Découvrez des millions d'e-books, de livres audio et bien plus encore avec un essai gratuit

Seulement $11.99/mois après la période d'essai. Annulez à tout moment.

En plongeant dans l'univers de ma mémoire - Tome II: Histoires et pensées d'un homme - Nouvelles
En plongeant dans l'univers de ma mémoire - Tome II: Histoires et pensées d'un homme - Nouvelles
En plongeant dans l'univers de ma mémoire - Tome II: Histoires et pensées d'un homme - Nouvelles
Livre électronique512 pages6 heures

En plongeant dans l'univers de ma mémoire - Tome II: Histoires et pensées d'un homme - Nouvelles

Évaluation : 0 sur 5 étoiles

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

L’auteur est fidèle à sa conception du temps, où passé, présent et futur
sont placés dans le même espace. Il évoque à travers treize nouvelles
indépendantes, les pensées qu’il a eues depuis son entrée dans la vie,
après l’achèvement du tome I.
Qu’il s’agisse de questions universelles comme :
La nécessité d’une gouvernance mondiale humaniste respectueuse de la valeur de tous les hommes.
D’une comparaison osée entre les criminels d’états qui agissent sur les corps, quand les patrons d’entreprises détruisent la liberté des consciences.
Il décape en évoquant l’égoïsme ambiant ; les paradis fiscaux et
l’insolence criminelle de quelques milliers d’individus milliardaires qui
capturent une partie importante de la richesse mondiale que la plupart
des gouvernements acceptent sans réagir. Il montre que cela conduit à
un génocide humanitaire insoutenable qui ne porte pas son nom avec les affamés qui meurent dans une quasi indifférence.
Le terme de progrès « du consommer plus » doit devenir « le progrès
du consommer mieux » pour que l’humanité ne se dirige pas vers des
siècles de ténèbres.
D’autres sujets, plus philosophiques ou spirituels sont abordés en
apportant des réponses originales sur : l’homosexualité, l’importance
des vertus pour éviter les déchirures de couple, ou bien multiplier
l’amour en le divisant.
On découvre une vision sur Dieu et la mort, qui interpelle en utilisant
davantage la raison que la foi pour répondre à ces deux questions irrésolues depuis que l’homme dispose d’une conscience pour s’interroger.
Après des études d’ingénieur, Bernard Nilles exerça des responsabilités dans de grandes sociétés, ainsi que dans le conseil en management.
Depuis l’abandon de ses passions professionnelles, il retrouve celles plus anciennes pour la philosophie, l’écriture et la peinture !
LangueFrançais
Date de sortie26 oct. 2011
ISBN9782322003396
En plongeant dans l'univers de ma mémoire - Tome II: Histoires et pensées d'un homme - Nouvelles

Lié à En plongeant dans l'univers de ma mémoire - Tome II

Livres électroniques liés

Essais, études et enseignement pour vous

Voir plus

Articles associés

Catégories liées

Avis sur En plongeant dans l'univers de ma mémoire - Tome II

Évaluation : 0 sur 5 étoiles
0 évaluation

0 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    En plongeant dans l'univers de ma mémoire - Tome II - Bernard Nilles

    Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

    © 2009, Bernard Nilles

    Édition : Books on Demand GmbH, 12-14 rond-point des Champs Elysée, 75008 Paris

    Impression : Books on Demand GmbH, Allemagne

    ISBN : 978-2-3220-0339-6

    Dépôt légal : octobre 2009

    Du même auteur :

    Dans une série : En plongeant dans l’univers de ma mémoire

    Tome I

    D’une éclosion de vie à une autre

    (Biographie et essais) terminé en mai 2008 ; première édition chez Books on Demand en octobre 2009.

    Seconde édition : septembre 2011

    Tome II

    Histoires et pensées d’un homme - Nouvelles

    (Essais) terminé en mars 2009, première édition chez Books on Demand en octobre 2009.

    Seconde édition : septembre 2011

    Dédicace

    À Mireille,

    Que reste-t-il d’un homme en

    Dehors de sa pensée ?

    Rien, dira Descartes !

    Un simple animal, dira l’auteur !

    SOMMAIRE

    PRÉAMBULE

    Le mariage, ou toute relation permanente avec une femme qui vous inspire l’amour durablement, est de nature à révéler le meilleur de chaque homme !

    La dernière nouvelle de ce livre aborde la question de la mort, appelée « la septième naissance» !

    Un homme apparaissait, investi de sa liberté de penser et d’agir !

    NOUVELLE I

    QUE RESTE-T-IL DES HOMMES QUI ONT PEUPLÉ LA TERRE DEPUIS LE DÉBUT DE L’HUMANITÉ ?

    C’était une belle soirée de vacances !

    « Que reste-t-il des hommes qui ont peuplé la Terre depuis le début de l’humanité ? »

    Les premières traces individuelles ?

