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Histoires fantastiques et récits étranges: Imagination d’être retenu
Histoires fantastiques et récits étranges: Imagination d’être retenu
Histoires fantastiques et récits étranges: Imagination d’être retenu
Livre électronique235 pages3 heures

Histoires fantastiques et récits étranges: Imagination d’être retenu

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À propos de ce livre électronique

Ayant vécu une vie antérieure sur sa planète d’origine, Ichuca se voit arrachée à ses racines et réincarnée sur Terre. Son arrivée dans le jardin d’une maison la confronte immédiatement à l’hostilité de ce nouvel environnement. Pendant ce temps, Florence, la propriétaire de la demeure, reste ignorante de sa présence et poursuit son paisible quotidien de mère célibataire. Les deux femmes sont confrontées à des défis uniques, mais que leur réserve l’avenir lorsqu’une rencontre inattendue se produira ?


À PROPOS DE L'AUTEUR

Grâce à sa fonction de bibliothécaire, Jo Kindness immerge au cœur de l’univers de la narration, se métamorphosant en écrivain à la lueur argentée de la lune. Conjuguée à son intime familiarité avec des ouvrages d’exception, sa passion ardente pour les récits imaginaires le conduit à créer des histoires envoûtantes. Histoires fantastiques est son premier ouvrage publié.
LangueFrançais
Date de sortie29 avr. 2024
ISBN9791042216603
Histoires fantastiques et récits étranges: Imagination d’être retenu

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    Aperçu du livre

    Histoires fantastiques et récits étranges - Jo Kindness

    Ichuca, fantôme d’un autre monde

    Ichuca est née sur Oryx, la seule planète de l’étoile Vitalus.

    Elle s’était levée tôt et son village dormait encore.

    Le Conseil des Anciens désapprouvait la visite des « Grandes Rocailles », car cette région était dangereuse, de nombreux accidents eurent lieu cette année.

    Elle avait entendu qu’on y trouvait les plus belles pierres précieuses d’Oryx et rêvait de jolies parures les incluant.

    Florence, sa fille Laura et son fils Pascal vivent dans un petit chalet, vers Annecy.

    Des phénomènes se produisent dans la maison et la vie de cette petite famille s’en trouve bouleversée.

    Peut-il y avoir une corrélation entre Ichuca et Florence, entre Oryx et la terre ?

    Quelle est leur histoire ?

    Dans un coin de Haute-Savoie

    Poltergeist

    Florence était lasse. Elle appréciait le calme de sa chambre.

    Depuis sa fenêtre ouverte, elle pouvait apercevoir une partie de la montagne dont le flanc était bien boisé. Les senteurs d’arbres se mélangeaient et elle avait l’impression de respirer un cocktail de leur essence à chaque fois qu’elle se mettait à en admirer la vue.

    Il faisait chaud. La canicule était insupportable, même à cinq cents mètres d’altitude.

    Elle se déshabilla, posa ses affaires sur la chaise et resta nue. La chaleur était étouffante pour cette fin de mois de juillet.

    Elle se plaça devant sa coiffeuse et décida de se brosser les cheveux.

    Elle était assez coquette et elle aimait bien rester à son avantage, même à l’heure du coucher. Au cas où un prince charmant viendrait la réveiller…

    Soudain, le tiroir de la commode s’ouvrit et alla taper fort dans son genou.

    Zut, quelle gourde, j’ai pas fermé le tiroir et je me suis cognée, pensa-t-elle.

    Je me suis fait mal.

    Peu après, elle s’étendit sur le lit et se couvrit juste d’un léger drap pour dormir et ferma les yeux.

    Elle avait l’habitude de dormir comme ça. Chaleur oblige.

    Elle éteignit la lumière.

    Ses pensées se concentraient sur la journée qu’elle venait de passer.

    Elle somnolait déjà lorsque tout à coup, des mains lui agrippèrent les seins et les malaxèrent très fort.

    Elle allait crier quand une petite culotte lui arriva dans sa bouche et l’empêcha de sortir un son, pendant qu’une main continuait à maltraiter sa poitrine en la pinçant fortement.

