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Grandir encore: Chronique des retraites d'un petit « é » qui voulait, ENCORE, grandir
Grandir encore: Chronique des retraites d'un petit « é » qui voulait, ENCORE, grandir
Grandir encore: Chronique des retraites d'un petit « é » qui voulait, ENCORE, grandir
Livre électronique116 pages1 heure

Grandir encore: Chronique des retraites d'un petit « é » qui voulait, ENCORE, grandir

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À propos de ce livre électronique

Aspirer à se mettre à l'écart du monde et de ses turpitudes. Un besoin. Un lieu...
La retraite spirituelle pourrait n'être que cela, quand elle invite à s'ouvrir à tout ce qu'on néglige, être disponible, découvrir un Sens au creux de la vie recluse des monastères...
Alors l'écriture s'impose, sans besoin d'expliquer, moins encore d'asséner de quelconques vérités : simplement partager ce qui semble vouloir ne pas demeurer confidentiel.
L'auteur nous invite à l'accompagner quelques jours dans les méandres de l'âme, surplombant ceux de la Durance, plongeant dans ceux de la Vie; la Vie que l'on se fait.
LangueFrançais
Date de sortie12 déc. 2016
ISBN9782322159680
Grandir encore: Chronique des retraites d'un petit « é » qui voulait, ENCORE, grandir
Auteur

Eric Benoit

Eric BENOIT est né en dans le pays-haut Lorrain en 1963. Depuis, il fait de son mieux... De son mieux pour dessiner une vie qui lui ressemble, dans chaque acte et chaque seconde; une vie qui le rassemble, lui et lui-même.

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    Grandir encore - Eric Benoit

    A ceux qui savent encore aimer

    Eric BENOIT est né en dans le pays-haut Lorrain en 1963. Depuis, il fait de son mieux... De son mieux pour dessiner une vie qui lui ressemble ; une vie qui le rassemble, lui et lui-même.

    Table des matières

    Préface

    13 septembre – 19 septembre 2016

    13 septembre 2016

    14 septembre 2016

    15 septembre 2016

    16 septembre 2016

    17 septembre 2016

    18 septembre 2016

    19 septembre 2016

    Épilogue

    Préface

    figurant sur la page de garde paraîtra incongru à certains. Il ne l'est pas à mes yeux, représentant en lui-même la symbiose de l'esprit des religions, la parfaite cohérence de celles-ci pour qui la cherche, au travers de leurs fondements simples, de leurs enseignements, hors de tout esprit d'exclusivité, d'adoration béate d'une représentation humaine, et bien entendu, de toute connotation sectaire ou ségrégationniste. Ce signe Sanskrit (Om) résonne en moi, plus qu'il ne se prononce. Il symbolise la foi dans ce qu'elle a de plus pur : le divin extirpé de tout. « Maître et disciple de moi même ». Le « Je suis » inlassablement traqué, du plus profond de mes forces.

    soit « Namah Shivaya ») constitue un Mantra et complète le sens en affirmant la volonté d'invoquer le Divin, avec vénération, en renonçant au sens de possession dans nos cœurs pour permettre l'ascension de notre âme au niveau de l'extase. La signification littérale « se recueillir devant le seigneur Shiva » peut donc être oubliée pour cette signification profonde basée sur les racines grammaticales de chaque syllabe composant le mantra.

    Om étant considéré comme le divin lui-même,

    Na est la syllabe qui indique une attitude de négation,

    Mah est relié au sens de possession,

    Shi est une racine grammaticale liant ce qui est de bon augure et ce qui est prospère,

    Va symbolise un mouvement d'expansion,

    Ya est une lettre Sanskrit trouvant sa racine dans le centre du cœur, symbole de l'amour pur, expérience de la communion avec le Divin.

    Tout y est jusqu'à la preuve, s'il en fallait, de la convergence totale de toutes pensées religieuses ou spirituelles profondes.

    Le texte qui suit constitue le témoignage d'un cheminement, d'une pensée et surtout d'un ressenti accompagné de traits d'humour qui m'amusent, de digressions qui me passionnent, de souvenirs ramenés par les lieux... N'y voyez là-dedans aucune forme de vérité absolue (qui n'existe pas) ; tout n'y est que personnel.

    « Aime et sers toute l'humanité.

    Assiste chacun.

    Vis dans la joie. Sois courtois.

    Sois un moteur de joie irrépressible.

    Vois le divin et le bien en chaque visage.

    Prie pour chaque âme.

    Si tu ne peux prier pour l'une d'elles... Laisse-la passer son chemin.

