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Les Six « Napoléons »
Les Six « Napoléons »
Les Six « Napoléons »
Livre électronique41 pages31 minutesSherlock Holmes

Les Six « Napoléons »

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À propos de ce livre électronique

Des statues en plâtre de Napoléon sont retrouvées brisées dans différents endroits à Londres. Lestrade, inspecteur à Scotland Yard, développe une théorie selon laquelle ils ont affaire à un forcené détestant Napoléon. Sherlock Holmes ne croit pas à cette théorie, car toutes les statues qui ont été retrouvées détruites sortent du même moule. Pourquoi un antinapoléonien s'en prendrait-il seulement à ces statues là ? Et bientôt, on retrouve dans une maison non seulement une statue brisée, mais aussi un corps sans vie. Sherlock prend alors l'affaire en main.
"Les Six ´Napoléons´" est extrait de "Le Retour de Sherlock Holmes".
LangueFrançais
ÉditeurSAGA Egmont
Date de sortie16 janv. 2020
ISBN9788726226973
Les Six « Napoléons »
Auteur

Arthur Conan Doyle

Arthur Conan Doyle (1859–1930) practiced medicine in the resort town of Southsea, England, and wrote stories while waiting for his patients to arrive. In 1886, he created two of the greatest fictional characters of all time: the detective Sherlock Holmes and his partner, Dr. Watson. Over the course of four novels and fifty-six short stories, Conan Doyle set a standard for crime fiction that has yet to be surpassed.

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    Aperçu du livre

    Les Six « Napoléons » - Arthur Conan Doyle

    II

    Les six « napoléons »

    Il arrivait assez souvent à M. Lestrade de Scotland Yard de venir causer avec nous dans la soirée, et ces visites faisaient grand plaisir à Sherlock Holmes, car elles lui permettaient de se tenir au courant de toutes les nouvelles apprises par la police. En retour des récits que faisait Lestrade, Sherlock Holmes prêtait une grande attention aux détails des affaires dont le détective pouvait être chargé ; de temps en temps, il lui donnait des avis que justifiait sa longue expérience des affaires, des hommes et des choses.

    Ce soir-là, Lestrade avait parlé du temps, des journaux, puis la conversation était tombée tandis qu’il continuait à fumer son cigare. Holmes le regarda avec attention.

    — Rien d’intéressant ? dit-il.

    — Non, monsieur Holmes, rien de particulier.

    — Alors... dites-le-moi.

    Lestrade se mit à rire.

    — Eh bien, monsieur Holmes, je n’ai pas besoin de nier. Oui, il y a bien quelque chose qui me préoccupe, et pourtant, c’est si stupide que j’hésite à vous ennuyer en vous le racontant ; d’un autre côté, l’événement, tout en ne sortant pas de la banalité, paraît cependant assez bizarre. Je sais, il est vrai, que vous avez un goût marqué pour ce qui sort de l’ordinaire, mais, à mon avis, cette affaire paraît plutôt ressortir du domaine du Dr Watson que du vôtre.

    — Une maladie ? demandai-je.

    — En tout cas, de la folie, et une folie extraordinaire. Croiriez-vous qu’il existe, de nos jours, un homme qui nourrit une telle haine contre Napoléon Ier, qu’il brise impitoyablement toutes les statues qui le représentent.

    Holmes s’enfonça dans sa chaise.

    — Cela ne me regarde pas, dit-il.

    — C’est précisément ce que je viens de dire. Mais, comme l’homme en question se met à cambrioler des maisons dans le but de briser ces statues, il cesse d’appartenir au domaine du docteur pour passer dans celui de la police.

    Holmes se redressa.

    — Ah ! du moment où il y a des cambriolages, cela devient plus intéressant. Donnez-moi donc des détails.

    Lestrade prit son carnet de rapports qu’il parcourut pour se rafraîchir la mémoire.

    — La première affaire a eu lieu, il y a quatre jours, dit-il. Elle se passa chez M. Moïse Hudson, qui a un magasin de vente d’objets d’art dans Kennington Road. Le commis s’était un moment absenté du magasin, quand, tout à coup, il entendit du bruit à l’intérieur. Il revint en toute hâte et trouva, brisé en mille morceaux, un buste en plâtre de Napoléon qui était placé sur le comptoir, au milieu d’autres oeuvres d’art. Il

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