Fiat Tenebra (Que les Ténèbres soient): Les Vampires Divyns, #2

Par Bloodwitch Luz Oscuria

La Vampire de Pandémonia est de retour... ou presque. A travers les visions qui la rongent sans cesse tout au long de son voyage loin de sa cité d'adoption, apprenez des anecdotes inédites appartenant aux résidents de l'unique lieu vampirique du monde Divyn. Faites plus ample connaissance avec les créatures diverses et variées qui ont fait les grandes heures de la sphère Vampire, et découvrez ce qu'est devenue la Vampire de "Nuit sur Pandémonia" après sa disparition. Dans cet ultime écrit au sujet de l'univers d'Ivy, vous aurez les réponses à toutes les questions restées en suspens depuis le précédent volume, et vous connaîtrez le fin mot de l'histoire.

• Langue: Français
• Éditeur: Bloodwitch Luz Oscuria
• Date de sortie: 26 nov. 2015
• ISBN: 9782492101076

Bloodwitch Luz Oscuria

Littéraire dans l’âme née en 1985 et Limougeaude d’adoption, Bloodwitch Luz Oscuria joue avec les mots depuis l’âge de 8 ans. Touche-à-tout, elle s’essaye à tous les styles, de la bande-dessinée à la poésie en passant par des pièces de théâtre, des essais, des nouvelles… Et au milieu de tout cela, de l’an 2000 jusqu’en 2006, elle écrit ce qui reste à ce jour son récit le plus ambitieux. Nommé « Growing Antichrist », elle le mettra de côté pendant huit longues années, le temps de vivre plusieurs expériences de la vie réelle, dont celle de devenir maman. Le premier tome est finalement sorti en 2014. En 2013, elle a construit le personnage-clé de son premier roman, « Nuit sur Pandémonia », qui forme la 1ère partie de la saga des Vampires Divyns avec sa suite, « Fiat Tenebra (Que les Ténèbres soient) » (2015), tous deux depuis réunis dans « Les Vampires Divyns » (2017). La saga des Souvenirs Oubliés a vu le jour en 2019 avec « La Brume de l’oubli » et « L’Ombre du souvenir » publiés en août et décembre. Un peu plus tôt cette année-là, en avril, elle s’est essayée à la poésie avec le recueil « De Retour des Ténèbres » qui contient des poèmes écrits entre 2002 et 2008. Pour 2020, elle a travaillé sur une trilogie nommée « Le Novae Terrae », un travail des plus ambitieux qui aura nécessité de nombreuses recherches pour cette histoire fantastique sur fond historique réel. Son site, qui existe depuis 2005, porte pour nom l’Antre de Bloodwitch. Outre des extraits de ses différents livres, elle y partage des écrits sur les sujets qui l’inspirent, de la musique à la criminologie en passant par des mythologies et des mystères non élucidés. L’Antre de Bloodwitch est la première vitrine permettant de découvrir sa plume.

Aperçu du livre

Avant-propos

Ce roman est la suite et fin de « Nuit sur Pandémonia ». « Fiat Tenebra » n’était pas prévu lors de la publication du précédent, mais à l’arrivée des 10 ans de la première rencontre réelle entre les personnes qui ont contribué à construire l’univers de la sphère Vampire qui y est dépeint, je tenais à créer un ultime hommage. J’ai donc décidé de me mettre à la rédaction du récit que vous tenez actuellement dans vos mains, en me concentrant sciemment davantage sur les personnages créés par ces personnes plutôt que sur le mien, bien que la suite et fin de ses aventures y soit relatée.

« Fiat Tenebra » sort le 26 novembre 2015, soit le jour du 10ème anniversaire de la première visu de la sphère Vampire. Elle fut organisée par celui qui a incarné les personnages que sont Angelus et Hadès, ainsi que moi-même. Une des meilleures journées qu’il m’a été donné de vivre. Mais pourquoi un tel titre ? Il s’agit du credo des Ivyens de la sphère Vampire, sélectionné suite à un petit concours, et je trouvais logique de le choisir pour titre. L’auteur portait pour nom Chironex Von Dali, et je le remercie à travers cette introduction de m’avoir autorisée à l’utiliser.

