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Livre électronique284 pages3 heures
Les plus grands cannibales: Enquête sur l'un des plus grands tabous de notre société
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À propos de ce livre électronique
Cet ouvrage lève le voile sur les terribles forces qui hantent les profondeurs de l’esprit humain.
Le cannibalisme ! Un terme dont la simple évocation entraîne, chez nous, un frisson de dégoût, un sentiment d’écœurement, tant cette notion nous semble horrible, tant elle nous paraît abjecte… en même temps qu’elle nous fascine.
Sans aucune censure, cependant, ce livre déconcertant traite, avec un luxe inouï de détails et d’anecdotes, mais aussi avec le plus grand sérieux, d’un sujet qui s’intéresse à l’un des interdits les plus fondamentaux pour l’espèce humaine : celui de manger son semblable.
L’auteur étudie le phénomène sous une multitude de facettes. Il examine le cannibalisme culturel et religieux, considéré comme normal, nécessaire, et faisant partie de la vie de certaines sociétés traditionnelles. Il évoque le cannibalisme lié à des conditions exceptionnelles, lorsque des malheureux furent obligés de manger leurs compagnons parce qu’ils n’avaient d’autre espoir de survivre. Il nous entraîne encore dans des affaires criminelles tristement célèbres et tellement perturbantes pour notre entendement. Car, comment admettre, en effet, que, dans nos sociétés contemporaines, d’incroyables pulsions animales puissent pousser certains à consommer de la chair humaine.
Cet ouvrage nous présente une série de situations et de récits qui bouleverseront à jamais notre perception de l’Homme.
Un livre d’Histoire et d’histoires vraies à vous donner froid dans le dos…
EXTRAIT :
Nourrir les dieux et pratiquer la magie
Lorsque Cortés et son armée atteignirent Mexico au début du XVIe siècle, ils découvrirent une culture basée sur le cannibalisme et le sacrifice humain à grande échelle. Les fondateurs aztèques de cette culture n’étaient installés que depuis quelques siècles et leur religion remarquablement élaborée s’était créée petit à petit durant cette période. Ils empruntèrent des dieux aux autres tribus, les ajoutant à leur propre panthéon, et en créèrent de nouveau pour combler certains manques évidents. Au moment où Cortès arriva, ils avaient « tellement de dieux que même les peuples voisins n’étaient pas capables de les énumérer ». (cf. Tannahill)
Les Aztèques voulaient garder les dieux de leur côté, et ce à n’importe quel prix. Cela devait finir par poser problème. Les Aztèques étaient déjà à leur cinquième monde et étaient déterminés à ce qu’il ne finisse pas comme les quatre précédents. Ils se battraient de toutes leurs forces pour que le soleil continue sa course et que les monstres de l’aube restent à distance. Le soleil avait été créé par le sacrifice d’un dieu (il s’était jeté dans un brasier) et mis en mouvement par le sang et les cœurs d’autres dieux. Il semblait donc juste, pour ne pas dire logique, que les humains pratiquent leurs propres sacrifices pour que le monde continue à fonctionner. Et puisque les hommes peuvent devenir nerveux quand leurs chefs commencent à les tuer en grand nombre, les cœurs et le sang devaient en grande partie provenir d’étrangers. Pour permettre cela, les Aztèques entretenaient un état plus ou moins permanent de guerre, durant lequel il était mieux vu de faire des prisonniers que de tuer les ennemis. Pendant 200 ans, les armées aztèques ont parcouru l’Amérique centrale à la recherche de victimes étrangères.
Le cannibalisme ! Un terme dont la simple évocation entraîne, chez nous, un frisson de dégoût, un sentiment d’écœurement, tant cette notion nous semble horrible, tant elle nous paraît abjecte… en même temps qu’elle nous fascine.
Sans aucune censure, cependant, ce livre déconcertant traite, avec un luxe inouï de détails et d’anecdotes, mais aussi avec le plus grand sérieux, d’un sujet qui s’intéresse à l’un des interdits les plus fondamentaux pour l’espèce humaine : celui de manger son semblable.
L’auteur étudie le phénomène sous une multitude de facettes. Il examine le cannibalisme culturel et religieux, considéré comme normal, nécessaire, et faisant partie de la vie de certaines sociétés traditionnelles. Il évoque le cannibalisme lié à des conditions exceptionnelles, lorsque des malheureux furent obligés de manger leurs compagnons parce qu’ils n’avaient d’autre espoir de survivre. Il nous entraîne encore dans des affaires criminelles tristement célèbres et tellement perturbantes pour notre entendement. Car, comment admettre, en effet, que, dans nos sociétés contemporaines, d’incroyables pulsions animales puissent pousser certains à consommer de la chair humaine.
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Les Aztèques voulaient garder les dieux de leur côté, et ce à n’importe quel prix. Cela devait finir par poser problème. Les Aztèques étaient déjà à leur cinquième monde et étaient déterminés à ce qu’il ne finisse pas comme les quatre précédents. Ils se battraient de toutes leurs forces pour que le soleil continue sa course et que les monstres de l’aube restent à distance. Le soleil avait été créé par le sacrifice d’un dieu (il s’était jeté dans un brasier) et mis en mouvement par le sang et les cœurs d’autres dieux. Il semblait donc juste, pour ne pas dire logique, que les humains pratiquent leurs propres sacrifices pour que le monde continue à fonctionner. Et puisque les hommes peuvent devenir nerveux quand leurs chefs commencent à les tuer en grand nombre, les cœurs et le sang devaient en grande partie provenir d’étrangers. Pour permettre cela, les Aztèques entretenaient un état plus ou moins permanent de guerre, durant lequel il était mieux vu de faire des prisonniers que de tuer les ennemis. Pendant 200 ans, les armées aztèques ont parcouru l’Amérique centrale à la recherche de victimes étrangères.
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