    Les premiers penseurs et philosophes !

    NOUVELLE II

    LA BOUCLE DIVINE

    La leçon de sagesse

    Un sage humaniste que « les fous » prenaient pour « un fou »

    L’instinct guerrier de l’homme pourrait-il devenir un jour son salut ?

    Chaque être humain doit pouvoir trouver sa place sur terre !

    L’espoir de découvrir le paradis des origines

    Un cycle de vie qui fera redécouvrir l’arbre de la connaissance pour rejoindre « Dieu » ou un paradis terrestre pour tous les hommes !

    L’ampleur du défi à entreprendre est connue !

    L’aube se lève pour atteindre le paradis ou l’enfer

    Les guerres pour l’hégémonie de la conscience de l’humanité ont commencé !

    Il est grand temps d’abandonner toutes les formes d’égoïsme !

    NOUVELLE III

    UNE SOCIÉTÉ HUMANISTE N’AURAIT PAS PU ENGENDRER LE SIÈCLE DES CRIMINELS D’ÉTAT

    Recherche d’une cohérence entre gouvernance d’entreprise et gouvernance d’État.

    Était-ce Athéna la déesse de la sagesse qui venait à ma rencontre ?

    N’est-il pas nécessaire qu’il y ait une cohérence entre l’exercice de la démocratie et le management en entreprise ?

    Je fis une longue inspiration !

    L’histoire des hommes est jalonnée par des chefs d’une brutalité sanguinaire !

    Citons quelques-uns de ces sanguinaires connus par le plus grand nombre !

    Des civilisations évoluées qui instituent le sacrifice humain comme une culture !

    Les criminels d’État du XXe siècle :

    Le rescapé d’un génocide raconte !

    Mes intentions pour conclure le séminaire à proximité du temple de la sagesse !

    Nous avions oublié l’inoubliable dans nos discussions !

    Freud avait raison !

    NOUVELLE IV

    LA NÉCESSITE D’UN MONDE DÉMOCRATIQUE HUMANISTE ET SOLIDAIRE

    Une soirée électorale !

    Pour un monde plus respectable au profit des hommes.

    Une véritable démocratie doit être en mesure de mettre en place des pouvoirs de contrôle !

    C’est la mise en route d’une gouvernance mondiale à caractère démocratique qu’il faut construire pour les États de la planète !

    Les grands hommes qui ont marqué l’histoire pour leurs avancées démocratiques !

    Que faut-il faire ?

    NOUVELLE V

    UN RISQUE MORTEL POUR L’HUMANITÉ

    Certains peuples et des civilisations ont disparu et pourquoi pas nous ?

    Une pensée plus juste que le consumérisme ambiant.

    Les besoins individuels et collectifs sont en passe de détruire l’humanité.

    De temps en temps une révolution se produit !

    NOUVELLE VI

    LE COUPLE DU TEMPS EXISTENTIEL SE MIT ENFIN À APPARAÎTRE EN PLEINE LUMIÈRE !

    Le trièdre magique d’une vie de couple !

    Nous étions, comme dans l’antique Olgoade, un couple en construction pour s’accomplir dans la durée !

    Des événements se dérouleront sur notre chemin avec ou sans notre initiative ; ils seront porteurs de joies, de plaisirs et de tristesse !

    L’écoulement du temps se mesurait avec les progrès de notre premier enfant tout en élargissant le périmètre de notre amour !

    L’année 1963 permettait à la France d’entrevoir un avenir plus serein, tout comme moi l’un de ses humbles sujets.

    Le jeune couple enfin réuni !

    Une insouciance légendaire.

    Un artiste intellectuel !

    S’accomplissait la finitude d’une autre histoire !

    Des amitiés se développèrent et s’inscrivirent dans la durée !

    « On ne connaît l’importance d’un véritable ami que lorsqu’on l’a perdu.

    La naissance d’une injustice !

    Un premier échec qui pousse à se réfugier dans l’épicurisme pour atteindre une heureuse ataraxie !

    NOUVELLE VII

    L’ANTICHAMBRE DE LA VRAIE VIE

    Un homme d’État hors du commun est à la barre du « navire France » !

    Le premier novembre 1965, l’armée m’aspire dans ses filets !

    Quelques années après le service !

    Une liberté en péril !

    La promiscuité, le froid, le spleen lancinant de l’absence à Poitiers.

    Naissance d’un officier !

    L’hommage à Napoléon 1er , l’artilleur le plus célèbre de l’Histoire !

    Un repos du guerrier bien mérité !

    Une vie renaissante sous l’habit du jeune officier !

    Le « popotier » du régiment.

    La Grande Guerre a failli se réveiller ce jour-là, si le dieu de la guerre n’avait pas été là dans son rôle protecteur !

