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Livre électronique221 pages3 heures

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À propos de ce livre électronique

D'après le président de la Licra, le bras d'honneur aux élites popularisé par Dieudonné serait un "salut nazi inversé". C'est de cet énième épisode de la diabolisation de l'humoriste qu'est né cet essai lucide et rafraîchissant, où vous découvrirez nos dirigeants, mais aussi vos propres réactions au "mal absolu" (que celui-ci soit le nazisme ou le sionisme), sous un éclairage inédit. Que vous croyiez ce que vous entendez à la télévision ou que vous soyez plutôt un fan de Dieudonné, cette lecture vous donnera à rire et à penser et vous délivrera de quelques illusions... 
  
Présentation de Lucia Canovi 
  

Lucia Canovi est agrégée de Lettres Modernes et lauréate de six prix littéraires. Ses livres sont traduits en anglais, espagnol, allemand, portugais, russe, néerlandais et japonais. Auteure de nombreux livres de psychologie et développement personnel, elle prend pour la première fois la parole en tant que résistante au Système dans cet essai audacieux, dérangeant et drôle qui n'épargne personne. 

LangueFrançais
Date de sortie9 avr. 2016
ISBN9781533713209
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Auteur

Lucia Canovi

Lucia Canovi est née en 1973. Elle gagne six prix littéraires entre 1987 et 1994. Agrégée de lettres modernes, elle abandonne l'enseignement pour se consacrer à l'écriture. Elle est l'auteur de plusieurs blogs, d'un recueil de citations et de proverbes, et d'un livre-phare : "Marre de la vie ? Tuez la dépression avant qu'elle ne vous tue !" (à paraître sur smashwords) Mariée au meilleur mari de l'univers, Lucia Canovi est la mère d'une petite fille ayant beaucoup de charisme, l'air scrutateur, et pour l'instant quatre dents.

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    Réfléchissez ! - Lucia Canovi

    Lucia Canovi

    Réfléchissez !

    © lucia-canovi.com, 2016.

    Tous droits de traduction, d'adaptation et de reproduction par tous procédés, réservés pour tout pays.

    La loi du 11 mars 1957 n'autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l'article 41, d'une part, que « les copies ou reproductions strictement réservées à l'usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d'autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d'exemple et d'utilisation, « toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droits ou ayant cause, est illicite » (alinéa 1er de l'article 40). Cette représentation, ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal.

    Introduction

    « Même sans avoir eu mon bac, je suis quand même assez intelligente pour savoir qu'aujourd'hui, on nous prend vraiment pour des cons. » Lou Davoy, internaute

    Qu'est-ce que le Mal ?

    Chacun a-t-il le droit de penser ce qu'il veut ?

    Ces deux questions, les professeurs de philosophie les posent fréquemment à leurs élèves, qui froncent les sourcils et tirent la langue pour y répondre en quatre heures et deux feuilles doubles. Le livre que vous allez lire, et qui tient à la fois de l'essai, du livre d'histoire et du manuel de déprogrammation mentale, est une réponse argumentée à ces deux questions. Et pour éviter toute cachotterie superflue, sachez dès maintenant que les réponses que vous découvrirez dans ces pages sont : Le Mal, c'est le mal et Oui, on a le droit de penser ce qu'on veut, mais pas en France.

    Mais ce livre est aussi un appel à l'intelligence, ou logique, deux termes qu'on peut utiliser de manière interchangeable, d'ailleurs ils ont quasiment la même étymologie. Bien sûr, il est nécessaire de préciser : se servir de sa logique à quel propos ? Exercer son intelligence sur quel sujet ?

    Sur l'actualité.

    Dès qu'on s'intéresse à ce qui se passe, autrement dit dès qu'on s'intéresse à la politique, on se retrouve enseveli sous une avalanche de petites étiquettes : sionisme, antisionisme, antisémitisme, racisme, antiracisme, islamisme, islamophobie, homophobie, complotisme, mondialisme, lepénisme, communisme, nazisme... Déluge de noms plus ou moins opaques qui, souvent, compliquent plus qu'ils n'expliquent. Confrontés à tous ces noms problématiques, on en vient parfois à se demander : En fin de compte, où est le Bien ? Où est le Mal ? Qui sont les gentils ? Qui sont les méchants ?... Ces interrogations, qui paraîtront naïves à certains blasés, n'en sont pas moins cruciales : si nous n'y répondons pas correctement, nous risquons fort de nous ranger sans le savoir du côté de nos ennemis.

    Après avoir lu ce livre, vous vous repérez mieux dans le labyrinthe de l'actualité et vous saurez réfléchir au-delà des étiquettes, identifiant le Bien, et surtout le Mal, sous les titres souvent trompeurs qu'ils portent.

