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Condamnés à Survivre
Condamnés à Survivre
Condamnés à Survivre
Livre électronique129 pages1 heure

Condamnés à Survivre

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À propos de ce livre électronique

Et si ce qu'on vit depuis des années demeure des mensonges !?
Les faits sont réels se passent pendant la décennie noire des années 90 en Algérie. Racontent l'histoire d'une adolescente qui fut kidnappée par les terroristes. Cela ne serait pas un incident anodin qu'elle peut surmonter aisément, surtout si elle épouse son bourreau ! L'un des terroristes au team du kidnapping !
Sabrina avait vécu beaucoup de peines et malheurs pour se construire une vie endurable à côté de ses enfants, elle a dû également cacher des vérités qui l'avaient cependant condamnée à survivre ainsi que ses enfants après sa disparition.
Partie très jeune à l'autre monde suite d'un cancer, Sabrina avait laissé une énigme à son fils qui ne se résoudra pas s'il ne prendra pas le pas qu'il faut !
Tout cela vous le découvrirez dans son testament confié à son médecin psychiatre et que vous n'auriez surtout pas le droit de le lire avant son 4O-ème jour qui suit son décès comme stipulé dans le testament !?

LangueFrançais
Date de sortie26 mars 2024
ISBN9780228878674
Condamnés à Survivre
Auteur

Assia Hocine Boukazoula

À l'âge de 9 ans son frère ainé l'a taquiné, elle a encaissé et pour vider ses émotions elle décida alors d'écrire un texte de quelques lignes péjoratifs à son égard qu'elle développa ensuite à une chanson et fredonnait pour se venger. Et là elle découvrit son jeu de plume, elle commençait à écrire tout et rien jusqu'au son anniversaire des 16 ans lorsqu'elle reçut un livre comme cadeau, un autre créneau s'enchaina ; une boulimie de lecture ballotait entre les styles et dans chaque roman Assia se demandait : Ses écrits, convenaient-t-ils réellement pour être placés dans les rayons des librairies ?Les romans de Yasmina Khadra ne tardaient pas à répondre par affirmation et là le rêve de devenir écrivaine commençait à tisser ses fibres jusqu' à la fin de 2021 où son 1er roman a pu voir le jour.Elle est maman et ingénieure, formatrice et coach personnel, tantôt dessinatrice tantôt fashion designer et aujourd'hui elle a pu rajouter 'romancière' à sa liste des rêves achevés.Née dans les années 80 à peine frôlait la décennie noir également a bien absorbé ses ondes négatives ; peur, insécurité, angoisse et d'autres qu'elle a pu décrire dans ce roman qui relate des faits réels et au cœur de chaque personnage une âme algérienne condamnés à survivre s'exprime.

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    Aperçu du livre

    Condamnés à Survivre - Assia Hocine Boukazoula

    Table des matières

    Dedicace

    10h35, le 17 Mai 2016. C.H.U - ROUIBA, Service de psychiatrie. Bureau de Dr Bensof Malika, spécialiste en psychiatrie.

    Dimanche 23 octobre 1996 à 5h50 : Domicile parental de Sabrina, Haouch el Mekki Rouiba.

    Juillet 201٦ : domicile de Sabrina Reghaya.

    Le jour du Kidnapping : le 23 Octobre 1996

    26 juin 2016 au domicile de Sabrina, les dernières semaines : dernières volontés.

    Le 23 Octobre 1996 à 13h40 : Le jour du kidnapping.

    …15h17min, même jour, centre hospitalier Reghaya.

    Une semaine après le kidnapping.

    Le 13 juillet 2016 – Reghaya- Domicile de Sabrina, les dernières semaines en vie :

    …1996- des mois plus tard  après le kidnapping:

    Dimanche, le 27Juin 1996 à 14h10. Le jour J : naissance sous X ;

    15h45min …même jour, dispensaire de Rouiba ;

    16h11 …Dans la salle d’accouchement

    23 juillet 2016, à 2h du matin, la fin s’approche;

    Huit Jours après la naissance du Fayçal, Juillet 1996;

    Le 5 juillet à 16h- El Harrach 201٦  (٢٤ jours avant le décès de Sabrina).

