Découvrez des millions d'e-books, de livres audio et bien plus encore avec un essai gratuit

Seulement $11.99/mois après la période d'essai. Annulez à tout moment.

La Venus Du Nouveau Millenium
La Venus Du Nouveau Millenium
La Venus Du Nouveau Millenium
Livre électronique151 pages2 heures

La Venus Du Nouveau Millenium

Évaluation : 0 sur 5 étoiles

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

Avec La Vnus de nouveau Millnium sachve la Trilogie des Trois Vnus.

Aprs avoir consacr le premier volume la femme libre la manire dune dmone et le second la femme normale (mot dordre actuellement !), lauteure sinterroge dans le troisime et dernier volume sur la place de la femme dans le nouveau Millnium

Le livre est divis en trois parties distinctes : dans la premire le lecteur est sur lle du Sri Lanka, dans la deuxime du ct des Comptoirs franais de Pondichry et de la Ville de lAurore et la troisime nous ramne en France. Du Sud de lInde on se retrouve dans le Sud de la France o lauteure donnera une confrence sur la femme parfaite (idale) face un gouvernement parfait (normal) sur un fond de lgende du Ramayana.
LangueFrançais
ÉditeurXlibris UK
Date de sortie10 juil. 2012
ISBN9781477119488
La Venus Du Nouveau Millenium
Auteur

Svetlana R. Dinges

Diplômée de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales de Paris (France) ; Membre d’un cercle de Spécialistes en Ramayana (« La Marche de Rama »), œuvre majeure religieuse et littéraire de l’Inde ; ayant l’expérience d’une vingtaine d’années sur le sol indien, l’auteure de La Vénus de Dandakaranya, de La Vénus de Joseph ou La Femme au miroir et de La Vénus du nouveau Millénium à paraître prochainement travaille actuellement sur la publication d’ouvrages en anglais en Inde et en serbe en Serbie (son pays de naissance). Travaillant sur la préservation et la propagation du Ramayana à travers le monde depuis une dizaine d’années, l’intention de l’auteure est de donner au lecteur à travers ses ouvrages envie de connaître cette œuvre unique en son genre ainsi que ce grand pays qui l’a engendrée.

Auteurs associés

Lié à La Venus Du Nouveau Millenium

Livres électroniques liés

Fiction générale pour vous

Voir plus

Articles associés

Catégories liées

Avis sur La Venus Du Nouveau Millenium

Évaluation : 0 sur 5 étoiles
0 évaluation

0 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    La Venus Du Nouveau Millenium - Svetlana R. Dinges

    LA VENUS

    du

    NOUVEAU MILLENIUM

    Svetlana R. Dinges

    Copyright © 2012, 2014 by Svetlana R. Dinges.

    ISBN:          Softcover          978-1-4771-1947-1

                       eBook                978-1-4771-1948-8

    All rights reserved. No part of this book may be reproduced or transmitted in any form or by any means, electronic or mechanical, including photocopying, recording, or by any information storage and retrieval system, without permission in writing from the copyright owner.

    This is a work of fiction. Names, characters, places and incidents either are the product of the author’s imagination or are used fictitiously, and any resemblance to any actual persons, living or dead, events, or locales is entirely coincidental.

    Xlibris LLC

    0-800-056-3182

    www.Xlibrispublishing.co.uk

    518354

    Table

    AVANT-PROPOS : L’Histoire de la bague de Rama

    PREMIERE PARTIE : Sur les traces du RAMAYANA

    DEUXIEME PARTIE : A la recherche d’un manuscrit

    EPILOGUE

    A ma bien-aimée Grand-mère dont le visage angélique présuma très tôt

    Mon amour pour l’éternelle Marguerite YOURCENAR,

    La première femme écrivain à être reçue

    À l’Académie Française,

    Et puis à mes petits-fils, nouveaux bardes du Râmâyana.

    Tous mes remerciements vont à mes fils Kateb et Daniel,

    Mes premiers lecteurs, qui m’ont apporté une aide admirable dans la rédaction de cet

    Ouvrage qui par moment prend un prodigieux envol comme cette nouvelle voiture

    Futuriste ressemblant au Vimana, ce « char des dieux » décrit dans la grande épopée indienne, Et par moment s’essouffle dans des longues phrases proustiennes qui font trébucher mais sans lesquels le lecteur néophyte aurait du mal à avancer…

    Mes remerciements vont également à tous mes amis indiens en Inde et à travers le monde…

    Avant-Propos

    L’Histoire de la bague de Rama

    Ce qu’on me raconta au début de mes voyages en Inde ce fut (entre autre) cette petite histoire amusante sur la bague du dieu-roi de la dynastie solaire, Rama, connue sous le titre :

    L’Histoire de la bague de Rama

    Une fois, commence l’histoire, Rama assis sur le trône laissa tomber sa bague. Elle tomba par terre en y faisant un trou et disparut dans le sol. Hanuman, son messager-singe (et dévot le plus fidèle) fut assis à ses pieds. Rama lui demanda d’aller la chercher.

