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À tout à l’heure...
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Livre électronique173 pages1 heure

À tout à l’heure...

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À propos de ce livre électronique

Avec le temps, en témoignant des nombreux signes de la présence continue de son fils depuis l'au-delà, Pascale Renard relate comment elle a transcendé sa douleur intense en se remettant entièrement au divin et à l'amour. Elle a puisé dans ces signes une source de joie, d'amour, de force, de courage et de pardon, lui procurant une résilience totale qui va bien au-delà, nourrissant son âme de moments de grâce quotidiens. C'est un parcours marqué par l'amour et la sérénité qu'elle aspire à partager avec ses lecteurs.

À PROPOS DE L'AUTRICE

Habituée à la peinture, Pascale Renard explore un tout nouvel univers d’expression : l’écriture. Dans ces pages, elle partage ses émotions en racontant son propre cheminement, offrant ainsi une perspective différente sur la vie et la mort.
LangueFrançais
Date de sortie6 juin 2024
ISBN9791042227142
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    Aperçu du livre

    À tout à l’heure... - Pascale Renard

    Notes de l’auteur

    Sans aucune prétention littéraire et sans artifices, je vous confie mes émotions suite au départ brutal de mon fils bien-aimé Brice. Des mots simples venus du cœur pour exprimer ma souffrance, mais aussi pour partager les moments d’extase et d’amour infinis qui y sont liés.

    Ce partage est important pour moi dans la mesure où il me semble essentiel de pouvoir transcender la douleur liée au deuil, quel qu’il soit. Je suis passée par toutes les étapes de cette fracture de vie et si mon récit peut aider à la résilience de certains lecteurs, mon but sera atteint.

    J’ai commencé ce travail d’écriture dès 2011, à peine quelques jours après le départ de mon fils. Il m’aura donc fallu plus de 10 ans pour arriver à son terme. Dix années de questionnement sur la pertinence et l’utilité du partage ainsi que sur la compréhension ou l’incompréhension qui en découlera. Dans ce processus d’écriture, il y eu aussi de sérieuses barrières à franchir dont certaines m’ont bloquée de nombreuses années… Qu’en dira-t-on ? Que vont penser mes proches ? Comment va-t-on me juger ? Folle ou hyper- sensible ? En tout cas, pas normale… Tous ces questionnements sont aujourd’hui derrière moi et le partage s’impose. C’est même devenu une obsession, « ma », voire « notre » mission.

    Toutes ces étapes et les signes reçus au-delà de tout ce que je pouvais imaginer me permettent aujourd’hui de comprendre au plus profond de mon cœur que « la mort n’existe pas »… la « non-Vie » est un non-sens. J’aimerais tant au travers de ces récits, au-delà de la douleur, insuffler cette Vérité à tous ceux qui, les larmes toujours au bord du cœur, doutent encore.

    Cette mission, je la dois aussi à mon fils Brice. Je veux par ces écrits lui rendre un vibrant hommage et témoigner de l’amour infini d’une maman fière de son fils. Sa présence près de moi durant toutes ces années de réflexion et d’écriture n’est pas à mettre en doute. Insuffler l’Amour, la Vie, au-delà des désespérances de notre vie ici-bas… c’est NOTRE message, NOTRE mission.

    Je remercie mes lecteurs pour leur indulgence sur les mots simples, le manque de style et parfois de clarté dans mes propos. C’est le style direct de mon cœur !

    Tous les concepts sur « l’Infinitude de la Vie » sont issus de mes propres ressentis et compréhensions. En aucun cas, ils ne sont empruntés à un quelconque dogme religieux, ou autres lectures spirituelles. Ces idées n’engagent que moi.

    Bonne lecture à vous.

    ***

    Ce recueil est composé de quatre parties. La première est un récit plus ou moins chronologique qui nous parle de Brice, de notre relation, des évènements et de mes ressentis. La deuxième partie raconte ma démarche par rapport aux cendres de Brice. La troisième partie relate des faits, des rendez-vous avec Brice depuis l’au-delà. La quatrième partie reprend des « messages » reçus dans différents contextes.

    Les mots dont la première lettre commence par une majuscule désignent des concepts supérieurs, divins ; Exemple : être (le moi, la personne de chair, son ego, son mental, ses émotions) et Être (le Soi supérieur qui intègre le reste, la conscience, l’âme, tout ce qui est de l’ordre du divin en chacun de nous).

    ***

    Partie 1

    Prologue

    Il est des personnes pour qui la vie est un long fleuve tranquille… et d’autres pour qui c’est un peu plus tortueux… C’est comme çà. C’est écrit.

    En ce qui me concerne, je fais plutôt partie de ceux pour qui la vie n’est pas bien droite. C’est une vie pleine de rebondissements, de paysages et de situations variés, ce que, avec du recul, je peux qualifier de vie riche… mais sans les finances qui vont avec !