    La hiérarchie militaire avait découvert dans ce jeune officier quelques talents de formateur.

    NOUVELLE VIII

    DÉCOUVERTE DE L’HOMOSEXUALITÉ D’UN FILS

    Il n’y a pas de marginalité quand l’homosexualité est acceptée comme une norme sociale.

    La naissance d’un fils !

    Un enfant dont l’amour partagé avec sa mère ne s’éteindra jamais.

    Un fils pour lequel les études étaient nécessaires mais non essentielles pour mener sa vie.

    Nombreuses sont les femmes qui disent qu’elles aiment leur fils !

    L’homosexualité est-elle une normalité ?

    Le monde fonctionnerait plus sur un mode sensible et féminin que sur un mode rationnel si l’homosexualité représentait la norme principale à la place de l’hétérosexualité.

    L’histoire de l’homosexualité indique le rôle primordial de la société pour l’épanouissement des tendances naturelles de l’espèce humaine.

    Quelle est la conclusion la plus raisonnable que l’on puisse faire à propos de l’homosexualité au début du XXIe siècle ?

    NOUVELLE IX

    HISTOIRE D’UNE DÉCHIRURE PAR MANQUE DE VERTUS

    Le désir d’Isis.

    Le père qui avait remplacé Osiris !

    Un premier amour qui présentait tous les ingrédients de la nouvelle histoire de Néfertiti !

    La première histoire de Néfertiti !

    La deuxième histoire de Néfertiti !

    Le conseil des dieux !

    NOUVELLE X

    LES ORACLES D’HÉRA

    Un autre univers où le temps n’existe pas !

    Apollon préféra que je reste un homme écoutant ses oracles !

    Un bouleversement imposé par les dieux de l’Olympe allait se produire !

    La « Nymphe » qui m’envoyait l’état mélancolique de son âme faisait tinter mon corps et ma conscience avec un poème des Fleurs du mal.

    Les deux oracles d’Héra !

    Apollon indiqua que la situation n’était pas désespérée.

    La leçon de Cézanne !

    NOUVELLE XI

    DIEU EST PEUT-ÊTRE EN TRAIN DE NAÎTRE PAR LA RAISON ET GRÂCE À LA SCIENCE

    La molécule de la foi !

    Un jour, l’homme sera proche de l’ultime connaissance et la question de Dieu ne se posera plus !

    Un homme pour qui l’existence d’une entité supérieure (Dieu) n’aurait pas été initialisée, ne se serait donc jamais posé la question sur sa réalité et serait donc athée !

    L’intelligence de l’homme est encore insuffisante pour prouver par le raisonnement pur l’existence de Dieu.

    La pensée des philosophes sur l’existence de Dieu est-elle crédible si le prouver ne relève pas du raisonnement ?

    Pour finir que puis-je répondre sur la réalité d’un Dieu à l’origine du tout ?

    NOUVELLE XII

    RESTER CURIEUX SUR TOUT ! TOUTE SA VIE !

    La discussion avec une enfant réfléchie !

    NOUVELLE XIII

    LA SEPTIÈME NAISSANCE

    Un passage dans l’au-delà ! Ou bien un naufrage dans le néant !

    La vie s’oppose-t-elle à la mort ?

    La vie n’a pas toujours existé et n’existera pas toujours ! C’est une certitude.

    L’éternité n’existe pas et correspond uniquement à une vision purement imaginaire de l’homme !

    Une vision nostradamienne qui endort les consciences !

    « L’univers se contient tout entier, n’ayant ni frontière ni bord, il ne devrait avoir ni commencement ni fin : il devrait simplement être »

    Le principe anthropique et sa captation par les créationnistes relèvent de la croyance et non de la science !

    Que pensent les philosophes sur la mort ?

    Les religions et la vie après la mort !

    Conclusion sur la septième naissance !

    Grand-père peux tu me dire ce qu’est devenue ma copine Estelle quand elle est morte ?

    Bibliographie

    INDEX

    PRÉAMBULE

    La dernière pensée d’Une éclosion de vie à une autre, du même auteur laissait selon André Maurois imaginer que « le mariage ou toute relation avec une femme est la mort d’un grand artiste ».

    Je pensais en réalité juste le contraire en considérant que la jeune fille que j’avais épousée allait, comme l’oxygène, alimenter de façon ininterrompue le feu de mon énergie pour les années à venir.

    Ma pensée et mes actions n’avaient qu’à apparaître ou exister pour les confronter à l’idée que je me faisais du bonheur à préserver et les orienter ainsi dans ce but et parfois me résigner à les abandonner si les conditions du succès n’étaient pas assurées.

    Ainsi, mon état d’esprit était en coïncidence avec cette idée de transcendance produite par l’amour.

    Le mariage, ou toute relation permanente avec une femme qui vous inspire l’amour durablement, est de nature à révéler te meilleur de chaque homme !