    Florence était terrifiée et pensait qu’un homme s’était introduit chez elle pour s’introduire en elle.

    Elle essayait de se débattre et de se dégager de l’emprise de l’agresseur, en vain.

    Après quelques minutes douloureuses, tout s’arrêta. Les mains disparurent et le calme revint.

    Elle alluma la lampe de chevet et constata qu’il n’y avait personne. Elle dégagea sa bouche. Sa respiration avait un rythme maximum et son cœur battait à tout rompre.

    Elle ne comprenait pas.

    Un cauchemar ?

    Non ! Ses seins lui faisaient bien mal.

    Ils étaient bien meurtris et elle avait encore des fibres de sa culotte dans la bouche.

    Elle ne dormit pas et passa son temps à aller voir si les enfants allaient bien.

    Elle repensait aux événements qui venaient de se passer et se demandait si le décès de Christine, sa fille récemment disparue, y était pour quelque chose. Si elle avait conduit ici des esprits mauvais sans le vouloir et qu’ils auraient ensuite décidé devenir la hanter.

    Elle finit la nuit en faisant les cent pas dans la salle à manger.

    Elle avait préparé le petit déjeuner.

    Au matin, Pascal et Laura descendirent de leur chambre.

    Elle prit une décision et s’adressa à ses enfants :

    Tenez, prenez de l’argent pour le déjeuner et pour une glace ou deux.

    Mais ne revenez pas trop tard, n’abusez pas. OK !

    Laura et Pascal se regardèrent.

    Les enfants trop contents de cette aubaine ne s’aperçurent pas du désarroi de leur mère et partirent au lac pour y passer la journée.

    Elle pensa : « Je dois comprendre ce qui s’est passé. Je préfère que les enfants ne soient pas là ».

    Elle alla dans sa chambre.

    Elle ouvrit la porte avec prudence.

    Tout doucement… Elle entra.

    La première chose à laquelle elle pensa, c’était d’appeler sa fille défunte.

    Elle alluma.

    Ce qu’elle vit la glaça d’effroi.

    Tous les tiroirs de sa commode et de ses placards étaient ouverts.

    Son lit n’était plus à sa place.

    Il était au fond de la pièce au lieu d’être au milieu.

    Son pouls et sa respiration s’accélérèrent à nouveau. Elle était à nouveau terrifiée.

    Derrière elle, la porte de sa chambre claqua en se refermant brutalement.

    Les livres de sa bibliothèque se mirent à voler dans tous les sens et certains la frappèrent à la tête.

    Des mains invisibles la plaquèrent dos contre le mur et ses vêtements furent arrachés avec violence et mis en lambeaux.

    Elle fut propulsée, nue, sur son lit.

    Une accalmie survint qui dura quelques secondes.

    Puis à nouveau, la farandole des vêtements et des livres recommençait.

    Les volets se mirent à claquer à tout va.

    Le lustre se balançait fortement au plafond.

    Allongée sur son lit, Florence recevait des claques sur la figure.

    Joue gauche, joue droite…

    Sa tête se balançait d’un côté à l’autre à la cadence des coups de son agresseur invisible.

    C’était une raclée digne de ce nom.

    Cette fois, c’était une chaussette qui était enfoncée dans sa gorge.

    Ce fut le tour de ses seins qui recevaient une flopée de gifles qui leur faisait danser une gigue endiablée.

    Elle fut retournée comme un fétu de paille et les coups pleuvaient à présent sur ses fesses.

    Elle fut projetée au sol et des coups tombaient sur son ventre.

    Rien de létal, mais la douleur était forte.

    Son corps ressemblait à une ecchymose géante.

    Le phénomène s’arrêta subitement et Florence gisait, inconsciente, sur le sol.

    Quelques heures passèrent, les enfants étaient de retour.

    Ils trouvèrent leur mère dans sa chambre qui commençait à reprendre ses esprits.

    Les jeunes n’osaient pas entrer dans la pièce tant le désordre y régnait.

    Ils ne comprenaient pas ce qu’il s’était passé et restaient complètement hagards devant ce spectacle hallucinant.

    Laura trouva des vêtements pour sa mère dans ce foutoir et l’aida à les passer.

