Les fantômes du sarcophage
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À propos de ce livre électronique
À PROPOS DE L'AUTEUR
Kinésithérapeute de formation, François-Dominique Chauvin tire son inspiration des événements marquants de la Savoie ainsi que des histoires variées de ses patients, des agriculteurs aux sportifs de haut niveau. Ces récits alimentent ses créations littéraires, offrant des aventures captivantes et riches en rebondissements.
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Aperçu du livre
Les fantômes du sarcophage - Francois-Dominique Chauvin
Une drôle de nouvelle
Ce matin-là, Vladimir Rosset, commissaire de police, reçoit un étrange coup de fil, on vient de découvrir un sarcophage dans une maison en démolition ! Les travaux venaient de débuter et les premiers coups de pelleteuse firent apparaître cette étrange trouvaille.
Le chantier se trouve sur les hauteurs de la ville. Ce quartier est devenu insalubre au cours des années. Ce sont essentiellement de vieilles maisons individuelles qui couvrent le terrain. Ce lieu a toujours été un endroit où la pauvreté régnait, mais la solidarité des habitants entre eux était bien réelle. Depuis le Moyen Âge, ce quartier se tenait un peu à l’écart des autres, du fait des remparts qui le coupaient du reste de la cité. Puis au fur et à mesure des siècles, la misère s’installa, isolant un peu plus les habitants. Les règlements de compte et l’insécurité augmentant, la commune avait décidé de réhabiliter certains bâtiments. D’autres, tombant en ruine, devaient être rasés, pour en faire des logements sociaux. Les déménagements des quelques personnes restant avaient été assurés par la municipalité.
Les travaux de démolition mirent au grand jour un sarcophage déposé dans la cave d’une maison. Le bâtiment se situe dans une ruelle nommée Montée Cassandre.
La police scientifique a envahi les lieux et a procédé aux premières investigations.
Arrivé sur place, Rosset se faufile parmi les gravats pour accéder à la trouvaille.
L’objet se présente comme une grosse cuve de calcaire. On distingue bien le couvercle, richement décoré de motifs égyptiens qui ont bien résisté aux agressions du temps.
Très rapidement, les techniciens s’aperçoivent que le sarcophage se trouve dans un local qui avait été obturé, personne ne pouvait y accéder, sinon en détruisant un mur. Un examen au Luminol montre la présence sur le sol de nombreuses taches de sang.
Comment un tel objet pouvait-il se trouver dans cette ville de province, loin de toute civilisation égyptienne ?
Le commissaire décide de faire appel au conservateur du musée de la ville qu’il connaît bien et lui téléphone pour lui demander son avis.
— Salut, Jérôme, c’est Vladimir à l’appareil. Je me permets de t’appeler pour une bien étrange affaire. On a retrouvé les vestiges d’un sarcophage dans la cave d’une maison et j’aurai besoin d’un éclairage spécialisé pour avancer dans l’enquête.
— Je connais très bien un égyptologue. Envoie-moi les photos que je lui transmettrai ainsi que tes coordonnées. Il pourra te donner rapidement ses premières constatations.
L’information s’est très vite propagée ! Un sarcophage en pleine ville ! Les réseaux sociaux se sont emparés de l’événement, car le cercueil contiendrait des virus mortels comme celui de Toutankhamon ! Dès son ouverture, la population sera en danger ! La preuve ! Ceux qui ont découvert celui du pharaon sont tous morts précocement.
La presse et la télévision ont déjà envahi la cité et les journalistes font le siège du commissariat afin de récupérer des informations. Le commissaire Rosset s’était fait connaître lors de l’arrestation d’un tueur en série qui avait effrayé la population. Il avait à cette occasion connu les honneurs de la presse ainsi qu’une belle notoriété auprès de la police. Sa hiérarchie lui avait proposé une promotion à Paris au 36 quai des Orfèvres, qu’il avait poliment refusé.
Ce qui le liait à sa ville, lui qui n’avait ni femme ni enfant, c’était une vieille tante qui s’était occupée de lui pendant sa jeunesse. Ses parents avaient disparu tragiquement dans un accident de chemin de fer. Le convoi s’était emballé dans une descente, ce qui avait provoqué la mort de plus de 400 passagers.
À la suite de ce drame, le petit Vladimir s’était retrouvé seul. Sa tante lui avait alors servi de maman, ce qu’il n’oubliera jamais.