    Lucia Canovi, le 25 mars 2014

    I. Adieu Pavlov !

    La tumeur

    Qui connaît Principes de logique, l'excellent ouvrage de Victor Thibaudeau ?

    Je veux dire, à part ses étudiants ?

    Personne. Et on n'en entendra jamais parler davantage, parce que tout le monde n'a pas intérêt à ce que tout le monde soit intelligent.

    "Sois belle et tais-toi/sois bête et vote, ou fais du foot...

    Consommez nos rêves à très bas prix, qualité extra-fine !

    Posez des Actes Hautement Symboliques !

    Remuez-vous en cadence sur des pistes obscures, déchirées par des lumières artificielles !

    Dévalez des pistes noires, rouges ou vertes, couvertes de neige artificielle !

    Si vous vous foulez la cheville, ça vous occupera, et si vous ne la foulez pas...

    Vous Consommerez !

    Vous Remuerez !

    Car il faut remuer, bouger ! Acheter ! Se remuer pour acheter, et acheter pour se remuer ! L'un ne va pas sans l'autre...

    Trémoussez-vous !

    Secouez-vous !

    Dépensez pour vous trémousser, et trémoussez-vous pour dépenser vos calories excédentaires !

    Soyez comme un lièvre lobotomisé, qui ne saurait même plus qu'il y a une course à gagner, et qui sauterait en tous sens sans savoir pourquoi... Mais si, il le sait : il bondit parce qu'il FAUT bondir !

    C'est ça le BIEN !

    Bougez, bougez, bougez !

    Le divertissement est essentiel !

    Le corps remue donc – et la tête, elle, posée sagement sur une étagère, accumule les toiles d'araignées.

    Votre tête est fragile... ménagez-la.

    Ne remuez pas vos neurones en tous sens, on ne sait jamais où elles pourraient vous conduire...

    Méfiez-vous de vos questions : ne les touchez pas.

    Ne cherchez pas de réponse.

    Restez mentalement tranquille.

    Inerte.

    Vous dites encore que 1 + 1 = 2 ? En êtes-vous bien sûr ? Ne soyez pas trop affirmatif...

    Restez dans la zone que nous avons sécurisée pour vous : mentalement tout va bien, il ne s'y passe rien.

    Que du relativisme mou et des énoncés juxtaposés comme ça, à la va-comme-je-te-pousse.

    Écoutez le blabla qui endort...

    Votre corps remue, mais votre tête, elle, somnole...

    Entre dans le sommeil paradoxal...

    Ne vous débattez pas, c'est pour votre bien : après cette opération, vous n'aurez plus jamais d'angoisse. Non, ça ne fait pas mal : on ne vous extrait qu'un kyste. Ou plutôt une tumeur. Cancéreuse. Une grosse tumeur de matière grise qui occupe tout votre crâne...

    Vous comprenez l'urgence, n'est-ce pas ?

    Si vous aviez attendu davantage pour vous faire soigner, ça en était fait de vous.

    Voilà, ça y est...

    Vous êtes guéri, vous êtes libéré : on vous a enlevé votre logique."

    Je ne suis pas d'accord !

    Oui, OK, d'accord, vous n'êtes pas d'accord, mais pas d'accord avec quoi ?

    Mais d'abord, que je vous resitue les faits...

    Sur Facebook, quelqu'un poste cette citation d'Aldous Huxley (1939) :

    "Pour étouffer par avance toute révolte, il ne faut pas s'y prendre de manière violente. Il suffit de créer un conditionnement collectif si puissant que l'idée même de révolte ne viendra même plus à l'esprit des hommes. L'idéal serait de formater les individus dès la naissance en limitant leurs aptitudes biologiques innées.

    Ensuite, on poursuivrait le conditionnement en réduisant de manière drastique l'éducation, pour la ramener à une forme d'insertion professionnelle. Un individu inculte n'a qu'un horizon limité et plus sa pensée est bornée à des préoccupations médiocres, moins il peut se révolter. Il faut faire en sorte que l'accès au savoir devienne de plus en plus difficile et élitiste. Que le fossé se creuse entre le peuple et la science, que l’information destinée au grand public soit anesthésiée de tout contenu à caractère subversif. Surtout pas de philosophie.

    Là encore, il faut user de persuasion et non de violence directe : on diffusera massivement, via la télévision, des divertissements flattant toujours l’émotionnel ou l’instinctif. On occupera les esprits avec ce qui est futile et ludique. Il est bon, dans un bavardage et une musique incessante, d’empêcher l’esprit de penser.