    L’important est que cela puisse exister et si cela peut durer la vie entière, on est en partie sur le chemin qui conduit au bonheur et à la plénitude.

    Pour moi, la cinquième naissance n’était pas terminée depuis longtemps et je venais de démarrer la sixième (voir d’Une éclosion de vie à une autre).

    Ma conscience était achevée, comme l’œuvre d’un architecte inconnu, mais génial.

    Elle était imprégnée du vécu de mes expériences, mais aussi des réflexions qui les avaient accompagnées à chaque fois afin d’en extraire la quintessence utile au marquage de ma mémoire.

    Sartre me rappelait de ne pas oublier de devenir ce que je choisirais« d’être » !

    Il est vrai que sans lui, ma démarche n’aurait pas été différente.

    Sa pensée antérieure à la mienne ne faisait finalement que me conforter davantage sur mes convictions, en considérant qu’aucun homme ne m’imposerait des choix qui ne seraient pas en coïncidence avec mes convictions et ma volonté.

    Ma pensée critique, mon éthique morale, les valeurs qui s’étaient construites dans le passé de ma jeunesse avec mon imagination devaient, ma vie durant, rester les piliers de ma conscience en orientant le sens de mes actions les plus diverses.

    La dernière nouvelle de ce livre aborde la question de la mort, appelée « la septième naissance¹ » !

    Un homme qui a pensé toute sa vie s’est forcément interrogé sur l’événement qui sera le plus important de toute son existence, après sa naissance.

    C’est-à-dire celui où la vie va basculer dans l’inconnu, qui peut être le néant, ou un autre absolu indéfinissable que nous cache l’univers dont nous faisons partie de toute éternité.

    « Il s’agit de se préparer à cette naissance-là, si on ne veut pas la rater. Autrement dit, assurer sa sortie du monde des vivants ».

    La naissance pour chaque homme est le premier événement le plus important, mais nous n’en n’avons pas conscience ; alors que le dernier est vécu généralement en ayant conscience « d’avoir été » !

    Suivant que l’on soit inspiré par les croyances d’une religion, agnostique, athée, ou encore déiste, une prise de position s’impose naturellement à chacun de nous sur la place que l’on croit avoir eue sur terre et le grain de sable que l’on représente dans l’univers. Il n’est pas nul puisque nous avons conscience de son existence.

    Croire à cette place, même en étant athée, n’est simplement qu’un positionnement dans un univers plus fini que les autres, mais pas plus exact et en ce sens l’athée rejoint les religions par la finitude de sa pensée.

    Nietzsche qui était contre toutes les religions ne se serait-il pas fourvoyé en faisant de l’homme supérieur un athée en ouvrant le débat de la pensée sans visibilité et sans assise ?

    Nos connaissances scientifiques nous font progresser dans la lecture du livre de la nature que nous commençons à décoder en nous rapprochant pas à pas de l’ultime savoir.

    Descartes parlait du « malin génie » rusé et trompeur qui nous cache la vérité en plaçant sous notre regard des mirages ou des illusions.

    Les recherches paléontologiques accomplissent le chemin inverse de l’histoire de l’homme ou de tout ce qui est vivant en nous éclairant sur un passé de plus en plus lointain.

    Les religions, comme la philosophie, se sont interrogées sur la place de l’homme dans l’univers :

    - d’où l’on vient ?

    - où l’on va ?

    - ou bien imaginer que l’on vient de nulle part et que nous n’irons nulle part !

    Nous ne serions alors qu’un hasard heureux ou tragique suivant notre philosophie, face à la vie.

    Les religions ont donné une réponse figée sur ces questions, en remplaçant l’absence de connaissances par la foi, ou des croyances souvent illusoires et parfois simplistes enrobées d’une pensée savante, moraliste et fortement spirituelle.

    « Si on refuse l’illusion de la foi, les consolations de Dieu et les fables de la religion, si l’on préfère vouloir savoir et qu’on opte pour la connaissance et l’intelligence, alors le réel nous apparaît tel qu’il est, Tragique. » (1)

    La philosophie, quant à elle, est toujours en recherche et en questionnements, comme la science, en vue de progresser rationnellement vers des certitudes ou des vérités prouvées.

    Face à ce capharnaüm d’idées et de pensées, on arrive à dire :

    - Dieu est mort pour les uns !

    - Dieu est partout pour les autres !

    - Dieu est incertain pour de nombreux autres !

    Mon imaginaire que développe ma conscience et l’intelligence qui l’habite tenteront de façon fort prétentieuse et avec humilité de donner un éclairage argumenté sur l’existence ou non de Dieu. (Voir Nouvelle XI de ce livre)

    Ne serions-nous qu’un accident merveilleux, comme un aboutissement émergeant des particules élémentaires de matière et des forces qui la façonnent, dans un processus fantastique, pour aboutir à l’univers actuel, à la Terre et à l’homme ?