    Florence était sous le choc et toute contusionnée, mais elle ne voulait pas l’intervention d’une personne extérieure.

    Elle ne voulait pas en parler au cas où cela ne soit qu’un canular sadique et qu’elle soit la risée de tous. Il lui fallait d’abord comprendre ce qui venait de se passer.

    Non, décidément, ce n’était pas sa fille chérie qui avait été à l’œuvre.

    Un esprit mauvais peut-être ? Ou pire, Satan lui-même…

    Elle eut la chair de poule en pensant à ça et elle se signa.

    Elle s’en était tirée avec des bleus sur tout le corps, mais rien d’irréversible ni de permanent.

    La pommade d’arnica sera la bienvenue.

    Le traumatisme était surtout psychologique après cette « tempête » dans sa chambre.

    Il comprit que sa mère avait besoin d’un peu d’intimité.

    Laura badigeonna les parties bleuies avec de l’arnica.

    Le corps de Florence était couvert d’hématomes.

    La nuit commençait à tomber.

    Ils allèrent chercher tous les artefacts religieux : croix, chapelets, bibles, images pieuses, statuettes à l’effigie du Christ et de Marie, qu’ils pouvaient trouver et les placèrent dans la chambre.

    Elle s’était résignée finalement à téléphoner à Sylvie, son amie divorcée, mais à ce moment-là, une forme apparut au milieu du salon.

    Elle attrapa ses enfants puis brandit la croix qu’elle avait conservée.

    Elle se dirigea précipitamment vers la sortie en agrippant ses enfants avec elle.

    La forme disparut et réapparut devant la porte en leur bloquant le passage.

    C’était une jeune femme.

    Florence attrapa Pascal et Laura et les tira derrière elle.

    Ils étaient terrorisés et s’attendaient au pire.

    Florence tenait bien haut sa croix.

    Le fantôme de cette jeune femme se mit à parler d’une voix suave.

    Je m’appelle Ichuca et je viens de très loin.

    Laissez-moi vous expliquer.

    Sur Oryx, planète de l’étoile Vitalus

    Bien avant que cet éventement n’arrive à Florence, sur une planète fort lointaine dont les terriens ne pouvaient soupçonner l’existence, des peuples cohabitaient.

    Ils vivaient en harmonie sur leur monde, qu’ils appelaient Oryx.

    Ils avaient nommé leur étoile, Vitalus.

    Ichuca avait décidé d’aller sur les lieux des « Grandes rocailles ».

    Le conseil des sages du village le déconseillait.

    Que pouvait-il lui arriver ?

    Au plus, une mauvaise rencontre avec des Konks des sables.

    La lenteur de ceux-ci ne les rendait pas très dangereux.

    Une jeune femme adulte, telle qu’Ichuca, marchait dix fois plus vite que le plus rapide de ces animaux.

    Bien sûr, il ne fallait pas se faire surprendre et se faire mordre.

    Ils se confondaient avec les pierres du paysage et pouvaient duper une victime inattentive dont la vie pouvait s’échapper en quelque instant, à peine, d’une morsure venimeuse.

    Les jolies pierres qui se trouvaient aux « Grandes rocailles » étaient très prisées des habitants du village et ne se trouvaient nulle part ailleurs.

    Ichuca pensait déjà aux belles parures qu’elle pourrait réaliser avec seulement quelques-unes de ces merveilles.

    Elle se leva tôt et sortit de la maison en prenant soin de bien fermer la lourde porte de façon à garder la chaleur intérieure.

    Dehors, la température commençait déjà à remonter tout doucement.

    Les étoiles brillaient encore et le ciel en était constellé.

    Elle savait que ces petits points brillants étaient autant d’étoiles qui pouvaient être nanties de planètes et peut-être, abriter d’autres civilisations comme celles qui vivaient sur Oryx, notre belle planète nourricière.

    Notre monde était le seul à tourner autour de Vitalus, notre astre tutélaire, nommé ainsi par les ancêtres de nos ancêtres.

    Notre système était donc composé d’une étoile et d’une seule planète.