    ***

    À peine majeure, j’ai voulu voler de mes propres ailes. Adieu, les carcans familiaux et scolaires ! Je voulais respirer et surtout retrouver mon amoureux en son pays natal, la Côte d’Ivoire. Quelle fabuleuse découverte ! On y perd tous ses repères. On y renforce aussi ses convictions, ses valeurs morales. En fait, ce dépaysement total force à revoir tous nos acquis éducatifs et moraux. On peut « enfin » dirai-je, faire la part des choses, du vrai, du faux, mais surtout de l’important et du superflu… C’est une véritable opportunité pour apprendre à s’aguerrir et à relativiser. Une réelle occasion pour ouvrir son cœur sur « autrui » et embrasser la vie dans une plus grande globalité. Apprendre à ne plus voir par le petit bout de la lorgnette, découvrir qu’il n’y a pas un monde, mais le Monde, et enfin et surtout s’enrichir de toutes nos différences.

    C’est dans ce contexte de vie que j’ai construit ma vie de jeune femme, que j’ai mis au monde deux magnifiques enfants que je chéris plus que tout. Brice et Maud sont des enfants de l’amour. Et dans ce pays si loin de mes racines, j’ai édifié mon propre monde, un cocon familial où mes enfants sont devenus ma raison de vivre.

    ***

    De retour dans son pays natal, mon amour de jeunesse s’est quelque peu éloigné de moi. Aspiré par une société coutumière très puissante en Afrique où je me suis assez rapidement sentie « isolée », avec mes enfants. Au bout de six ans de vie commune, rien ne va plus. Mes essais de « retour à la normale » se sont tous soldés par de cuisants échecs. Il faut dire que je n’avais peut-être pas employé les meilleurs moyens pour faire revenir à moi un mari qui s’éloigne et qui se laisse dépasser par les coutumes locales… Erreurs de jeunesse…

    … Jusqu’à une situation tout à fait intolérable pour moi… Prendre la fuite a été mon unique solution. Mais surtout ne pas laisser mes enfants. Hors de question. Pour pouvoir ne pas être séparée de mes enfants, il a fallu prendre une décision qui aura de fortes répercussions sur leurs vies futures : les priver de père ou bien les priver de mère ? Car avec la distance, c’est bien à cela que se résume la solution qui nous ramènerait dans mon pays, la France. Mon choix, sans doute égoïste, fut toutefois basé sur la sécurité des uns et des autres. L’environnement et le contexte de vie en France représentaient ce qu’il y avait de plus serein et fiable pour eux sur tous les plans ; familial, éducatif, santé… C’est ainsi que je me suis organisée un « départ en cachette », car leur père n’aurait certainement pas accepté de les laisser partir, du moins pas son fils… car là-bas les fils sont plus importants que les filles. Oui l’Afrique m’a permis d’ouvrir mon cœur et mon esprit, mais elle m’a aussi fait découvrir ses contradictions et ses démons.

    Le départ fût épique, du style « jamais sans ma fille¹ » en moins compliqué et dangereux, mais quand même… Un voyage fort en rebondissements et en émotions… à raconter peut-être un autre jour.

    ***

    Encore aujourd’hui j’ai beaucoup de compassion pour la souffrance que cette décision a engendrée de part et d’autre. Le papa des enfants n’avait pas, me semble-t-il et peut-être à tort, le même lien avec ses enfants que moi… Il s’en occupait peu et ne désirait à l’époque qu’une seule chose, les envoyer en France chez leurs grands-parents, pour faire leur éducation… C’est courant en Afrique que d’envoyer ses propres enfants chez un parent, oncle, tante ou grand-parent, pour les élever et les éduquer. Évidemment je ne voyais pas ainsi l’éducation de mes enfants.

    Peut-être une erreur de jugement de ma part, mais ma décision était prise. Avec beaucoup de regrets et d’amertume, je devais quitter la Côte d’Ivoire. Sans parler de ma carrière professionnelle qui était bien partie et très stimulante. Je laissais derrière moi un mari que j’aimais toujours et bien d’autres personnes avec qui j’avais noué des liens profonds. Regrets aussi d’avoir privé mes enfants de leur père, mais aussi de leur famille africaine.

    Malgré la puissance de ces regrets et mon amertume, il m’était tout à fait impossible d’envisager de laisser mes enfants derrière moi.

    ***

    Notre vie en France n’a pas été des plus facile. Un vrai redémarrage à zéro, mais à trois ! Arrivés en France, sans un sou, sans couverture sociale, sans même une petite culotte de rechange étant donné que notre unique valise a été dérobée à notre changement d’avion à Dakar (pas indemnisés non plus par la compagnie de voyage)… Des immigrés en quelque sorte, avec le nom de famille qui va bien avec le statut ! Et qui m’a posé bien des soucis dans mes recherches de logement entre autres… Retrouver du travail très vite, se loger, mettre

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