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Descartes 3.0: Mes Méditations Métaphysiques revisitées
Descartes 3.0: Mes Méditations Métaphysiques revisitées
Descartes 3.0: Mes Méditations Métaphysiques revisitées
Livre électronique262 pages2 heures

Descartes 3.0: Mes Méditations Métaphysiques revisitées

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À propos de ce livre électronique

"Pour atteindre la vérité, il faut une fois dans la vie se défaire de toutes les opinions qu'on a reçues, et reconstruire de nouveau tout le système de ses connaissances." René Descartes

Imaginez que notre célèbre philosophe français du siècle des Lumières ré-apparaisse en chair et en os, en ce début du IIIe millénaire et tente à nouveau d'atteindre la vérité. A quoi ressemblerait son 'cogito' ?

C'est ce que fait le narrateur de ces Méditations Métaphysiques revisitées, à la lumière des théories scientifiques et des études philosophiques qui ont eu cours depuis 1650.

Même 400 ans après, la démarche cartésienne apporte toujours autant... Bon chemin!
LangueFrançais
Date de sortie9 févr. 2021
ISBN9782322199686
Descartes 3.0: Mes Méditations Métaphysiques revisitées
Auteur

Brice Dupuy

Père de deux enfants, ancien directeur dans une entreprise de télécommunications, Brice Dupuy est un cherchant: quel est le sens de la vie? Est-ce que la conscience est partout, à des degrés divers? Faut-il mourir à quelque chose pour espérer accéder à la vérité?

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    Aperçu du livre

    Descartes 3.0 - Brice Dupuy

    «Science sans conscience n’est que ruine de l’âme»

    François Rabelais

    « Comment se fait-il qu'un état de conscience aussi

    remarquable, résultant d'une irritation des tissus nerveux, soit

    tout aussi inexplicable que l'apparition du Djin, lorsque Aladin

    a frotté sa lampe? » Aldous Huxley

    « Pour atteindre la vérité, il faut une fois dans la vie

    se défaire de toutes les opinions qu'on a reçues, et

    reconstruire de nouveau tout le système de ses

    connaissances.» - Moi, René

    Table des matières

    Introduction

    1ère Méditation- Suis-je bien informé ?

    Qu’est-ce que l’information ?

    Informationpeut signifier agencement

    Information peut signifier enchevêtrement

    Information peut aussi signifier pensée

    2nde Méditation- Quels langages sais-je parler?

    Qu’est-ce que le langage ?

    Le langage aurait-il une fonction performative ?

    D’où viennent ces langages? Existe-t-il un code universel?

    Le langage premier, logos ou code 0

    Langages d’ordre I

    Langages d’ordre II

    Langages d’ordre III

    3ème Méditation- Ma Réalité est faite d’information.

    Réalité d’ordre 0

    Réalité d’ordre I

    Réalité d’ordre II

    Réalité d’ordre III

    La Réalité n’est pas toujours computationnelle

    La connaissance humaine est-elle au voisinage du Tout?

    4ème Méditation- De quoi ai-je conscience? Comment?

    Au commande des opérations : la faculté de conscience

    La faculté de conscience a-t-elle besoin d’un sujet?

    5ème Méditation- Mon monde intérieur connaît-il des frontières ?

    La faculté de conscience enrichit un monde ‘intérieur’

    A-t-il une frontière avec le monde extérieur ?

    Votre monde intérieur s’enrichit du savoir et de connaissance

    Les limites de votre langage

    6ème Méditation- Que la force soit dans mon âme !

    Méditations Métaphysiques 3.0: synthèse

    Introduction

    Messieurs, Mesdames*,

    La raison qui m'amène à vous présenter cet ouvrage est si juste - et quand vous en connaîtrez le dessein, je m’assure que vous en aurez aussi une si juste de le prendre en votre protection - que je pense ne pouvoir mieux faire, pour vous le rendre en quelque sorte recommandable, qu’en vous disant en peu de mots ce que je m’y suis proposé. J'ai toujours estimé que ces deux questions, de Dieu et de l'âme, étaient les principales de celles qui doivent plutôt être démontrées par les raisons de la philosophie que de la théologie: car bien qu’il nous suffise, à nous autres qui sommes fidèles, de croire par la foi qu’il y a un Dieu, et que l’âme humaine ne meurt point avec le corps; certainement il ne semble pas possible de pouvoir jamais persuader aux infidèles aucune religion, ni quasi même aucune vertu morale, si premièrement on ne leur prouve ces deux choses par la raison naturelle. Et d'autant qu’on propose souvent en cette vie de plus grandes récompenses pour les vices que pour les vertus, peu de personnes préféreraient le juste à l'utile, si elles n'étaient retenues, ni par la crainte de Dieu, ni par l'attente d'une autre vie.

