oh, elle avait tellement de mal à supporter ça, quoi que ce soit. Elle devrait partir. Ils ne l’avaient pas encore vue. Les hommes étaient trop occupés avec Anica.

Ses gémissements sensuels attiraient Michaela et la gardaient captivée. Comme c’était intéressant de constater que les deux hommes s’amusaient tout autant avec ce qu’ils faisaient à Anica. Ils gémissaient tandis qu’elle bougeait ses larges hanches et se pressait contre l’un des hommes. L’autre bougeait vivement ses hanches, poussant contre ses fesses dans une frénésie sauvage. Des bruits de chair contre chair fendaient l’air, puis à l’unisson les trois corps trempés de sueur se tendirent. Anica poussa un cri et les sons rauques des hommes résonnèrent dans la pièce. Leurs torsions et leurs coups devinrent frénétiques puis s’apaisèrent lentement, leurs corps se détendaient et se fondaient l’un dans l’autre.

Le cœur de Michaela battait à la fois de peur et d’excitation. Elle restait là à les observer, attendant de voir ce qui allait se passer ensuite.

Après quelques biosecondes, les hommes démêlèrent leurs corps d’Anica et s’allongèrent de chaque côté d’elle, la câlinant, leurs poitrines musclées se soulevant à chaque respiration, leurs visages enfouissant son cou, lui chuchotant des mots doux.

Les yeux d’Anica restaient fermés. Ses lèvres se retroussaient dans le sourire le plus serein que Michaela ait jamais vu. Les seins de son amie se soulevaient sauvagement et les deux hommes se tendirent alors qu’elle se penchait et enroulait ses mains autour de chacun de leurs énormes membres.

Quelque chose l’avertit que c’était du sexe.

Le sexe était interdit. Addictif. Imparfait.

Michaela déglutit à la soudaine explosion de panique. L’OA remarquerait ses biorythmes irréguliers. Ils étudiaient tout le monde via leur bloqueur. Ils sauraient que quelque chose