Lors de la conférence de presse, Rosset reste fidèle à ses habitudes. Il répète ce que tout le monde sait. Il ajoute simplement qu’un spécialiste de l’égyptologie allait venir les rejoindre.
Une grue était intervenue pour sortir le sarcophage de la cave et celui-ci avait été entreposé dans une salle mortuaire de l’hôpital, la ville n’ayant pas d’institut médico-légal.
En attendant son spécialiste, Rosset commence à se demander à qui pouvait bien appartenir cette maison.
Les services fiscaux devraient pouvoir lui répondre à la condition que les anciens propriétaires aient payé les taxes au cadastre.
À l’époque, ceux-ci n’étaient pas informatisés. Il faudrait donc consulter dans les archives et cela pourrait prendre un peu de temps.
Il aura peut-être plus de chance en se renseignant auprès du promoteur qui réalise le futur projet en collaboration avec la région.
Son secrétariat lui transmet alors les différents actes de vente. La plupart des maisons appartenaient à la commune. En effet les biens immobiliers n’ayant pas été revendiqués lors de différentes successions sont légués par la loi, au bout de trente ans, à la commune et, si celle-ci n’en veut pas, à l’état.
D’autres maisons appartenaient à des propriétaires que les services fiscaux ne purent retrouver, les archives papier ayant disparu dans un incendie. C’est ainsi que la ville apparaissait comme seule venderesse.
La police scientifique poursuivant ses investigations avait cassé le muret qui obstruait la cave et avait découvert une autre pièce dont le sol était déformé par des monticules de terre. Il y avait beaucoup d’humidité, du fait de la destruction partielle du toit. Les pluies avaient gagné cette partie de la maison, raviné le sol et inondé à de nombreuses reprises ce local.
En creusant ces amas de terre, les techniciens découvrirent une véritable nécropole, de nombreux squelettes ainsi qu’un cercueil en plomb.
Rosset se décide à appeler, vu le nombre de dépouilles découvertes, un ami à l’institut médico-légal de Paris pour lui demander des renforts.
Revenant sur les lieux, le médecin légiste lui confirme la présence de cinq squelettes. En observant les os, il a pu établir que ces dépouilles étaient celles de jeunes femmes, vu la forme des bassins. Le corps dans le cercueil plombé se trouvait dans un état momifié. Il sera en mesure d’en dire plus après autopsie. Rosset le rassure en l’informant qu’un confrère du médico-légal viendrait le seconder.
Les médias se sont emparés de l’événement et les plus folles divagations s’étalent sur les réseaux sociaux étayés pas des pseudo spécialistes.
L’arrivée de l’égyptologue n’éclaircit pas l’enquête. Il y a quelque chose qui cloche. « Il est nécessaire, dit-il, que je puisse examiner ce sarcophage pour finaliser mes conclusions. »
Tout en contemplant ce quartier en démolition, qui avait compté dans l’histoire de cette ville et qui allait disparaître à jamais, il pense soudain à sa vieille tante qui l’avait habité !
Cette femme, Florina Papin est la sœur de sa maman, une grande et belle femme de 1,7 m environ, des yeux bleus perçants, brune avec toujours un chignon tiré en arrière.
Sa famille était originaire du Dauphiné. Au mariage de sa sœur avec Adrien Rosset, le père de Vladimir, elle les avait rejoints. Adrien, typographe de son métier, l’avait recommandée à l’imprimerie où il travaillait, et son patron qui avait toute confiance en lui l’avait embauchée. Comptable de formation, il était rare de voir une femme chef de service, mais sa personnalité bien trempée avait fait en sorte que personne n’avait osé critiquer sa nomination.
Pensionnaire dans une maison de retraite, Fiorina gardait une certaine autonomie, faisant un peu de cuisine dans son studio, et profitant, selon ses besoins des avantages proposés par la résidence.
Passant très souvent la visiter, elle ne fut pas étonnée de voir son neveu.
— Vladimir ! que me vaut le plaisir de ta visite ?
— Je viens faire marcher ta mémoire. Te souviens-tu de la montée Cassandre ?
— Bien évidemment ! C’est la rue où il y avait une épicerie et un cordonnier.
— As-tu entendu parler du sarcophage que l’on y a découvert ? C’est dans cette rue que les ouvriers l’ont trouvé. Je me suis renseigné. Cela correspond au numéro 5, une petite maison individuelle. Te souviendrais-tu à qui elle aurait