    Hanuman, connu pour sa faculté de pouvoir prendre n’importe quelle forme, devint tout petit et descendit sous la terre si profondément qu’il arriva dans les Ténèbres. Il y rencontra des femmes surprises de voir une si petite souris. Elles l’attrapèrent et la mirent dans l’assiette de légumes destinée au diner du Roi des Esprits qui aimait manger les animaux.

    En même temps au Paradis Rama recevait Brahma, le dieu-créateur accompagné du sage Vasishtha (un des sept grands rishis et précepteur de la dynastie solaire). Ils venaient pour un entretien privé avec Rama. Rama mit la personne de toute confiance, son frère Lakshmana, pour garder la porte. Personne ne devait les déranger sous peine d’y perdre sa tête.

    Peu de temps après un autre sage du nom de Vishvamitra arriva pour voir Rama. Lakshmana le retint. Le sage se fâcha et menaça de mettre le feu dans tout le royaume d’Ayodhya en y jetant une malédiction.

    Lakshmana fut embarrassé mais pensa que c’était mieux pour lui de mourir que de laisser cet homme coléreux brûler le royaume.

    Et Lakshmana entra pour voir Rama. Comme l’entretien privé venait juste de se terminer, Rama put recevoir Vishvamitra.

    La raison de l’entretien était d’informer Rama que son travail sur terre touchait à sa fin et qu’il était temps pour lui de regagner son domicile au Paradis.

    Lakshmana dit à Rama qu’il lui faudrait couper sa tête. Rama répondit qu’il n’en voyait aucune raison. Lakshmana insista :

    « Tu ne peux pas m’épargner parce que je suis ton frère. Il y aurait une tache sur le nom de Rama. Tu n’as pas ménagé ta femme Sita. Tu l’as envoyée dans la jungle. Je dois être puni. Je vais partir. »

    Lakshmana fut un avatar de Shesa, le serpent sur lequel dort le grand dieu Vishnu. Il fut temps pour lui aussi de partir. Il s’en alla vers la rivière Sarayu et disparut dans l’eau.

    Rama, après avoir couronné ses fils-jumeaux Lava et Kusha, entra aussi dans la rivière sacrée.

    Hanuman de son côté se trouva pendant tout ce temps dans les Ténèbres. Apporté sur une assiette au Roi des Esprits il ne faisait que répéter « Rama, Rama ». Quand le roi lui demanda la raison de sa présence, Hanuman parla de la bague de Rama. Sur quoi le roi lui montra un plateau avec des milliers de bagues en disant : « Il y a eu autant de Ramas que de bagues sur le plateau. Quand tu retourneras sur terre tu ne trouveras pas Rama. Cette incarnation est maintenant finie. Chaque fois qu’une incarnation de Rama est sur le point de se terminer sa bague tombe. Je les ramasse et les garde. Maintenant tu peux partir. »

    Cette histoire de la bague de Rama est généralement contée pour suggérer que pour chaque tel Rama il y a un Ramayana. Chaque région, chaque dialecte de l’Inde et du Sud-est asiatique, donna sa contribution à la grande épopée. Les versions (ou interpolations) expriment le besoin de légitimer et valider le présent à travers d’anciens héros. Pendant plus de deux millénaires le Ramayana ne cessa d’inspirer et influencer les créateurs de tous genres.

    Je n’y échappe pas non plus… Fascinée (et selon certains affectée) par une « affaire » épique hautement sacralisée, mon intention n’est nullement de pousser le lecteur dans un traquenard spirituel ou philosophique et même quelque peu fantasque voire grotesque.. Je veux simplement l’entraîner sur les traces d’une légende qui parle d’un roi de la dynastie solaire qui engagea une bataille terrible pour la reconquête de sa bien-aimée…

    Le but de cet ouvrage est de suggérer les changements qui s’opèrent dans la société d’un pays qui repose toujours sur les fondements de cette légende et dont le futur « affectera » considérablement le reste du monde dans les décennies à venir. Cet ouvrage se veut juste interrogatif dans sa curiosité, rafraîchissant pieds dans l’eau et « potable », comme dit Sanja, une de mes admiratrices dont le nom présume celle qui rêve, sur une île lointaine et forcément paradisiaque. L’île de l’ouvrage, cette goutte du sous continent indien, cette terre des bouddhistes mais aussi des démons dit-on, malgré les ravages d’un tsunami et des tensions ethniques et religieuses, reste cette « finest island » selon Marco Polo aux plages de sable blanc dont on ne cesse de rêver…