    René (1641)

    *’MESDAMES’ est rajouté à mes propos du XVIIème, qui s’adressaient seulement à Messieurs les théologiens

    Si vous vous penchez sur ma biographie (René Descartes, 1596 - 1650), écrite par le père Adrien Baillet en 1691, vous découvrirez le récit retraçant la belle amitié qu’avons nourrie Marin Mersenne et moi depuis le collège royal de la Flèche jusqu’à notre mort, ou celle que j’ai eue avec les frères Dupuy dans les cercles du quartier Saint-Germain à Paris.

    La lecture de ma biographie suscitera peut-être aussi, en vous, une émotion qui n’est pas seulement de l’ordre du plaisir intellectuel. Plus vous avancerez dans le récit de ma vie, plus vous ferez peut-être aussi l’expérience de ‘déjà-vus’, ‘déjà-vécus’. Comme si vous aviez croisé une réincarnation plus récente du René Descartes 1.0. Bien que le principe de réincarnation soit compatible avec le dualisme (la séparation corps – esprit/âme que j’ai tant développée), personne n’imaginerait que ma réincarnation puisse être véritablement une réalité en Occident et que mon esprit aurait choisi cette période, et telle ou telle enveloppe corporelle, pour revenir parmi vous.

    Néanmoins, Albert Einstein vous a bel et bien contactés depuis sa mort physique en 1955, et probablement à plusieurs reprises¹. Et le physicien américain David Bohm, disparu depuis 1992, a cherché à donner² il y a moins de dix ans quelques éléments au physicien italien Massimo Teodorani pour que ce dernier puisse poursuivre l’étude en physique quantique que David Bohm n’avait pas eu l’opportunité de finaliser de son vivant.

    Alors pourquoi n’aurais-je pas aussi des messages à vous communiquer ? Est-ce que mes ‘Méditations métaphysiques’ ne nécessiteraient pas des compléments que la philosophie du siècle des Lumières n’avait pas permis d’approfondir? N’y aurait-il pas une certitude absolue qui embrasse le cogito cartésien et qui le prolonge? En tout cas, j’ai ardemment désiré cette réincarnation, et ce sera la preuve irréfutable que mon dualisme, très controversé actuellement, est une réalité! Une réalité telle que mon âme, une fois séparée du corps matériel du XVIIème siècle, ait pu revenir et s’attacher à une autre enveloppe charnelle, cette fois du XXIème siècle.

    Selon moi, l’âme est une substance indépendante, et seuls les êtres pensants ont une âme; il y a une grande différence entre l'âme et le corps : l'âme est une substance pensante (res cogitans ou « chose qui pense »), la matière est une substance « étendue » (res extensa ou « chose étendue »).

    Vous demandiez-vous si le dualisme de René Descartes (!) est un modèle dépassé, erroné³, voire faux ? Ou au contraire, s’il pourrait s’enrichir d’extensions plus modernes, comme la physique dite classique de Sir Isaac Newton (1643 – 1727) a été complétée au XXème siècle par de nouvelles théories, tant à l’échelle plus infinitésimale (avec la physique quantique) qu’à l’échelle cosmologique (la théorie de la relativité d’Einstein, la théorie de la gravitation quantique à boucles) ? Dans ce second cas, la séparation âme – corps de mon modèle (cartésien) ne serait qu’un des aspects d’une réalité beaucoup plus complexe. D’une réalité ondulatoire et chaotique (le vide), organisée grâce à des échanges d’informations. C’est l’idée derrière ce nouvel essai: briguer le titre de Méditations métaphysiques version 2 (ou 3).

    Relire les Méditations métaphysiques de 1641 serait probablement difficile aujourd’hui, parce que l’ouvrage aborde des questions auxquelles vous n’avez plus envie de réfléchir. Elles sont trop dérangeantes ou trop complexes. Et vous savez, au fond de vous, que les mêmes aujourd’hui n’appellent aucune réponse humainement intelligible. Si ce n’était pas le cas, vous connaîtriez déjà la réponse.