    Du mélange des éléments et de la lumière se façonnerait le vivant, puis les humeurs, les bactéries (les étonnantes algues bleues ?), les virus, les sentiments, la raison et donc la pensée que l’on retrouve chez l’homme ?

    L’imagination prémonitoire de philosophes comme Leucippe (2) et son disciple et élève Démocrite (3) fut d’une certaine manière à l’origine de la conception atomiste de la matière et de la vie il y a vingt-quatre siècles.

    L’imagination d’un philosophe peut ainsi avec justesse se projeter en avance sur les découvertes futures de la science et lui donner du sens.

    C’est avec cet espoir, en faisant comme d’autres ou en imitant Démocrite, qu’il est nécessaire que je fasse l’effort de plonger dans l’univers de ma mémoire et que j’invite mon imagination, aidée par mon raisonnement, à essayer de découvrir l’impossible vérité !

    Un homme apparaissait, investi de sa liberté de penser et d’agir !

    Avec le début de la sixième naissance, j’entrai dans l’espace à partir duquel pouvaient partir tous les chemins qui façonneraient ma vie future d’homme !

    Un seul sera privilégié, car il n’est pas possible d’en emprunter plusieurs, à moins d’arrêter un jour celui qu’on avait pris pour revenir à la case de départ.

    Dans ce cas, on aura malheureusement moins de temps pour parcourir le suivant, car le temps des hommes s’écoule inexorablement vers son aboutissement qui est un commencement !

    C’est l’un de ces chemins que je vais choisir, et après l’avoir désigné, mon existence se fera dans le monde des vivants en l’imprégnant de ma trace légère et fugace.

    Je disparaîtrai alors à jamais dans l’oubli en ayant marqué mon passage par quelques signes, pour de petites histoires que l’on aura peut-être eu plaisir à lire.

    Pour l’autre histoire sans cesse évanescente, alimentée par les rencontres que j’aurai pu faire dans ma vie privée et professionnelle, on se souviendra peut-être de certaines conversations animées qui auront laissé des traces au fond de leur mémoire ?

    Autrement, que restera-t-il après ?

    Rares sont ceux qui par leurs exploits scientifiques, artistiques, littéraires, philosophiques, musicaux, ou ceux qui, par leur participation à la construction de la grande histoire des hommes, laisseront un nom inscrit dans les livres d’histoire du futur.

    Tous les chemins que je pourrai emprunter moi-même me conduiront toujours irrémédiablement en direction de ce même infini inatteignable, puisqu’il sera toujours stoppé par l’arrêt de ma vie, en me conduisant au seuil de la « septième naissance » dont on ne sait rien et qui me fera basculer dans le néant des Hommes, en rejoignant un jour comme une étoile filante l’éternité silencieuse.

    Mon devoir d’homme et de citoyen sera toujours de faire connaître ma pensée là où je me trouve, fut-elle hésitante ou changeante, afin qu’elle puisse malgré tout se combiner, à défaut d’influencer celle des autres qui pensent et agissent.

    Que serait un être ne pensant pas ? Rien !

    Mon tempérament m’inclinait fréquemment à participer à des débats, quand ce n’était pas moi qui les provoquais pour le plaisir de faire surgir des opinions et des idées avec les partenaires présents.

    Le plus beau cadeau qu’un homme puisse faire à un autre, c’est savoir faire entendre sa pensée et lui faire découvrir la profondeur de son âme ! Cette perception a pris racine lors de mes études d’ingénieur et ne m’a plus quitté ensuite.

    Lorsqu’une idée ou une pensée intéressante jaillissait, venant d’autres personnes, j’avais plaisir à la recueillir comme un cadeau spirituel que l’on me faisait sans le savoir.

    En réciprocité, je découvrais qu’au détour d’une phrase, comme un effet catalyseur, des idées fulgurantes jaillissent parfois subitement en s’étonnant soi-même.

    Il faut reconnaître que si le transfert de conscience s’opère naturellement en lisant un livre, il s’acquiert plus subtilement en écoutant la pensée venant de l’autre lors d’une discussion.

    Il y a en plus le ressenti, là où la lecture d’un livre ne peut pas le transmettre.

    J’ai toujours observé que le savoir que l’on veut transmettre par la parole ne peut se faire correctement qu’avec un auditoire disposé à vous écouter.

    C’est une lapalissade mais cette évidence n’est respectée par personne.

    Si on n’est pas dans ce cas, un transfert de connaissances ne peut se produire qu’en appliquant la règle communément admise par tous, avec un animateur de débat.

    Dans tous les autres cas, personne n’écoute vraiment personne et aucune idée ne peut vraiment être retenue ou exprimée par quiconque.