    Sois original, sois inventif.

    Ose, ose et ose plus encore.

    N'imite pas.

    Demeure sur la terre qui t'est propre.

    Ne t'appuie pas sur les emprunts des autres.

    Pense par toi-même. Sois toi-même.

    Toute la perfection et toutes les vertus de la Déité sont cachées au fond de toi.

    Révèle-les.

    Le Sauveur, lui aussi, est déjà à l'intérieur de toi.

    Révèle -le. Laisse sa grâce t'émanciper.

    Laisse ta vie être celle d'une rose,qui, dans le silence, parle le langage du parfum... »

    Haidakhan Babaji – 13/2/1984

    « Make it a habit to ask the divine for erything »

    Mère Meera

    13 septembre – 19 septembre 2016

    13 septembre 2016

    16h30

    Ganagobie, on y monte longuement, depuis le lit de la Durance et la route nationale qui mène de Manosque à Sisteron... Observatoire majestueux de la rivière et sa vallée luxuriante et sauvage (elle le fut...). Contrairement aux abbayes que je connais, celle-ci ne se trouve en rien dans un vallon préservé, à l'abri, riche de cultures, de terres, d'eau et de promesses. Elle occupe un promontoire de style défensif où l'aridité prédomine.

    Ganagobie est et fut un village. L'ancien, en ruines, se trouve sur le plateau, proche de l'Abbaye et le récent en contrebas. Ganagobie, c'est aussi une Abbaye, occupée par plusieurs communautés, dont la dernière, celle de Sainte-Marie-Madeleine, de Hautecombes, n'est venue s'y installer qu'en 1983. Les bâtiments étaient en ruines au 19ème siècle et il fallut un siècle de plus pour leur redonner vie.

    Fondée au 12ème siècle, elle possède entre autres trésors, une bibliothèque de 100 000 ouvrages et parmi eux une bible originale manuscrite et enluminée, du 12ème siècle également.

    La communauté vit de ce qu'elle produit ou transforme et de ce qu'elle commercialise en provenance d'autres monastères ; 400 oliviers fournissent l'huile vendue sur place et un laboratoire conditionne des huiles essentielles...

    Pour de plus amples renseignements ou corriger les indications que j'apporte, prière de se référer à Wikipédia par exemple, puisque ce n'est pas l'objet de ce récit... :-)

    Je suis chez les Bénédictins, ordre fondé, va sans dire, par Saint Benoît, qui je le rappelle, fut un moine italien qui fonda un monastère à Monte Cassino au 6ème siècle et édicta les règles précises de l'ordre, en 73 chapitres, dont la devise résume le contenu : « Ora et labora ». Sachant que Robert de Molesmes crée l'ordre des Cisterciens en 1098, considérant que les Bénédictins, ordre auquel il appartient alors, avaient par trop oublié le « labora » en y préférant la collecte de la dîme, il créa donc cet ordre qui se voulait revenir à une application plus stricte des règles du Saint.

    Je suis accueilli par celui qui doit être Père Robert, le moine hôtelier. Ne s'étant pas présenté, je n'utilise que ma grande faculté de discernement pour parvenir à cette conclusion ! L'accueil est, somme toute, chaleureux mais sobre, sans fioritures ni explications à rallonge. Il me montre ma chambre et me laisse m'y installer en me donnant quelques brèves explications et en me demandant de me présenter à 7 heures moins 5 (au lieu de 7 heures !) pour le repas, en tant que nouvel arrivant. Je saurai un peu plus tard pourquoi... mais s'il connaissait ma pratique assidue de la ponctualité, il n'aurait rien dit...

    La chambre est monacale, par sa taille et son mobilier mais tout le confort y est. Elle est entièrement rénovée et déjà je m'y sens bien.

    Je me souviens que le père Robert signe ses emails par « Paix ». J'ai aimé ce mot simple en bas d'un courrier parce que je le sais sincère et empreint d'un souhait cher, probablement plus que le « pacce salute » des corses qui le manient souvent à la sauce exotique.

    Peut-être les moines veulent-ils croire aussi que, même diffusé par voie électronique, la vibration de ce terme peut inonder le monde et finir pas arraisonner ses rumeurs. En ce sens, je ne leur donne pas tort car je sais, intimement, la force et la puissance vibratoires des mots et des pensées.

    Nous touchons ici le spirituel à caractère ésotérique, ou plus simplement « non expliqué » si l'on veut éviter la connotation péjorative du terme « ésotérique ».

    Je me souviens alors d'une émission récente de Michel Onfray, que j'apprécie tant par ses

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