Découvrez des millions d'e-books, de livres audio et bien plus encore avec un essai gratuit

Seulement $11.99/mois après la période d'essai. Annulez à tout moment.

Suspense dans le Manoir Cavendish
Suspense dans le Manoir Cavendish
Suspense dans le Manoir Cavendish
Livre électronique74 pages1 heure

Suspense dans le Manoir Cavendish

Évaluation : 0 sur 5 étoiles

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

Elizabeth est une orpheline de 16 ans qui reçoit une nouvelle inhabituelle: elle est la seule héritière d'un manoir à Amapá. Avec son amie Fisto, qui cache un secret, elle va prendre possession de son héritage. À Amapá, elle va s'impliquer dans un ensemble d'événements étranges, dans un thriller psychologique, et bientôt elle découvrira d'être prise dans une énorme opération de leurre qui comprend la cupidité humaine, le surnaturel et le mystère.

LangueFrançais
ÉditeurBadPress
Date de sortie14 juin 2020
ISBN9781071545706
Suspense dans le Manoir Cavendish

Lié à Suspense dans le Manoir Cavendish

Livres électroniques liés

Fantômes pour vous

Voir plus

Articles associés

Catégories liées

Avis sur Suspense dans le Manoir Cavendish

Évaluation : 0 sur 5 étoiles
0 évaluation

0 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    Suspense dans le Manoir Cavendish - Waldon Volpiceli

    Suspense dans le Manoir Cavendish

    Waldon Volpiceli

    C’est une œuvre de fiction. Toute ressemblance avec des noms, dates et faits réels serait fortuite.

    I

    - Mesdames et messieurs. Bonjour, salutation faite par une voix masculine. 

    C’était le matin dans la région de Calçoene, petite ville d’Amapá. Ils étaient tous réunis dans le manoir Cavendish, un peu éloignée de la ville, une grande demeure ancienne, style dix-neuvième siècle, qui rappelait l’architecture des maisons mère des grandes fermes anciennes. Une porte large qui mène à un grand salon et, au centre, un grand escalier qui mène à un grand couloir au deuxième étage qui donne accès aux chambres à droite et à gauche. Sur le côté droit en entrant par la porte principale on trouve la porte de la cuisine. A l’extérieur, la peinture de couleur foncée donnait un air plus ancien au manoir. Devant la grande porte il y avait un grand escalier qui donnait accès à l’extérieur. Sur cet escalier un toit qui couvrait la moitié de l’escalier, avec une grande fenêtre au centre, la fenêtre du deuxième étage du manoir où se trouvaient d’autres chambres. Un peu plus loin du manoir un chemin de terre. Il y avait peu d’arbres en face mais beaucoup sur les deux côtés indiquant que là se trouvait la forêt. Pour atteindre les escaliers principaux il y avait un sentier aux pierres de basalte.

    - Mesdames et messieurs, attention.

    Cette phrase et l’autre sont prononcées par l’avocat Adolfo Perez, représentant du propriétaire du manoir. Le propriétaire est Henry Cavendish, un seigneur anglais qui vient de décéder à l’âge de 86 ans. Il était arrivé au Brésil dans les années 60 et avait fait sa fortune avec l’élevage de bovins et de buffles. Pourtant ses affaires ont commencé à péricliter pendant sa vieillesse et le manoir, siège de la ferme, et le grand terrain autour de lui étaient les seules choses de valeur qui sont restées.

    - La lecture du testament aura lieu en ce moment.

    L’avocat Adolfo Perez ouvre le porte-documents. Il est devant une grande table ronde où se trouve le majordome du manoir, Álvaro Lopes parmi une poignée de personnes, dont les femmes ménagères, jardiniers et pions qui travaillaient occasionnellement sur la ferme, n’ayant grands liens avec elle. Henry était solitaire, avait eu une fille appelée Elizabeth Cavendish Stanton, qui est décédée suite d’une maladie quand elle était un enfant, ce qui lui a fait très triste. Seul, il n’avait personne pendant sa vieillesse. En tant qu’étranger, il s’était éloigné des membres de sa famille qui habitaient en Angleterre et avec lesquels il n’avait plus de contact. C’était Henry, lui-même, qui a rédigé son testament, organisé par son majordome.

    - Je vais commencer avec la lecture, dit l’avocat Adolfo Perez.

    - Moi, Henry Cavendish, en pleine possession de mes facultés mentales, je lègue tous mes biens à ...

    Pendant ce temps-là, le majordome sourit, car il croit qu’il sera le bénéficiaire de l’héritage.

    - à ... Elizabeth Cavendish Stanton.

    Le majordome se montre surpris et proteste :

    - Ça ne va pas. Elizabeth Cavendish était sa fille et est décédée depuis des décennies. Ridicule. Ce testament ne va pas.

    L’avocat Adolfo Perez déclare :

    - Je suis désolé, mais il est bon. C’est le nom indiqué.

    Le majordome rétorque :

    - Mais c’est le nom de sa fille. Elle est décédée et ne peut donc rien hériter. Ce testament est frappé de nullité.

    L’avocat poursuit la lecture et déclare :

    - Attendez ! Il y a un numéro ici d’Inscription au Répertoire des Personnes Physiques (CPF). Ce numéro, d’accord avec le testament, correspond au numéro CPF de l’héritière de mes biens. C’est elle qui doit recevoir tout ce que j’ai laissé.

    - Mais c’est qui celle-là ? Demande le majordome.

    - Je ne sais pas mais c’est à moi de découvrir, puisqu’elle est l’héritière des biens laissés par le défunt Henry Cavendish, dit l’avocat. C’est ce que je ferai, je découvrirai son identité.

    II

    - Elizabeth, réveille-toi ! Il est déjà six heures du matin.

    - Un peu plus longtemps.

    - Non, ça ne va pas. Il faut qu’on commence à travailler.

    C’était une amie qui essayait de réveiller Elizabeth dans l’orphelinat Frei Galvão, dans la grande São Paulo, géré par les sœurs Carmélites. C’était un grand orphelinat presque aussi grand qu’un quartier. Chaque interne avait un lit, mais la chambre était grande et commun. Plusieurs lits alignés d’affilée comme s’ils étaient des pupitres écoliers. Chaque fille disposait en outre d’un lit, de leurs propres vêtements, simples, en général des robes. Elles n’avaient pas d’armoires individuelles, mais pourraient mettre leurs vêtements dans des valises placées à côté des lits. Elles se couchaient sur des lits collectifs. A côté de la grande chambre il y avait un réfectoire commun, où les internes prenaient leur café, déjeunaient et dînaient. C’étaient des grandes tables, également alignées d’affilée, ayant une chaise chacune. La buanderie était tout au bout. Il y avait des grandes machines à laver où quelques internes travaillaient. C’était une grande salle où il y avait aussi

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1