    C’est souvent ce qui se passe en famille ou lors de fêtes privées en tous genres où c’est l’empathie sympathique qui prévaut.

    Souvent, le soir, je notais certaines idées qui m’étaient venues à l’esprit grâce à la personne avec qui j’avais eu une discussion sur un sujet quelconque.

    Elle ignorait que l’idée que j’avais eue avait été induite par son propre esprit. C’est ce constat qui me poussait très souvent à favoriser la discussion avec ceux qui avaient une pensée intéressante. Ce sont ainsi quelques extraits revisités que je livre ici, qu’il serait dommage de perdre, car ils sombreraient irrémédiablement dans l’oubli.

    ___________________

    1 Le basculement dans le néant

    Le mot de l’auteur : NOUVELLE I

    J’étais sous le feu éclatant du soleil, le regard hypnotisé par les vagues qui venaient mourir inlassablement dans un dernier sursaut pour donner vie à la suivante !

    J’avais l’impression d’assister à une vision où le temps n’existait pas.

    Le même mouvement répété dans la perpétuité n’était pas différent hier, aujourd’hui, ou demain !

    Le rêveur se laissait aller à considérer que le même phénomène valait pour les hommes depuis la nuit des temps.

    La soirée qui suivit à Cap d’Agde était animée, quand un participant posa une question inhabituelle et surprenante.

    L’étonnement venait de la coïncidence avec la pensée du rêveur de l’après-midi, qui se trouvait dès lors confronté à la même interrogation en provenance d’une autre conscience que la sienne !

    Que reste-t-il des hommes qui ont peuplé la Terre depuis le début de l’humanité ?

    Cette nouvelle raconte le débat entre ces deux consciences accompagnées par les autres participants à la soirée.

    NOUVELLE I

    QUE RESTE-T-IL DES HOMMES QUI ONT PEUPLÉ LA TERRE DEPUIS LE DÉBUT DE L’HUMANITÉ ?

    La mer Méditerranée était à mes pieds. J’étais assis sur un rocher, regardant les gerbes d’écume des vagues qui venaient mourir inlassablement au bas de la falaise en produisant dans un dernier sursaut d’énergie le fluide qui donnera vie à la suivante !

    J’étais là, sur ce petit espace solide de terre, observant que je n’étais pas différent du spectacle qui s’offrait à moi à cet instant !

    Depuis la nuit des temps, la vie se transmet et dure le temps d’une vague anonyme et répétitive qui finit par faire croire que c’est toujours la même.

    Moi je n’étais pas éternel, mais je découvris que la vie que je portais en moi l’était !

    J’imaginai alors ! Dès que la conscience de l’homme émergea de sa nuit, il eut envie de devenir immortel, pour vaincre le rien qu’il venait de découvrir en se regardant.

    Il inventa l’écriture pour survivre à sa mort et rester ainsi vivant parmi les vivants.

    En quittant mon rocher, j’avais envie de faire partager mes réflexions avec les amis que j’allais voir le soir en espérant qu’ils ne rejettent pas mon idée en la trouvant trop peu insouciante et d’une certaine façon, de nature à inspirer la mélancolie.

    C’était une belle soirée de vacances !

    L’ambiance était propice à une douce détente et aux discussions en tous genres lorsque le repas du soir fut terminé.

    Nous étions en famille avec nos trois enfants dans l’appartement que nous louions tous les ans à Cap d’Agde depuis une dizaine d’années.

    La journée avait été baignée par le feu éclatant du soleil et le plaisir que j’avais d’observer avec ma femme nos trois enfants accaparés par leurs distractions spécifiques, entourés de leurs copains et copines du moment. Cette atmosphère nous aspirait vers la quiétude du bonheur.

    Nos deux filles et notre fils, aussi différents par l’âge que par le caractère, étaient joyeux et amusés chacun à leur manière.

    Des amis de vacances que nous rencontrions tous les ans avaient participé à nos agapes agathoises avec leurs enfants, rajoutant par leur présence une note de gaîté, comme ils savaient le faire.

    Les discussions s’animaient, comme une musique douce passant du grave aux aigus sans jamais se stabiliser sur une note ou un sujet quelconque.

    J’attendis le moment où la gravité d’un propos allait survenir pour m’enfoncer dans la brèche et lancer le débat sur le sujet qui m’avait fait rêver l’aprèsmidi, assis sur mon rocher.

    Les discussions allaient bon train quand j’eus la surprise d’entendre Gérard, le sourire aux lèvres, investi d’une envie de me taquiner, me poser avec sérieux le genre de question que j’attendais :

    « Que reste-t-il des hommes qui ont peuplé la Terre depuis le début de l’humanité ? »

    — Tu me poses subitement une question métaphysique et en partie historique sur la longue histoire des hommes.

    Que veux-tu que je te réponde ?