    Les savants des villages qui peuplaient notre monde avaient de grandes connaissances sur la mécanique céleste et étaient assez outillés pour en acquérir des certitudes dans ce domaine.

    Elle passait parfois du temps à rêvasser et imaginer d’autres civilisations sur d’autres mondes, à imaginer à quoi pouvaient-ils ressembler, quelle était leur façon de vivre.

    Connaissaient-ils Jenova ? Le grand créateur de l’univers.

    Autant de questions pour l’instant sans réponse, mais peut-être qu’un jour…

    Ses parents, son frère et sa sœur dormaient bien calmement.

    Ils avaient veillé une bonne partie de la nuit, car la fête du feu avait pérennisé.

    Sur Oryx, la température chutait très rapidement trois heures après le coucher de Vitalus, cela déterminait le moment d’aller se coucher.

    Ce froid ne durait pas longtemps, trois heures au plus, mais était capable de geler un ru en quelques minutes seulement.

    Le village était encore endormi.

    Seuls, les bœufs étaient réveillés et commençaient à déguster nonchalamment l’herbe de la prairie adjacente.

    Il lui fallait traverser toute la place sans se faire remarquer.

    Le chemin des « Grandes rocailles » commençait à l’opposé de l’emplacement de sa maison.

    Le feu de camp de la veille fumait encore et des cendres rougeoyantes s’activaient sous l’impulsion de la brise légère qui murmurait sur le village.

    Voilà, le début du chemin était là.

    Elle s’y engagea et commença son cheminement.

    Le sac vide qu’elle portait en bandoulière n’était pas une gêne pour elle, mais elle pensait qu’au retour, il en serait peut-être autrement.

    Le chemin s’enfonçait à travers une forêt épaisse.

    Le bruit de toute une faune qui se réveillait accompagnait ses pas.

    Le sol, clément au début, commençait à se parsemer de cailloux et rendaient la progression moins aisée.

    Après plusieurs heures de marche, elle finit par déboucher dans une petite clairière qu’elle traversa rapidement. Elle s’engagea ensuite sur un chemin rocailleux qui montait sur le flanc de la colline. En haut, elle avait une vue à trois cent soixante degrés et pouvait admirer vers le nord, le lieu-dit des « Grandes rocailles ».

    Son village, vers l’ouest, n’était pas visible, caché par la grande forêt.

    Elle se sentait requinquée à la vue du lieu tant désiré.

    C’était le milieu de la journée et déjà, elle pensait au retour avec son butin.

    Il fallait absolument qu’elle soit rentrée avant que la température commence à descendre, afin d’éviter d’être pétrifiée.

    La journée, la chaleur était relativement douce et permettait à l’eau de rester liquide.

    Fi de sa fatigue, elle courait pour descendre le chemin menant aux « Grandes rocailles ».

    À peine arrivé à destination, son regard se posait déjà sur quelques éclats bleutés, distinctifs des pierres recherchées.

    Déjà, la chance lui souriait.

    Elle réfléchit sur la façon d’accéder au petit gisement aperçu.

    Il n’y avait pas de chemin et l’endroit était escarpé.

    Les pierres étaient là, à peine dix mètres plus bas.

    Ichuca s’engagea sur la pente qui était constituée de cailloux et d’éboulis.

    Elle descendit en assurant au maximum ses pas. Elle s’aidait de ses mains pour garder l’équilibre. Son pied dérapait par moment et la faisait descendre d’un bon demi-mètre d’un seul coup.

    Le gisement était maintenant à portée de main.

    Elle saisit la plus grosse gemme.

    Elle résistait à son arrachement.

    Encore un effort et elle sera en sa possession.

    La pierre, dans un sursaut d’orgueil de se voir arracher à son habitat, lâcha prise et se laissa détacher d’Oryx sans prévenir.

    Surprise, Ichuca qui était dos à la pente, partie en arrière avec sa prise dans la main.

    Elle dévala la pente en tournoyant en tout sens.

    Elle fut stoppée nette lorsque sa jambe se coinça entre deux rochers et se brisa.

    Elle perdit connaissance.

    Lorsqu’elle recouvra ses sens, il faisait nuit. Sa jambe cassée lui faisait mal.

    Le froid

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