7 mensonges scientoïdes

Par Lucia Canovi

Le chat de Schrödinger est à la fois mort et vivant ; les ondes électromagnétiques se propagent dans le vide ; tout a commencé par le big-bang ; nous pourrons un jour voyager dans le temps, car il forme un continuum avec l'espace ; les masses courbent l'espace-temps ; l'univers, infini, est en expansion ; la vitesse de la lumière est constante : autant de fables abrutissantes que la science moderne nous vend pour vraies, et que nous croyons au détriment de nos facultés rationnelles. En passant ces dogmes au crible de la logique, Lucia Canovi remet avec humour les pendules à l'heure. Lisez ce livre et réveillez votre esprit critique : la « science » est l'opium du peuple !

• Langue: Français
• Éditeur: lucia-canovi.com
• Date de sortie: 16 nov. 2016
• ISBN: 9781540152862

Lucia Canovi

Lucia Canovi est née en 1973. Elle gagne six prix littéraires entre 1987 et 1994. Agrégée de lettres modernes, elle abandonne l'enseignement pour se consacrer à l'écriture. Elle est l'auteur de plusieurs blogs, d'un recueil de citations et de proverbes, et d'un livre-phare : "Marre de la vie ? Tuez la dépression avant qu'elle ne vous tue !" (à paraître sur smashwords) Mariée au meilleur mari de l'univers, Lucia Canovi est la mère d'une petite fille ayant beaucoup de charisme, l'air scrutateur, et pour l'instant quatre dents.

Aperçu du livre

« Les scientifiques d'aujourd'hui pensent profondément au lieu de penser clairement. On doit avoir toute sa raison pour penser clairement, mais il est possible de penser profondément tout en étant complètement fou. »

NIKOLA TESLA (1856-1934)

Introduction

La science actuelle est-elle vraiment ce qu'elle est censée être, c'est-à-dire un ensemble de connaissances rigoureusement démontrées, ou sommes-nous la dupe de pseudo-vérités pseudo-scientifiques, autrement dit de mensonges scientoïdes ?

Dans ce livre modeste par sa taille mais ambitieux par son objectif, nous allons voir que sept prétendues « découvertes scientifiques » auxquels tout le monde croit, et qui nous sont assénées par les grands médias comme des vérités incontestables, sont autant d'impostures. Ces idées fausses et ces principes erronés nous sont inculqués par une propagande persévérante jusqu'à ce que nous les considérions comme des faits aussi indiscutables que « un plus un égale deux » ou « les kangourous sont des marsupiaux ». Ces théories fumeuses passent pour des avancées scientifiques majeures alors qu'elles ne collent ni avec la logique, ni avec les faits, ni avec la (vraie) science.

Ce mot, science, prête d'ailleurs à confusion ; plusieurs définitions en sont possibles.

En un premier sens, la science est tout uniment la recherche de de la vérité – recherche désintéressée et désinhibée, libre de tout préjugé comme de toute intérêt bassement égoïste. Et ce qui est recherché c'est, plus précisément, la vérité sur la Nature, la vérité sur l’Univers. Pour mener cette quête jusqu'à son terme, il est nécessaire de faire feu de tout bois en mobilisant toutes les ressources et tous les outils qui sont à notre disposition : les scientifiques doivent recourir aussi bien au raisonnement le plus rigoureux, le plus acéré, qu'à l'observation personnelle, à l'étude des travaux de ses prédécesseurs, et bien sûr à l'expérimentation directe lorsque c'est possible.

Cette recherche est ouverte à toute personne qui a l'ambition et les moyens intellectuels de l'accomplir, indépendamment de la formation universitaire qu'elle a suivie ou négligé de suivre. La vérité n'est pas une snob : elle se livre à qui la recherche de bonne foi sans se préoccuper du curriculum vitae de son prétendant. Les diplômes détenus par ses différents admirateurs ne comptent pas à ses yeux, ce qu’elle juge c’est la passion avec laquelle on la cherche, la sincérité de l’amour qu’on lui porte.

Mais le mot science ne signifie pas seulement « recherche de la vérité ».

En un second sens, la science est, d'une manière beaucoup plus triviale et terre-à-terre, ce que font « les scientifiques », c'est-à-dire les personnes qui, suite à des études spécialisées, ont reçu ce titre des institutions qui le décernent. Ces « scientifiques » peuvent très bien ne PAS faire de la science au sens premier, c'est-à-dire qu'ils peuvent très bien ne PAS chercher à la vérité de manière désintéressée. Leur réussite professionnelle, le besoin « d'avoir raison » ou de décrocher une bourse, ainsi qu'une myriade d'autres appâts plus alléchants les uns que les autres, peuvent constituer l'objectif réel qu'ils poursuivent sans l'avouer, voire, sans se l'avouer.

Et quand bien même ces hommes et ces femmes chercheraient la vérité de bonne foi, rien ne nous assure qu'ils l'ont trouvée ou qu'ils la trouveront un jour. En effet, leurs esprits peuvent être obscurcis par des préjugés, faussés par une idéologie dogmatique,  paralysés par le conformisme et la peur – celle de passer pour ridicule, celle de perdre leur poste, etc. N’oublions pas que les scientifiques (c'est-à-dire, dans ce contexte, les personnes qui ont reçu l’étiquette en question) sont avant tout des êtres humains. Alors pourquoi faisons-nous preuve de si peu de scepticisme face à leur discours ? Pourquoi acceptons-nous sans broncher leurs propositions les plus abracadabrantesques et leurs élucubrations les plus saugrenues ?

Il est grand  temps que cela change...

1. Un mort-vivant

qui fait miaou

Le chat de Schrödinger est-il un angora à poil long, un abyssin à poil court, un chartreux gris-bleu, un Pixie-bob, un havana brown ou un thaï ?... Nul ne le sait. Nonobstant cette ignorance, les scientifiques sont formels sur un point, sur lequel ils sont tous d’accord : ce félin surnaturel et quelque peu inquiétant est à la fois mort et vivant.

Voici deux citations qui en témoignent, je vous prie de les lire attentivement :

« L'expérience du chat de Schrödinger consiste à imaginer un chat enfermé dans une boîte avec un dispositif mortel consistant par exemple à libérer du cyanure si un détecteur de radioactivité de type Geiger détecte la désintégration d'un atome radioactif. Jusque là rien de bien compliqué ! Cependant, si on considère qu'un atome a une chance sur deux de se désintégrer sur une période d'une minute alors les équations de la physique quantique décrivent l'état du chat en disant qu'il est 50 % vivant et 50 % mort (autrement dit le chat est à la fois mort et vivant !), contrairement à la physique classique où on décrit l'état du chat en disant qu'il est vivant ou mort, mais pas les deux à la fois. Ce n'est que si un observateur ouvre la boîte que les solutions de la physique quantique se réduisent et donnent un chat 100 % vivant ou 100% mort. »[1]

« Le fameux chat de Schrödinger est alors à la fois mort et vivant. Inimaginable ? En effet. Dans le monde constitué de milliards de milliards de particules en relation les unes avec les autres, cette superposition n’existe plus. Paradoxalement, les physiciens

Avis sur 7 mensonges scientoïdes

[Bunas · Évaluation : 1 sur 5 étoiles]

ultracrepidarianisme - sans intérêt et n'augure rien de bon des autres ouvrages