Les découvertes de la cosmologie ne sont pas des preuves
La mort thermique de l’Univers
Longtemps les astrophysiciens ont pensé que l’Univers était immuable, fixe, totalement statique. L’idée de son expansion, synthétisée par Georges Lemaître (1927), est aujourd’hui un fait acquis. Elle a réactualisé les lois de la thermodynamique apparues au siècle précédent et l’idée de la mort thermique de l’Univers (Big Freeze, «le grand froid») comme son probable destin puisque, en son sein, la température continuera de baisser. A l’échelle de notre «petit» système solaire, notre Soleil, âgé de cinq milliards d’années a déjà passé la première moitié de son existence. «Une étoile, c’est une réaction thermonucléaire avec un combustible qui, inexorablement, s’épuisera», résume Marc Lachièze-Rey*, physicien théoricien, directeur de recherche émérite au CNRS. Dans cinq milliards d’années le Soleil va d’abord «enfler» pour devenir une géante rouge jusqu’à englober les planètes telluriques – la nôtre sera alors totalement détruite. Puis, il va rétrécir jusqu’à devenir une naine blanche, c’est-à-dire un astre qui n’a presque plus d’activité, avant de s’éteindre.
A l’échelle du reste du cosmos, on sait, depuis 1998, que l’expansion de l’Univers non seulement ne ralentit pas mais ne cesse de nous passerons à un univers dépourvu de toute structuration. Des perturbations gravitationnelles auront pu, en effet, éjecter des planètes de leur orbite, des étoiles de leurs galaxies, des galaxies de leurs amas…
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