    «Y a-t-il une vie après la vie ?» est l’une de ces questions. Tout comme « D'où viens-je, qui suis-je, où vais-je? » dont le troisième volet du triptyque lui fait écho: « Où vais-je ? Y a-t-il une vie après la vie ? »

    Ce sont des questions universelles auxquelles vous n’avez plus trop envie de réfléchir mais que nous finissons tous par nous poser au moins une fois durant notre vie : vers la fin de cette expérience humaine, lorsque notre mort approche.

    Vous n’en avez pas trop envie, parce que la question vous fait peur et que vous n’êtes plus armés pour l’affronter. Pourtant, certaines d’entre vous, comme Patricia Darré, expliquent⁴ très bien que «nous naissons pour mourir, nous l’apprenons très tôt. Lorsque nous sommes enfants. Or, dans nos sociétés occidentales, nous sommes invariablement tenus à l’écart de la mort. Il faut vite oublier que le corps est périssable, comme si le seul fait d’y penser nous faisait endosser une terrible malédiction. On ne comprend pas que le bébé qui voit le jour a déjà enregistré l’idée de la mort pour l’avoir expérimenté mille fois, dans un ‘avant et ailleurs’, même s’il n’en a aucun souvenir […]. Nous ne grandissons et nous ne nous définissons que par rapport à ce départ qui peut survenir à tout moment. »

    « Nous ne grandissons que par rapport à la mort, ce départ qui peut survenir à tout moment». Si vous souhaitez grandir, il vous sera nécessaire – tout comme j’ai dû le faire il y a 400 ans - de vous questionner sur votre mort, sur ce qui pourrait y avoir après la vie, sur ce qui est attendu de vous pendant cette expérience humaine. Si vous ne le souhaitez pas – ce qui est de plus en plus le cas dans nos sociétés occidentales du XXIème siècle – vous avez probablement déjà posé des barrières psychologiques devant tout ce qui peut vous permettre d’évoluer : ne plus écouter les propos sages d’une grand-mère devant des comportements inadéquats, vous préoccuper davantage de la vieillesse de votre corps que de la maturité de votre esprit, chercher à conserver « une jeunesse éternelle qui peu à peu transforme notre monde en un monde d’adulescents, c’est-à-dire d’adultes qui se comportent comme des adolescents.»

    Cet essai, comme le livre de Patricia Darré ‘Survivre dans le tumulte’, et comme ma première version des Méditations métaphysiques de 1641 (évidemment) s’adresse plutôt à celles et ceux qui souhaitent ne pas attendre leurs derniers moments de vie pour s’interroger, douter, aborder des questions aussi délicates qu’existentielles et intimes : ‘Où vais-je ?’ ‘Qui suis-je ? ‘ Y a-t-il une vie après celle-ci ?’.

    Quand on aborde ces questions, on se sent nu comme un ver, fragile comme le verre! Il faudra probablement que vous effectuiez une bonne trentaine d’expéditions à faire le tour d’Helios⁵, avant que l’une de ces questions ne pointe ses guillemets. Et quand elle finit par vous figer, avec son crochet final, vous restez béat, tel Ulysse qui a fait un beau voyage. «Sacrebleu ! Mais oui ! Où vais-je en fait ? Y a-t-il une vie après celle-ci?» Vous jetez alors un œil désespéré aux jumelles, sextant, boussole et compas qui vous accompagnent toujours dans vos odyssées et vous hésitez sur l’instrument qui vous serait le plus utile en cette occasion.

    Il était déjà conseillé par les anciens, par les sages des traditions religieuses ou spirituelles, de se poser régulièrement ces questions, de s’y initier. Parce que s’y initier, c’était un peu apprendre à mourir. Et pour de telles occasions, les instruments existaient et étaient nombreux: la Bible, la Torah, le Coran et des Textes Sacrés de l’Orient ; puis la science, les pensées philosophiques du siècle des Lumières, les témoignages de nos congénères revenant d’une expédition NDE, la foi, l’intuition, la marche, la méditation, le yoga. Quel que soit l’instrument choisi, qui que soit votre guide (Siddhārtha Gautama, Jésus, Mahomet, le nouveau Descartes!), vous initierez alors une démarche personnelle, vous vous lancerez sur un chemin. Votre chemin !

