Chargée des PME et de l’Artisanat, elle se bat pour ceux qui se lèvent tôt. Avec toujours de l’énergie et parfois des résultats
Olivia Grégoire « Moi, je ne suis pas une techno. En tant qu’entrepreneuse, je sais lire un bilan et comment on paie ses charges »
Par Laurence Ferrari
En ce matin froid d’hiver, elle arrive tout de blanc vêtue à la rédaction de Paris Match. Avançant à grandes enjambées, façon bulldozer, la détermination accrochée en bandoulière. L’heure est aux confidences. Elle est venue pour tout dire : qui elle est, comment elle est arrivée là et pourquoi elle comprend mieux que quiconque ces gens modestes qui font la tournée des supermarchés pour trouver la bonne promo, celle qui permet de donner de la viande aux enfants au moins une fois par semaine. « Vous savez pourquoi je suis l’une des rares qui n’a pas de fiches pour parler de l’inflation ou des pénuries ? Eh bien, parce que je fais mes courses, et les packs d’eau Mont Roucous, recommandés