LACAN MÊME
Il y a quarante ans mourait en idole le plus génial et le plus dingue des psychanalystes français. « Tout fou Lacan », titrait le lendemain en « une », avec photo du maître, crinière argent et moue contrariée. Adolescent dans les années 2000, je m’étais procuré les et je n’avais rien compris. Pourtant, je rêvais de tout savoir des « nœuds borroméens », du « sinthome », du « stade du miroir » et de l’« objet a ». Je découvrais ses aphorismes, dont l’obscure clarté m’enchantait (« Le réel, c’est quand on se cogne », « Les non-dupes errent », etc.). La psychanalyse lacanienne m’apparaissait, surtout, comme un remède possible à ma torpeur. Des années plus tard, j’ai voulu revenir à Lacan, en
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