Que trouverez-vous dans cette histoire ? Des informations complémentaires au sujet des résidents de la sphère Vampire, des anecdotes leur ayant appartenu et que j’ai retranscrites le plus fidèlement qu’il m’était possible, des portraits, des descriptions, des dialogues originaux... Tout ce que je puis vous donner afin de mieux cerner chacun d’eux. Et la fin de l’histoire de mon propre personnage, bien sûr. En effet, suite à son départ de la cité vampirique racontée dans « Nuit sur Pandémonia », il a vécu quelques aventures avant sa disparition définitive.

Ceci ne rend pas la phrase finale de « Nuit sur Pandémonia » fausse. Le « personne » de cette phrase qui était « Personne ne sut ce qu’elle devint » désigne les résidents de la sphère Vampire. Mais rien ne disait que ceux des autres sphères n’avaient jamais croisé la petite Vampire que j’incarnais. C’est justement de cela qu’il est question ici. Ce n’était néanmoins pas précisé, car comme dit au début de cet avant-propos, « Fiat Tenebra » n’était absolument pas prévu au moment de la sortie de « Nuit sur Pandémonia ».

Ce second et dernier volume est l’occasion pour moi de développer davantage certains personnages, également d’en présenter d’autres qui furent aussi importants. Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture.

EN PERDITION

Pandémonia, an 1500 après Ivy. L’air était dense, comme saturé du soufre opaque d’un volcan en pleine éruption. Pandémonia était la cité vampirique des Sphères Divynes Unies, univers créé par la Déesse Ivy. La Divyne, dans Son infinie bonté, avait permis à toutes sortes de créatures d’avoir un endroit pour se protéger et se développer, Vampires compris. Personne n’avait été présent au moment de la création de Pandémonia, mais son existence imposait aux Vampires et autres créatures de la nuit le respect envers Ivy, car c’est à Elle qu’ils devaient ce refuge.

Les terres entourant la cité se composaient en majorité d’un grand terrain fait de montagnes, de forêts et d’eau. Divers petits villages s’étaient implantés au fil des siècles dans les terrains constructibles comme Askarath, cette ville située à l’extrême nord-est de la sphère, au pied de la rivière d’Ezmül. Parmi les lieux incontournables de la zone, on pouvait citer les montagnes d’Ezkülla, le Lac De La Luna où résidait jadis une bande de Lycans menée par un certain Ryder qui fut occis par une courageuse Vampire, la vallée des Morts, la plaine Strigoï ou encore la forêt des Abymes, qui entourait Pandémonia, le fief par excellence des Vampires, le seul lieu de la sphère où le soleil ne brillait jamais.

La cité, dont la forme géographique rappelait un pentacle du fait de la présence de cinq quartiers distincts se terminant en pointe, comptait tout ce dont ses résidents pouvaient avoir besoin. Un chemin de ronde entourait l’ensemble, emprunté par des gardes qui effectuaient des patrouilles interminables, munis d’arcs et de flèches prêts à l’emploi dès qu’une menace s’approchait. D’autres filtraient également les entrées et les sorties autour des portes d’accès à la cité, pour assurer aux lieux une sécurité optimale.

Au cœur de Pandémonia trônait un temple Divyn, érigé par les Vampires eux-mêmes en l’honneur de l’Unique. Bien qu’elles soient les plus néfastes qui soient, ces créatures n’oubliaient pas qu’elles Lui devaient l’existence de cet endroit, et c’est avec honneur et respect qu’elles Lui avaient bâti ce monument, fierté de la cité toute entière, dont la visite était incontournable pour quiconque passait à proximité.