    Puisque tu me pousses à creuser dans ma mémoire, je te dirai qu’il y a ceux dont on ne connaîtra jamais le nom et ceux qui un jour, grâce à l’écriture, purent surgir de l’ombre pour ne jamais disparaître de la mémoire de l’humanité.

    Aussi loin que l’on puisse regarder dans notre lointain passé, il ne reste presque rien de l’existence du passage de l’homme sur terre.

    Cependant, quelques traces infimes que l’on a pu découvrir et qui jalonnent notre histoire, invitent à croire que d’autres avant nous passèrent le relais de la vie anonymement, comme un cierge allumé que l’on transmet au suivant, dans une suite infinie qui finira pourtant par s’arrêter un jour lorsque la lumière aura perdu de son énergie ! »

    Avec son sourire un peu moqueur, Gérard me dit :

    « Je savais que ton esprit n’est jamais tout à fait au repos quand il est sollicité et c’est ce que j’aime chez toi !

    — Tu me coupes dans mon élan, cher ami ! Pour une fois qu’on parle de choses un peu moins anodines, allons ensemble au bout de notre réflexion ! »

    Son épouse Danièle semblait de plus en plus intéressée par le sujet qui venait de capter nos esprits.

    Elle était de ces personnes dont l’intelligence se lit dans le regard, avec le sourire qui l’accompagne en même temps qu’investie d’une grande capacité d’écoute.

    Je voulus poursuivre en disant que les hommes, dans ces temps anciens, ont laissé des reliques précieuses de leur passage sur Terre, reflétant comme autant de preuves, les avancées techniques ou sociales qu’ils avaient inventées et que nous découvrons depuis un peu plus d’un siècle à peine dans notre quête incessante du passé.

    Oui, mais ! Quelles sont vraiment les traces ?

    Les premières traces individuelles ?

    Si l’on veut bien creuser dans le passé et pour l’heure dans mon humble mémoire, on peut dire que l’époque historique où des hommes plus exceptionnels que d’autres ont commencé à laisser des traces individuelles et non collectives sur leur existence est pratiquement contemporaine au regard de l’ancienneté de l’homme.

    C’est vrai en effet !

    J’ai lu dernièrement dans une revue que l’homme s’est d’abord intéressé à faire du calcul pour comptabiliser des têtes de bétail ou des sacs de grains dans le cadre des échanges avec les autres.

    Mais il s’est surtout passionné pour la géométrie et les mathématiques, dès que sa capacité d’écrire est apparue.

    La géométrie était déjà développée par les Égyptiens et les Babyloniens il y a plus de quatre mille ans et probablement aussi en Inde par la civilisation de l’Indus.

    Cependant, pas un homme n’a signé de son nom les découvertes qu’il a pu faire.

    Il faudra attendre quinze siècles après eux pour que des noms émergent pour la première fois, en s’inscrivant dans la postérité historique.

    Ces génies d’alors disposaient d’une clé d’entrée pour lire la connaissance de Dieu ou les moyens de déjouer « le malin génie » dont nous parlait Descartes.

    Citons quelques-uns de ces hommes :

    Pythagore (1) qui donnera son nom à l’illustre théorème, ou Thalèes de Milet (2) qui en inventa un autre non moins intéressant, qui portera également son nom pour l’histoire des mathématiques ! Ils feront partie des premiers représentants humains à être considérés comme les auteurs de leurs travaux.

    Cependant, paradoxalement, les historiens s’ingénièrent à occulter le véritable talent de Pythagore qui fut, et ce n’est pas rien, le premier à découvrir l’héliocentrisme, contrairement aux idées reçues, en jetant ainsi les bases de l’astronomie moderne.

    Ses visions furent lumineuses dans de nombreux domaines.

    Il inventa l’expression : « amoureux de la sagesse » en voulant montrer un choix de vie !

    Ma femme prit soudainement la parole !

    « C’est étonnant comme expression : se dire amoureux d’un comportement ou d’une capacité à être quelque chose !

    Moi je préfère être amoureuse de toi ! Ne penses-tu pas ? »

    Je lui répondis qu’être amoureux, c’est d’abord aimer l’esprit et les vertus qui habitent celui qu’on aime !

    « Ne penses-tu pas que c’est plus juste ! »

    La pensée de Pythagore s’inscrit dans l’harmonie avec l’univers en étant constamment à la quête du savoir pour atteindre l’ultime sagesse !

    L’âme, la tolérance, la justice, mais aussi la démocratie, font partie des valeurs présentes dans la société et dont s’inspirent les penseurs du moment avec Pythagore. L’influence de Rome puis la religion placèrent au placard ce grand talent de l’humanité, sans que l’on puisse savoir pourquoi !

    Il y a quelques années encore on considérait que le père de l’héliocentrisme était Copernic, qui ne fit finalement que s’inspirer des connaissances pythagoriciennes, tout en les admirant !

