On analyse Les Chroniques Martiennes de Ray Bradbury, chef d'oeuvre littéraire de l'âge d'or de la science-fiction, avec Tristan Garcia en direct de la Bibliothèque de Lyon pour le festival des Mycéliades. Un classique intemporel Découvrir Les Chroniques Martiennes c'est lire une immense livre de science-fiction constitué de nouvelles humoristiques, nostalgiques, poétiques et tragiques. Ce "fix-up" de nouvelles inédites narre les relations complexes entre les colons terriens et les martiens. Les textes qui ont été écrit entre 1946 et 1950 pour des pulps ont été compilé ensuite en 1954. Difficile de ne pas être emporté par la plumme de Ray Bradbury qui n'hésite pas à dénoncer le racisme et la colonisation. "Les Chroniques martiennes", c’est quoi écrivait Ray Bradbury ? C’est Toutankhamon extrait de sa tombe quand j’avais trois ans, les Eddas islandais quand j’avais six ans et les dieux grécoromains qui me faisaient rêver quand j’avais dix ans : de la mythologie à l’état pur. Si c’était de la science-fiction bon teint, rigoureuse au plan technologique, elle serait en train de rouiller au bord de la route. " L'auteur écrivait également sur son recueil : « Je n'écris pas de science-fiction. J'ai écrit seulement un livre de science-fiction et c'est Fahrenheit 451, fondé sur la réalité. La science-fiction est une description de la réalité. Le fantastique est une description de l'irréel. Donc Les Chroniques martiennes ne sont pas de la science-fiction, c'est du fantastique. »