Le temple était entouré de grands jardins bordés de hêtres, de chênes et de frênes. D’immenses parterres de fleurs entouraient le sentier qui menait jusqu’à son entrée. Bien que tortueuse, cette voie était facilement praticable pour tout Ivyen souhaitant se recueillir. Le temple lui-même jetait comme une aura perceptible à l’œil nu, il était en effet entouré d’une forte lueur blanche surnaturelle. À l’arrière du bâtiment, le credo des Ivyens était fièrement gravé. « Credo Potestae Divyna » y lisait-on. Et en dessous, on avait ajouté celui des Vampires de la cité, qui était « Fiat Tenebra ». « Que les Ténèbres soient », un excellent choix pour un lieu qui ne voyait pas la lumière du jour. Sur les côtés du temple, des piliers ornés du nom de la Divyne trônaient fièrement près des vitraux représentant l’Unique dans différentes parties de Son histoire. Et à l’avant, deux grandes portes en ébène dont les poignets représentaient le logo vampirique, le fameux cercle pourvu d’une paire de crocs, attendaient juste que quelqu’un les pousse afin de contempler l’intérieur.

Une fois ouvertes, ces portes laissaient entrevoir des rangées de bancs en bois séparés en leur milieu par un passage recouvert d’un long tapis, aussi rouge que du sang, qui menait à la nef éclairée par des cierges noirs. Sur les murs alentour, on pouvait observer des tapisseries présentant les premiers Vampires de l’histoire.

Les cinq branches composant la cité étaient le quartier marchand, premier que l’on traversait en passant ses imposantes portes et les gardes qui les protégeaient, le quartier résidentiel, le quartier de l’Inquisition, le quartier du Gouvernement et enfin, le quartier militaire. Alors que les deux premiers semblaient accueillants, les trois autres paraissaient très austères, surtout le quartier gouvernemental pour sa proximité avec le cimetière. Il faut préciser que les Vampires prenaient très au sérieux les différentes menaces qui planaient sur eux, et enterraient toujours dignement les cendres de leurs confrères tombés au combat. Le quartier militaire, bien que tout aussi noir, recelait un trésor inestimable qui était la Bibliothèque. Elle renfermait l’ensemble des connaissances que les Vampires avaient obtenues au gré des siècles, mais aussi un bestiaire très complet conçu par Kereska Luz Oscuria, de toutes les créatures possibles et imaginables. Une véritable mine de renseignements pour quiconque désirait en apprendre un maximum au sujet de la faune locale.

Le lieu le plus prisé de Pandémonia, c’était sa taverne. Initialement baptisée le Select, Elle fut détruite il y a fort longtemps, avant de faire place à une autre renommée le Phœnix, en l’honneur de sa renaissance. C’est là que les créatures de la cité, ainsi que celles de passages, se réunissaient autour d’un verre servi par une Vampire répondant au nom de Niaki. Cette dernière avait beau être connue pour sa maladresse, elle n’en était pas moins une excellente tavernière et une redoutable séductrice, usant et abusant de ses charmes afin d’attirer ses proies.

Elle avait pris grand plaisir à raconter une anecdote à ce sujet, alors que quelqu’un la sollicitait pour savoir comment elle s’y prenait, finissant son histoire par un énigmatique « Après la fermeture je vais retourner chasser, et peut-être que dans quelques heures, un membre de votre entourage se demandera où vous êtes... » Personne n’avait eu peur d’elle lors de la prononciation de ces paroles, sachant qu’elle plaisantait et ne s’en prendrait nullement à l’un de ses confrères.

La nuit était claire, et les environs de l’éminente Pandémonia étaient calmes. Trop, sûrement. Plusieurs décennies s’étaient écoulées depuis la disparition de la Grande Prêtresse Bloodwitch Luz Oscuria, également Gouverneur des lieux, et aucun des Pandémoniens toujours présents ne savaient ce qu’elle était devenue. Chacun avait repris ses occupations habituelles, non sans avoir attendu d’abord vainement des mois durant qu’elle revienne. Hadès Di Darkanis étant revenu à la cité, suite à des années de voyage de sphères en sphères, en compagnie de Mercredi Aphrosia, il reprit la tête du gouvernement des lieux à la demande des résidents.

Du côté du Culte Divyn, aucune autre Grande Prêtresse ne fut nommée, mais les Ivysses redoublaient leurs efforts afin que ce manque ne se fasse pas trop ressentir. Claudia Luz Oscuria, une des petites-filles de Bloodwitch, était dorénavant en âge de pouvoir seconder Siana, Ivysse déjà en place depuis longtemps, sous les ordres de Bloodwitch jadis. Et c’est