    Or, à partir de l’apparition de l’écriture, des traces de connaissances existaient, prouvant que des savoirs étaient déjà acquis et ne furent ainsi reconnus que sous le nom de leurs plagiaires.

    Depuis les premiers signes d’écriture (3) qui apparurent dans la Mésopotamie antique à Sumer voici environ cinq mille trois cents ans, se développèrent des formes d’écriture diversifiées qui participèrent à l’émergence des civilisations exceptionnelles que l’on a connues avec les Akkadiens, les Babyloniens, les Assyriens, les Égyptiens, les Mayas, la civilisation chinoise, etc.

    Ma femme fit cette injonction !

    « Te rappelles-tu que c’est moi qui t’en ai parlé la première, à l’époque où j’ai passé mon dernier certificat d’histoire ancienne à la Sorbonne, en juin 1968, et qu’après cela j’obtins ma licence ?

    — En effet c’était épique ; tu me donnas ainsi ta première leçon comme prof diplômée. »

    Cela ne m’empêcha pas ensuite de découvrir par moi-même certains aspects de l’histoire qui ne correspondaient pas à tes pôles d’intérêts.

    Pour revenir aux Sumériens, c’est à partir de leur civilisation qu’une chaîne ininterrompue de noms illustres jalonna dès lors l’histoire des connaissances acquises par l’humanité. »

    Danièle, qui avait écouté sagement jusqu’ici nos soliloques successifs, orienta notre discussion sur les précurseurs de la philosophie.

    Elle se posa la question à elle-même, tout en y répondant, afin d’éviter qu’on lui vole ce qu’elle voulait dire !

    Les premiers penseurs et philosophes !

    « Que peut-on dire à leur sujet ? » nous dit-elle, en apportant ses connaissances !

    « Ceux qui marquèrent l’histoire des hommes ont alimenté notre pensée depuis vingt-cinq siècles.

    Et on est saisi d’admiration par la profondeur des réflexions, la justesse de nombreux raisonnements, que l’on retrouve chez Socrate par exemple (4), qui sont de toutes époques et de toute éternité.

    La recherche de la sagesse comme condition à la qualité de la vie qui l’accompagna jusqu’au jugement qui devait le condamner à mort fut un exemple admiré aujourd’hui encore.

    Jugé pour irrespect aux Dieux et accusé de corrompre la jeunesse, ce grand penseur fut éliminé par la cité à l’âge où il avait atteint les sommets. »

    Son mari Gérard rappela :

    « Pourtant, jamais Socrate n’écrivit !

    — C’est exact : sa pensée fut conservée à travers les siècles grâce à Platon (5) et Xénophon (6) qui en furent de fidèles disciples. »

    Et Gérard de reprendre en interrompant sa femme :

    « Il y a un doute, me semble-t-il, sur Socrate !

    Je lisais dernièrement dans une revue d’histoire que Socrate fut une création de Platon.

    — Tout cela est possible, mais n’a finalement pas d’importance en dehors de la vérité historique, si jamais elle est indispensable pour ce qui nous occupe présentement, dis-je et en observant qu’on allait dévier de notre sujet.

    En effet, c’est ce que l’on raconte : je ne suis pas historien pour te contredire sur cette question présentement !

    Bien que lorsqu’on constate comment les historiens se comportèrent avec Pythagore, je ne m’étonne pas que l’on se pose des questions pour Socrate !

    Ce que je peux dire, c’est que si on n’a pas reconnu Pythagore au niveau de son génie, mais aussi de ses autres talents, notamment sa philosophie de vie sur la sagesse, il finit toujours par inspirer de nombreux hommes aujourd’hui et ce n’est pas banal !

    Il disait hier, comme aujourd’hui et demain encore, devant quelques disciples de sa pensée : « N’oublie jamais que tout est éphémère, alors tu ne seras jamais trop joyeux dans le bonheur, ni trop triste dans le chagrin. »

    Ne devons-nous pas nous interroger aussi sur une certaine fixité de la pensée et du comportement des hommes depuis plus de vingt-quatre siècles en empruntant une autre voix qui traversa le temps, comme celle de Socrate !

    « Nos jeunes aiment le luxe, ont de mauvaises manières, se moquent de l’autorité et n’ont aucun respect pour l’âge. À notre époque les enfants sont des tyrans. »

    On croirait qu’un philosophe de notre siècle fait cette réflexion en l’évoquant au présent alors qu’elle était déjà du présent de notre ancien précurseur.

    Quel penseur d’aujourd’hui réussirait à transmettre à travers les siècles ses idées, s’il ne les avait pas écrites, comme ce fut le cas de cet orateur que fut Socrate ?

    Il est vrai qu’en général on ne ferait que les plagier de leur vivant à notre profit.

    Par ailleurs, la pensée écrite de nombreux

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1