Bitchage Le

Par Saint-Laurent Marthe

Depuis la parution, en mars 2009, du livre Ces femmes qui détruisent... les femmes - les ravages du « bitchage », des témoignages me sont parvenus par milliers. Les appels à l'aide, à travers des messages de détresse et suicidaires - m'ont profondément marquée. Quelques bitcheuses se sont manifestées - mais en très petit nombre -, me démontrant que le sujet ne laissait personne indifférent. Les médias se sont penchés également sur cette problématique et dans les Salons du livre on me demandait souvent : « Proposez-vous des solutions? ». Un an plus tard, suite aux conférences et au coaching professionnel que j'offre pour aider des femmes, des hommes et des gestionnaires des deux sexes, je me suis lancée dans une nouvelle aventure rédactionnelle. Ce guide de survie se veut avant tout un outil pratique offrant des réponses directes à des questions simples, même si elles sont liées à des sentiments fort complexes. Il s'agit d'un complément à Ces femmes qui détruisent... les femmes et non d'une suite. J'offre bien humblement à toutes les femmes qui souffrent, celles qui font souffrir ainsi qu'aux gestionnaires, des solutions pratiques pour freiner leurs angoisses, des réponses à leurs questions ainsi que des conseils indispensables afin d'éviter, autant que faire se peut, de retomber dans les affres du bitchage - à la base même du harcèlement psychologique.

• Langue: Français
• Éditeur: Béliveau
• Date de sortie: 20 mars 2013
• ISBN: 9782890925588

Aperçu du livre

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Point de départ

Au mois de septembre 2008, lorsque j’ai entrepris la rédaction du livre Ces femmes qui détruisent... les femmes – les ravages du « bitchage », j’étais bien loin de me douter que j’allais ouvrir une boîte de Pandore. Mon but se limitait à dénoncer le traitement dévastateur de plusieurs femmes envers leurs semblables, et ce, en vue d’améliorer l’avenir professionnel féminin. L’idée principale de cette mission cherchait à donner du courage aux victimes pour qu’elles se battent et n’acceptent plus d’être traitées de la sorte. Du même coup, je voulais également sensibiliser les bourreaux à leurs actions répressives.

Depuis sa parution, en mars 2009, des témoignages me sont parvenus par milliers. Les appels à l’aide, au travers des messages de détresse et suicidaires, m’ont profondément marquée. Quelques bitcheuses se sont manifestées – mais en très petit nombre –, me démontrant que le sujet ne laissait personne indifférent. Les médias se sont penchés également sur cette problématique et dans les Salons du livre on me demandait souvent : « Proposez-vous des solutions ? » Car, c’était surtout dans ces lieux publics qu’on me livrait sans cesse des histoires bouleversantes qui, certes, nécessitaient une oreille compréhensive, mais surtout des conseils ainsi qu’un mode d’emploi facilement et rapidement applicable.

Un an plus tard, à la suite des conférences et du coaching professionnel que j’offre pour aider des femmes, des hommes et des gestionnaires des deux sexes, je me suis lancée dans une nouvelle aventure rédactionnelle. Ce guide de survie se veut avant tout un outil pratique offrant des réponses directes à des questions simples, même si elles sont liées à des sentiments fort complexes. Il s’agit d’un complément à Ces femmes qui détruisent... les femmes et non d’une suite.

J’offre bien humblement à toutes les femmes qui souffrent, à celles qui font souffrir ainsi qu’aux gestionnaires des solutions pratiques pour freiner leurs angoisses, des réponses à leurs questions ainsi que des conseils indispensables afin d’éviter, autant que faire se peut, de retomber dans les affres du bitchage – à la base même du harcèlement psychologique.

L’avenir appartient à chacune d’entre vous. N’en doutez jamais !

Bonne lecture.

Marthe Saint-Laurent

Synthèse d’un fléau

Nous avons cru pendant longtemps, et certaines le croient toujours – à tort, devons-nous le préciser –, que le phénomène du bitchage se produit seulement dans les milieux de travail où les diplômes universitaires ne figurent pas au premier rang des exigences. Ou encore, que les victimes du bitchage sont des femmes avec un caractère faible et qu’elles sont sans défense. D’éternelles victimes entendons-nous souvent dire ! C’est-à-dire, peu importe leur milieu de travail ou leur profession, ces femmes sont condamnées à demeurer des proies faciles sur lesquelles nous pouvons nous acharner sans retenue.

Avant d’aller plus loin, remettons les pendules à l’heure. Nous retrouvons des victimes du bitchage ainsi que des bitcheuses, cela va sans dire (témoignages à l’appui), dans les centres hospitaliers, dans des établissements financiers, dans le milieu de l’éducation (des centres de la petite enfance aux universités), au cœur des communications et des médias, dans différentes équipes au sein des gouvernements, dans des organismes caritatifs, à l’intérieur d’un bon nombre de multinationales (tous les domaines confondus), au cœur de grandes, de moyennes et de petites entreprises à travers le Canada, l’Europe, les États-Unis et ailleurs.

Cessons de croire que les victimes du bitchage portent nécessairement les sceaux : CARACTÈRE FAIBLE , MANQUE DE CONFIANCE EN SOI et ABSENCE D’ÉDUCATION. Nous devrions plutôt concevoir un modèle où les femmes possédant une forte personnalité, travaillant très fort durant de longues années pour accéder à des postes supérieurs, recevant une rémunération au-dessus de la moyenne finissent souvent par être victimes de bitchage. Ces femmes ne sont pas d’éternelles victimes faibles et sans défense. Par ailleurs, elles ont été déstabilisées et affaiblies avant d’être détruites complètement.

Bien sûr, certaines bitcheuses préfèrent ignorer cet état de fait, mais la réalité existe... avec ou sans leur consentement !

Les ravages du bitchage

Dans mon essai, Ces femmes qui détruisent... les femmes – les ravages du « bitchage », la première partie relate des témoignages de femmes qui ont été bitchées dans leurs milieux professionnels. On y trouve des explications, des analyses ainsi que des remises en question. La deuxième partie traite des relations personnelles avec les amies et les ex-conjointes. Dans les deux cas, les énoncés recueillis sont représentatifs de la réalité d’un bon nombre de femmes. Des révélations reçues durant les Salons du livre, ainsi que lors de mes conférences, se résument ainsi : « Je me suis reconnue dans tel ou tel témoignage ! J’ai cru que vous racontiez mon histoire. C’est exactement ce que j’ai vécu ».

Une vérité que nous avons tendance à oublier est que nous ne sommes jamais seules à vivre les affres du bitchage. Il ne faut surtout pas nous isoler, il s’agit là d’une grave erreur, car c’est bien ce que le bourreau désire. Notre histoire, bien qu’unique, s’apparente à tant de récits de femmes qui, comme nous, ont navigué à travers les méandres du bitchage. Ce