    Il se trouve que, pour de telles expéditions, il existe toujours un terrain expérimental incomparable, un terrain que la majorité d’entre nous ne pensent pas assez à pratiquer: non plus seulement vos propres pensées (celles qui m’ont conduit au cogito - Je pense donc je suis) mais aussi et surtout votre propre faculté de conscience, faculté à porter une attention consciente sur quelle chose plutôt que telle autre, faculté à choisir, à décider.

    Si vous souhaitez vous lancer sur ce chemin ou si vous en suivez déjà un, cet essai propose simplement de vous donner quelques éclairages scientifiques, philosophiques et parfois spirituels sur ce qu’est la faculté de conscience. Il ne remplace aucunement les techniques et pratiques vous permettant de faire l’expérience de la pleine conscience, de méditer, de travailler votre pierre, de trouver en vous paix, amour et bonté. Il ne vient pas se substituer à toute pratique qui vous permet déjà d’exercer pleinement votre faculté de conscience, il vient seulement vous éclairer sur ce qu’elle est.

    « En ai-je besoin ?», vous demanderez-vous. Pour certains d’entre vous: non, pas du tout. Pour d’autres (peut-être des Descartes 3.0 comme moi), refusant de faire l’expérience de quoi que ce soit avant d’avoir vu les marques de son intérêt, cet essai est pour vous: il simplifie et met en cohérence les toute dernières avancées scientifiques ayant trait, de près ou de loin, à la conscience : les théories de l’information (la conscience est information), les extensions de la physique quantique (comme la théorie de la gravitation quantique), les modèles faisant le pont entre les deux (modèles de la fondation résonance RSF, de l’institut de gravitation quantique QGR), les modèles mathématiques.

    Vous apprendrez que votre faculté de conscience permet de librement arbitrer parmi les énoncés qui lui sont présentés, sur le même modèle qu’un opérateur mathématique ou un observateur conscient peut effondrer une fonction d’onde quantique. Vous apprendrez aussi que cette faculté est présente partout autour de vous mais qu’elle ne se manifeste que grâce à un substrat matériel (l’espace de travail neuronal global chez les individus de l’espèce humaine). Un substrat, un support que certains comparent à un poste de radio - «Au lieu de penser que la [faculté de] conscience est dans le cerveau, vous pourriez considérer le cerveau comme une antenne, comme un poste de radio réglé sur une certaine fréquence du réseau d'information du vide.» (Nassim Haramein).

    Comme cet essai s’adresse plutôt à celles et ceux qui auraient besoin de preuves avant de se lancer, il est construit comme un raisonnement scientifique⁶. Il s’appuiera sur de premières définitions,

    - qu’est-ce que l’information?

    - qu’appelle-t-on langage ou degré de liberté ?

    sur quelques axiomes

    - des propositions considérées comme dignes, convenables, évidentes en soi, mais non démontrées, et utilisées comme fondement du raisonnement

    et des postulats

    - des affirmations plus discutables, qu'il nous faudra admettre.

    Ainsi à partir des axiomes et postulats retenus, cet ouvrage vous guide jusqu’aux assertions déduites par un raisonnement cartésien 3.0. Ces assertions qui apporteront des éléments de réponse à vos questions intimes et existentielles («Où vais-je? Y a-t-il une vie après celle-ci?») seront uniquement vraies dans le système ou la théorie construite ici. Comme pour toute théorie, si l’un des postulats est faux, même le raisonnement suivi ici ne peut conduire à des assertions vraies.

    Et comme toute théorie ou conjecture, il est indispensable que vous la confrontiez à l’expérimentation ou à l’observation, en l’occurrence à l’observation de votre propre faculté. Comme je le fis, il y a bientôt 400 ans !


    ¹ Nous pensons aux travaux de Nikola Tesla, sur lesquels Einstein a insisté à l’occasion de contacts médiumniques ; Cf ‘Au-delà de l’impossible’, Didier van Cauwelaert.

    ² Patricia Darré, ‘L’Invisible et la Science’ (2017)

    ³ Antonio Damasio a bien écrit ‘L’erreur de Descartes’ !

    ⁴ Patricia Darré, ‘Survivre dans le tumulte’ (2020) page 65

    ⁵ Faire le tour d’Helios, c’est vivre une année! La révolution autour du Soleil prend un an.

    ⁶ La connaissance scientifique correspond à un ensemble d'hypothèses - comprenant toutes les assomptions de fond - qui

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