    On mettra la sexualité au premier rang des intérêts humains. Comme tranquillisant social, il n’y a rien de mieux. En général, on fera en sorte de bannir le sérieux de l’existence, de tourner en dérision tout ce qui a une valeur élevée, d’entretenir une constante apologie de la légèreté ; de sorte que l’euphorie de la publicité devienne le standard du bonheur humain et le modèle de la liberté."

    Une personne réagit au texte en disant : Il faut le piquer, celui-là !

    Cette personne n'a pas compris qu'il s'agit d'un texte de 1939. Elle croit qu'Aldous Huxley a été écrit la veille et qu'il s'agit d'une description méprisante – et inexacte – du mode de vie actuel du petit peuple.

    Quelqu'un (moi) lui répond : Huxley ne parle pas du petit peuple, il parle d'un avenir possible, et comme le texte a été écrit en 1939, le fait que vous pensiez qu'il parle du peuple, de la réalité présente, prouve que l'avenir qu'il avait prédit s'est réalisé... malheureusement.

    Réponse : Je ne suis pas d'accord !

    Mais pas d'accord avec quoi ?, demandai-je alors.

    Réponse, qui se veut probablement ironique : Avec rien.

    Fin de l'incident.

    Peut-être que vous n'êtes pas choqué.

    Je ne parle pas d'indignation morale, mais d'indignation logique.

    Si Huxley n'avait pas prédit correctement le futur, pourquoi confondrait-on son texte, écrit en 1939, avec un commentaire sur le vingt et unième siècle ?

    On peut penser qu'Aldous Huxley s'est trompé dans ses prédictions, mais on ne peut pas à la fois s'imaginer à tort que ce texte a été écrit aujourd'hui, que c'est un commentaire sur l'actualité, et, quand on a pris conscience de la date à laquelle il l'a écrit, soutenir encore mordicus qu'il ne décrit pas notre réalité présente.

    Mais la réaction de cette personne, son absurde Je ne suis pas d'accord ! montre que justement, si, on peut.

    On peut quand on n'a pas de logique.

    Ou quand on n'en a plus.

    Nos esprits ont été tellement mobilisés par ce qui est futile et ludique que certains ne savent plus raisonner. Plus du tout.

    Et quand quelqu'un leur met, presque un siècle à l'avance, le nez dans leur abrutissement, la réaction c'est : Il faut le piquer, celui-là ! Autrement dit, il faut tuer le messager, éliminer le porteur de mauvaises nouvelles... Pour Aldous Huxley, mort en 1963, c'est un peu trop tard.

    Idiocratie

    Idiocratie (2006) a été censuré dans plusieurs états des États-Unis. En France, la sortie de ce film a été extrêmement discrète.

    Pourquoi ce silence ?

    Pas à cause de scènes de sexe explicite. Pas à cause de scènes de violence explicite. Pas à cause d'incitations retorses à la haine, au racisme, à la pédophilie ou à l'assassinat.

    Ce ne sont pas des raisons d'interdire, tout ça !

    Plutôt des motifs de Césars, des prétextes à Oscars et Palmes d'Or...

    Mais alors pourquoi ?

    Pourquoi Idiocratie a-t-il été censuré ?

    Tout simplement parce que ce film nous parle de notre abrutissement. On ne peut pas piquer un film, mais on peut le censurer ou le passer sous silence. C'est ce qui s'est passé pour Idiocratie.

    Je vous l'ai dit : tout le monde ne veut pas que tout le monde soit intelligent.

    Et un film qui parle de l'abrutissement du monde ne peut avoir qu'un effet : nous arracher à notre torpeur intellectuelle.

    Alors, n'en parlons pas, c'est le plus sûr.

    Avant de s'indigner...

    En 2010, Stéphane Hessel a écrit Indignez-vous.

    Il trouvait que notre génération avait perdu le goût ou la capacité de s'indigner contre les injustices.

    Mais pour s'indigner contre les injustices, il faut d'abord les reconnaître.

    Et pour les reconnaître, il faut d'abord faire le tri entre le vrai et le faux, le juste et l'injuste.

    Hessel, qui était d'une autre génération, ne se rendait pas compte que ce qui nous manque, à nous, génération abrutie par les médias (et par l'aspartame, le fluor, le mercure dentaire...), c'est cette capacité de réflexion.

    D'autant que plus nous croyons de mensonges, plus il nous est difficile d'utiliser logiquement nos facultés rationnelles. Chaque mensonge supplémentaire que nous avalons sabote un peu plus nos capacités mentales.

    Heureusement, ce n'est pas irréversible.

