Adélaïde Lafarge et le maître de forges
Quelques doutes subsistent quant à la culpabilité de Marie Lafarge. Les éléments de l’enquête complètent le récit qui vient d’en être fait. Reprenons…
Le 15 janvier 1840, les scellés furent posés au Glandier par le juge de paix de Lubersac. Le 16, les docteurs Lespinas et Bardon procédèrent à l’autopsie de Charles Lafarge qui révéla la probabilité qu’il y ait eu empoisonnement. Mais les moyens dont disposaient les médecins à cette époque étaient encore rudimentaires et peu fiables. Il allait falloir à nouveau faire des analyses afin de confirmer leur conclusion.
Au même moment, deux jeunes domestiques du château apportèrent aux magistrats un paquet qu’ils avaient enterré dans le jardin après le décès de Charles. Il s’agissait d’un paquet confié par Clémentine, la femme de chambre de Marie, qui contenait une poudre blanche : de la mort-aux-rats, c’est-à-dire de l’arsenic. Ils en étaient convaincus, d’autant plus que tous deux avaient acheté de l’arsenic à Uzerche pour madame Marie. Cependant, l’analyse de cette poudre blanche par trois pharmaciens de Limoges révéla qu’il ne s’agissait pas d’arsenic, mais de bicarbonate
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