    1999 Rouiba à la maison de Yamna (trois ans après la naissance du petit Fayçal);

    Décembre 2000 maison de Yamna, cruelle tournure !

    29 Juillet 2016 le jour de l’Agonie à 5h40 du matin;

    Juillet 1996 Tademaït-Maison des grands-parents maternels.

    20 Décembre 1996 (six mois après la naissance de Fayçal)

    Septembre 2016 au domicile de Malika

    Résumé

    Sur l’auteure

    DEDICACE

    *** Condamnés à survivre ***

    Merci Dieu 

    Ce Roman vient après 20 ans de procrastination, Oui ! Depuis 20ans. je rêve de devenir romancière.

    Et aujourd’hui cette œuvre se réalise en trois mois ! Oui trois mois, grâce à mon cher mari

    Dr Hamid BOUGUETOF

    Je te dédie ce Roman et je te remercie sincèrement mon amour de croire en mes capacités, ma philosophie et mon style d’écriture, Merci de me soutenir, de m’encourager constamment et pour tous les moments d’attention que tu portes à mon égard.

    Ce Roman est dédié également à la génération des années 80 qui a vécu les horreurs du terrorisme.

    10h35, le 17 Mai 2016. C.H.U - ROUIBA, Service de psychiatrie.

    Bureau de Dr Bensof Malika, spécialiste en psychiatrie.

    Assise tranquillement sur une vieille chaise en siège de cuir, tantôt elle tapotait ses doigts frêles jaunâtres rongés par le cancer, tantôt elle fixait l’horloge en face d’elle en écoutant le chant des oiseaux provenant des vignes de laurier rose dans le jardin de l’hôpital.

    La vieille fenêtre soufflait à l’intérieur une brise légère mariant la douceur du printemps et la sécheresse de l’été. Sabrina ne prenait pas plaisir ni à savourer sa tranquillité ni à prêter l’oreille au tapage des femmes de ménage avec les patients dans les couloirs. Elle était plutôt préoccupée par quoi dire et expliquer à son médecin en fixant l’enveloppe soigneusement déposée sur le sous-main du bureau.

    Soudainement le bruit des talents du médecin dans le couloir et sa voix angélique qui saluait tout le monde la fait extirper de sa bulle de réflexion sans qu’elle parvienne à un consensus avec elle-même sur quoi raconter à Malika. Finalement, elle céda le dernier mot à la spontanéité du sort comme elle l’a toujours fait.

    —Bonjour Sabrina ! S’exclame Malika, j’espère que je ne t’ai pas fait trop attendre. C’est incroyable comment Alger est devenue avec ces embouteillages fous ! Je pense que c’est la remise des bulletins des écoliers aujourd’hui…Hum…

    Elle s’interrompt, le sujet ne semblait pas intéresser Sabrina qui murmura un fade « bonjour » autant que son beau visage anéanti par ses réminiscences. Puis elle reprit :

    —Alors, ça va ? Cela fait un bail que tu n’es pas venue !

    Sabrina esquissa un sourire sans sens et répliqua :

    —Justement il se pourrait que ça soit notre dernière rencontre, ma maladie m’affaiblit de plus en plus et de ce fait, j’ai décidé de venir te confier mon testament !

    Sabrina encadra son interlocutrice vigilante pour s’assurer qu’elle était réceptive puis elle poursuivit :

    —J’ai franchi le dernier stade, mes jours se comptent par chiffres minimes et je voudrais que tu gardes cette enveloppe fermée jusqu’au quarantième jour de mon décès !

    —Et qu’est-ce que je pourrai faire avec ? Et à qui je devrai m’adresser une fois qu’elle sera ouverte ? répliqua aussitôt la psychiatre d’un ton professionnel.

    —Vous êtes mon médecin et je ne trouverai pas plus sage que vous dans mon entourage. Remettez-la à mes enfants et faites ce qui vous semblera judicieux.

    La psychiatre baissa ses yeux et encaissa délicatement l’enveloppe dans le tiroir puis entretenait une discussion sereine d’apaisement avec sa patiente. Avec douceur elle poussait Sabrina à extérioriser son amertume et en dernier elle fut surprise de percevoir la lucidité de la jeune femme devant elle qui semblait s’être réconciliée avec elle-même, depuis le jour où elle a réalisé ses torts, ses gâchis et ses tourments.