    Je me souviens de l'époque où je croyais tant de mensonges que je n'arrivais même plus à comprendre que 1+1=2. Pour moi, ça faisait 2 ou ça faisait 3, selon les circonstances. Je croyais aussi que les lapins avaient un prophète. (C'est Anne Givaudan qui m'a convaincu de cette idiotie-là. Ses romans sont nuls, et le pire, c'est qu'elle les présente comme des témoignages sur l'Au-delà, la vie sur Mars, etc.)

    Bien sûr, je ne prétends pas que mon cas est une généralité... tout le monde ne dégringole pas aussi bas. Mais dire Il faut le piquer celui-là ! à propos d'Aldous Huxley, ce n'est pas d'un très haut niveau, vous en conviendrez.

    Où je veux en venir ?

    Soyez patient, je vous prie. J'y arrive doucement, mais j'y arrive.

    Dérangeant

    Le mot dérangeant est très vague, trop vague.

    Il y a des vérités qui dérangent (de nos jours, la plupart) et il y a des choses dégueulasses qui dérangent aussi, non parce qu'elles sont vraies, mais parce qu'elles sont immondes. Il y a des films qui dérangent parce qu'ils retournent l'estomac à force de violence sadique, et d'autres qui dérangent parce qu'ils mettent le doigt là où ça fait mal, comme Idiocratie.

    Après le second degré

    Une autre expression qui prête à confusion, c'est cette histoire de degré.

    Vous savez : le deuxième, le troisième, et parfois le quatrième...

    Tel propos choquant est, dit-on, à prendre au deuxième, troisième, quatrième ou cinquième degré.

    En réalité, il n'y a que deux degrés : le premier et le second.

    On peut dire quelque chose parce qu'on le pense (et c'est du premier degré) ou l'on peut dire quelque chose parce que quelqu'un d'autre le pense et qu'on veut tourner son opinion en dérision (et c'est de l'ironie, autrement dit du second degré).

    Les degrés suivants n'existent pas.

    Quand un film comme Scream montre des meurtres particulièrement gore, les amateurs nous expliquent qu'il s'agit de troisième degré et que donc, on ne doit pas être choqué : c'est juste de l'humour.

    Quand une bande dessinée théoriquement destinée aux enfants telle que La vilaine Lulu raconte les aventures d'une petite fille sataniste qui égorge, empoisonne, pend, etc., les amateurs nous expliquent qu'il s'agit de quatrième degré et que donc, on ne doit pas être choqué.

    Mais ces troisième et quatrième degrés n'existent pas.

    Soit les meurtres sont dénoncés, soit ils sont célébrés. Quand la vilaine Lulu piétine des enfants et égorge des bébés en sacrifice à Vénus, elle est où la dénonciation ?

    Nulle part.

    D'ailleurs une bande dessinée pour enfants n'a jamais été, et ne sera jamais, le lieu où dénoncer en détail ce que font les satanistes. Quand Yves Saint-Laurent a écrit La Vilaine Lulu il ne voulait pas dénoncer quoi que ce soit. Il voulait simplement parler de ce qui l'intéresse, de ce qu'il aime.

    De ce qu'il fait peut-être.

    Sa philosophie de vie (sa vie à lui) est une aussi une philosophie de mort (la mort des autres, ceux qu'on assassine sur les autels du satanisme et qui ont généralement moins de seize ans).

    Alors quand on vous explique qu'un livre ou qu'un spectacle est dérangeant, demandez-vous :

    – Dérangeant pour qui ?

    – Dérangeant pourquoi ?

    – Est-ce que parce qu'il met en lumière une vérité amère ? Est-ce parce qu'il met en évidence la perversité de ceux qui nous manipulent ? Est-ce parce qu'il dénonce un scandale, une injustice, un crime ?

    – Ou est-ce parce qu'il est sordide, violent, sadique, pornographique et dégueulasse... pour le plaisir tordu et pitoyable d'être sordide, violent, sadique, pornographique et dégueulasse ?

    Dans le premier cas, il faut le relire ou le revoir pour en tirer toutes les informations possibles, dans le second cas, il faut le jeter à la poubelle le plus vite possible.

    Et quand on vous dit que tel film ou telle bande dessinée est du quatrième degré, demandez-vous :

    – Est-ce que ce film ou ce livre fait l'apologie ou la critique de ce dont il parle ?

    Si vous avez un doute, si vous n'arrivez pas à trancher, c'est qu'il ne s'agit pas d'une dénonciation, mais d'un éloge. Quand on dénonce, ça se voit, s'entend et se comprend sans effort surhumain de la part du lecteur ou du spectateur. Par exemple quand, au début de cet essai, j'ai écrit Ne remuez pas vos neurones, vous avez compris sans la moindre difficulté que mon conseil était ironique et que je veux faire passer le message inverse : servez-vous de votre cerveau, il est là pour ça.

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