    PREMIERE PARTIE

    Sur les traces du

    RAMAYANA

    1

    Le Buffet d’Italie un dimanche après midi. Plus exactement vers quatre heures. Deux femmes y entrent, veulent consommer. Une troisième s’approche d’elles montrant une seule table non dressée pour le dîner. Nous ne sommes pas à Florence ni à Venise, mais dans la capitale de l’Hexagone qui n’a pas encore engendré son Don Brown féminin. Les deux femmes sont des habituées de ce lieu fort charmant au décor très typique. Des pots de confiture soigneusement rangés sur les étagères en bois massif sont là pour rappeler la douceur congénitale de nos grand-mères. Nous sommes ici loin d’Inferno ; le style n’y est pas et le ton y est léger en ce temps de crise morale et financière, ce qui ne veut pas dire qu’il y ait un manque d’argent, mais qu’il est surtout mal distribué et que les élites qui détiennent les plus grandes richesses ne se prêtent pas aux changements profonds pourtant inévitables. Selon une étude parrainée par la NASA cela pourrait être un des scénarios de la disparition imminente de notre monde actuel, comme ce fut le cas avec les empires romain et Maya, et d’une civilisation, moins connue de nous les Occidentaux, la civilisation de la vallée de l’Indus de l’âge du bronze indien connue sous le nom de Mohenjo-Daro et Harappa.

    Mais ne nous égarons pas. Les deux femmes sont loin de ces considérations, ce qu’elles veulent c’est consommer une boisson chaude dans ce lieu à peine obscur mais familier. A moins que la semi-obscurité qui y règne ne présume autre chose et que les pots de confiture n’enferment d’autres substances que les fruits conservés. Les deux femmes semblent étonnées. Il n’est que quatre heures, mais la femme qui les accueille, la serveuse de salle, enchaîne calmement :

    - On anticipe, dit la « garçonne ».

    - On anticipe, répète une des deux femmes amusée, mais il n’est que quatre heures.

    - Oui, mais comme je viens de vous dire, on anticipe, reste ferme l’employée de la maison.

    Au même moment de l’autre côté de la planète, un groupe de gens neutres, autrement dit passifs, se tassent autour d’une petite fille dont la tête et une bonne partie du corps dépassent la hauteur de la foule. De loin le fil sur lequel s’aventure la fillette avec une adresse sans pareil est pratiquement invisible.

    C’est à Bangalore la ville « Hi Tech » que je fus interpellée par une foule de gens rassemblée autour d’une petite fille. « C’est cet équilibre du moment tendu vers le devenir, c’est ce « en train de » qui me fascina chez la jeune enfant et un peu plus tard chez Joseph ». (La Vénus de Dandakaranya, Xlibris, 2011).

    Serait-ce une de ces scènes qui s’écrivent dans l’urgence ? Elle s’imposa à moi pendant que j’essayais de déchiffrer les mots inscrits en kannara sur une pancarte déployée d’un côté à l’autre d’une rue du quartier de Joseph. J’ai tout de suite saisi l’importance des mots qui entouraient l’effigie du dieu solaire Rama : à partir d’une légende et en m’inspirant de la réalité de Joseph il me faudrait construire un monde idéal avec ses propres règles.

    Ce fut dans le quartier de Joseph lorsqu’elle (l’héroïne de La Vénus de Joseph, second livre de la trilogie des Vénus) voulut aller à la mer que je réalisai dans mon œil de «  memoir-cum-foreign-correspondent » la hauteur à laquelle fut porté son corps par une procession de garçons en culottes courtes (allusion aux processions religieuses mais politiques aussi où les hommes hissent un homme, jamais une femme, pour annoncer leur victoire). La distance qui me séparait de son corps saisi par les fidèles v fut suffisante pour permettre à mon téléobjectif de le fixer en image mais insuffisante pour le voir dans sa grandeur naturelle. De l’endroit où je me trouvai son corps me parut comme le corps de cette petite fille sur le fil tendu ne cherchant plus l’équilibre mais devenant le fil lui-même lancé par-dessus la mer… vers une île dans l’attente d’un événement…

    Je n’allais pas tarder à comprendre de quelle île il s’agissait, ni de quel événement également.

    Le corps de la femme qui de loin parut fragile parce que maigre et pas très grand fut tendu vers l’île dans un élan de transport (au sens figuré et propre d’ailleurs) Il fallait bien payer le prix de la traversée pour arriver à l’héroïne du grand texte dont j’avais perçu à ma façon de femme blanche le mystère et que j’avais également l’intention de poursuivre (sans savoir comment au départ !). Je pensais avoir rendez-vous avec l’héroïne de la légende antique sur les ruines d’Ashoka Vatika (« jardin des ashokas », arbre sacré sous lequel naquit le Bouddha, mais aussi attribut de Kama, dieu de l’amour d’où le Kamasutra) sur l’île de Sri Lanka avec ses plages sablonneuses et ses plantations de thé. Mais ce fut l’héroïne de

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1