    Dimanche 23 octobre 1996 à 5h50 : Domicile parental de Sabrina, Haouch el Mekki Rouiba.

    Enfouie dans ses draps, tantôt elle fixait le réveil sur la commande, tantôt elle fixait le ciel pour squatter les premières lueurs du jour. La brise fraiche de l’automne suscitait la chair de poule sur ses bras découverts croisés, sans rien manifester dans son âme. Elle était épuisée de ses monologues stériles qui ne servaient guère d’apaisant. Sa décision de prendre le chemin vers Tademaït où la maison de ses grands-parents avait été prise au coucher de soleil de la veille. A quoi servait de ce dialogue de sourd? Se chamailler et épuiser les mêmes sources d’énergie, d’idées, de visions en s’entêtant à avoir deux avis aux antipodes. C’est un brin de folie ! Elle est consciente que c’est un saut périlleux mais celui de grâce. C’est un pari osé !

    Les minutes se succédèrent et mirent fin à la nuit. Elle se leva avec ferveur et avec la même détermination de la nuit. Pourquoi se faire des soucis avec un plan bien tracé ?

    Sortir tôt le matin à l’heure des fonctionnaires, pour s’entremêler avec eux. Prendre la voie allant du village à Rouïba, où il ferait déjà jour. Ça sera l’heure de l’école où tout le monde circule quasiment normal. Ensuite elle prendra le bus la conduisant vers la ville de Tademaït. Et puis enfin à cette époque de plomb, on a tous une épine de peur que le terrorisme a piqué dans notre cœur, l’effroi de la mort, voire même on s’était habitué à vivre avec pour pouvoir exister et continuer à survivre.

    6H00 elle jeta le drap et se leva. Elle s’était habillée déjà la nuit avant de dormir. Elle portait une longue jupe plissée grise, un chemisier noir à pois blancs et par-dessus sa blouse d’école. Elle avait également préparé un sac à dos contenant un vieux porte-monnaie rond en cuir noir qui enlaçait quelques sous et une part du pain fait-maison à la confiture de figues ainsi que quelques bonbons pour remédier aux malaises matinaux dont elle souffrait depuis quelques jours.

    Elle mit juste ses vieilles chaussures qu’elle avait rangées sous son lit la veille et sortit doucement de sa chambre du premier étage. Comme un serpent, elle arpenta les escaliers qui semblaient être interminables. Elle ouvrit ensuite délicatement la petite porte du portail et sortit. Quand le verrou cliqua timidement dans sa loge elle respira longuement et accéléra ses pas. Plus elle s’éloignait, plus son pouls se régularisait.

    Et dire que son chez soi était le seul refuge sûr pour être à l’abri de la peur, dans un temps où les têtes des condamnés qu’on brandissait de temps à l’autre quand les terroristes célébraient leur festin avec les diables, faisaient partie du décor.

    6H15 : après une marche de quinze minutes, elle atteignit l’arrêt de bus et fut ravie d’apercevoir des gens attendre. Une dame d’un certain âge avec son mari et son enfant, maillotait dans un coupon de Hayek¹ Mrama² symbole de la femme algérienne, le visage à moitié couvert avec un petit triangle de tissu et de dentelle Chbika³ que les femmes algériennes confectionnait soigneusement autrefois. Comme une pigeonne blanche dans sa posture et allure, son mari la devançait d’un demi-pas, ordinaire bien propre. D’une main il tenait une grande enveloppe marron avec le logo de l’hôpital Mustapha Bacha et avec l’autre, il tenait la main de son fils avec la même prestance. Un peu plus loin de l’arrêt un quinquagénaire qui semblait être un professeur d’école restait figé à sa place avec son cartable. Sous la tôle rouillée servant un toit, il y’avait deux jeunes universitaires portants le voile, habillées en jupes longues et liquettes sombres de couleurs, entassées pour se cacher plus que possible.

    Sabrina se demandait ; Bien que leur regard fût déstabilisant, en devinant leur étonnement de voir une adolescente dehors à cette heure-là. Mais elle se sentait réconfortée par leur présence. C’est vrai il se fut très tôt mais en ce Temps-là où la peur  dominait, Tout était

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