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Tatianna, la chasseuse blanche - Tome 3: Secrets du ciel et du temps
Tatianna, la chasseuse blanche - Tome 3: Secrets du ciel et du temps
Tatianna, la chasseuse blanche - Tome 3: Secrets du ciel et du temps
Livre électronique162 pages3 heures

Tatianna, la chasseuse blanche - Tome 3: Secrets du ciel et du temps

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À propos de ce livre électronique

Dans l’ombre, l’Apocalypse guette. Sélène a disparu et l’énigmatique scientifique caché dans le ciel prétend vouloir anéantir le mal dans le cœur des Hommes. Le temps, lui aussi, dissimule bien des mystères. Tatianna devra rassembler son courage pour sauver ses sœurs perdues, affronter plusieurs dangers et découvrir enfin le vrai pouvoir des éléments.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Geek et otaku, Stéphane Chauvin se passionne pour le Japon, les jeux vidéos et la culture populaire. S’inspirant de son vécu et de ses expériences, il place la magie de son héroïne dans un monde qui pourrait être le vôtre.
LangueFrançais
Date de sortie26 janv. 2024
ISBN9791042214449
Tatianna, la chasseuse blanche - Tome 3: Secrets du ciel et du temps

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    Aperçu du livre

    Tatianna, la chasseuse blanche - Tome 3 - Stéphane Chauvin

    Chapitre I

    Message chiffré

    Cela faisait deux jours que nous étions rentrées de Paris. Nous avions fait la découverte de mon fragment de plaque, mais également d’un nouvel ennemi, un Cavalier de l’Apocalypse. Et surtout, plus terrible encore, en rentrant, nous nous étions aperçues qu’Hortense était inconsciente dans son potager et que Sélène avait disparu.

    J’étais terriblement inquiète et je m’en voulais, car c’était moi qui avais voulu aller à Paris. Même si désormais, il ne manquait plus qu’un seul fragment à ma plaque, je ne me pardonnerais jamais de les avoir laissées seules au manoir.

    Je m’éveillai d’une courte nuit peu réparatrice et j’allai dans la chambre d’Hortense. Nous l’avions couchée dans son lit. Toujours inconsciente, Éliane la veillait.

    « Tu as réussi à dormir ?

    Elle se leva et vint me prendre dans ses bras. J’avais bien évidemment essayé de soigner Hortense quand nous étions rentrées, mais elle n’avait aucune blessure physique. Et comme Sélène avait disparu…

    J’allai ensuite me chercher un gâteau à la cuisine puis j’allai voir Océane. Elle prenait souvent des nouvelles d’Hortense, mais elle passait le plus clair de son temps dans notre QG. Elle était obsédée par le fait de comprendre ce qui s’était passé. Je la retrouvai derrière ses écrans.

    « Bonjour, Tatianna, ça va ?

    J’allai ensuite sur le terrain d’entraînement. Océane m’avait prêté ses clés pour les râteliers d’armes. Je ne voulais pas qu’Eliane quitte Hortense alors j’avais décidé de m’entraîner seule avec les fusils. Je pris d’abord un pistolet 9 millimètres. Après avoir compris son maniement, je commençai à tirer quelques coups. Ma précision augmenta rapidement et je fis mouche au bout de trois essais. Je vidai plusieurs chargeurs. Je pris ensuite un fusil de sniper léger. C’était ma catégorie d’armes « favorite ». Je me mis en position et fis apparaître des cibles au fond du stand. Je fis un carton. Alors que je reposai le fusil pour aller déjeuner, mon bracelet bipa.

    « Océane, Tatianna ! Hortense commence à bouger et à se réveiller, venez vite. »

    Je remontai aussi vite que je pus avec Océane. Nous arrivâmes dans la chambre. Hortense bougeait comme si elle faisait un cauchemar, elle respirait rapidement. D’un coup, elle prononça un mot :

    « Dominaria, Dominaria…

    Brusquement, Hortense se rendormit. Elle semblait de nouveau paisible. Ses chats étaient tous là auprès de leur maîtresse. Je m’étais occupée d’eux depuis que nous étions rentrées. Ils allaient au quatrième étage pour se nourrir et faire leurs besoins puis revenaient pour veiller sur leur maîtresse. Océane prit son téléphone et rechercha le mot qu’Hortense avait prononcé.

    « Cela vient de Sélène. Dominaria est l’un des mondes où se déroule l’histoire de son jeu de cartes.

    Océane redescendit. Je restais auprès d’Hortense le temps qu’Eliane aille nous chercher un repas à la cuisine. Je mangeai sur le pouce. Puis Océane m’appela de nouveau.

    « Tatianna, j’ai trouvé. Descends, s’il te plaît. »

    Je redescendis aussitôt.

    « Le mot Dominaria n’était pas un mot de passe. C’est le nom d’un fichier qu’elle a caché dans le PC d’Eliane. Et ce fichier permet de décoder le message chiffré. Sélène a de sacrées compétences en informatique. Elle est presque aussi douée que moi.

    Nous attendîmes puis un texte apparut sur l’écran, nous le lûmes ensemble :

    « Mes sœurs, j’espère que ce message vous parviendra. Depuis que vous êtes parties à Paris, je suis victime de quelqu’un qui communique avec moi au niveau télépathique. La première chose qu’il ait faite est de m’empêcher de vous prévenir. Mais contrôler quelqu’un de cette façon est complexe. Je me sers de la partie de mon esprit qui vous aime comme d’un refuge. Quand il m’a ordonné d’aller sur l’ordinateur dans la salle de jeux pour m’infiltrer dans le système, j’en ai profité pour laisser ce message chiffré pour vous. J’ai alors ressenti une attaque mentale vers Hortense. Juste de quoi la mettre KO. J’ai juste eu le temps de lui envoyer par télépathie la clé de ce message. J’ignore qui et ce qui se passe, mais je sais que vous m’aiderez. Soyez prudentes, car quelqu’un ou quelque chose qui peut atteindre l’esprit d’une déesse doit être d’une puissance extraordinaire. Je vous aime. Sélène. »

    Je relus plusieurs fois le message. Un profond soulagement me traversa, car Sélène ne nous avait pas trahies. J’eus honte de moi d’avoir douté d’elle. Océane dit :

    « Petite sœur, je jure de trouver qui a fait ça et de te ramener parmi nous. Courage.

    Cela prit plusieurs heures. Océane trouva finalement.

    « Ce malin s’est protégé derrière des serveurs à VPN. Mais ce doit être un radin, il en a utilisé un gratuit. Ces services conservent les logs de connexions pour les revendre. Ce n’est pas illégal et c’est comme ça qu’ils se financent. Bref, je me suis introduite dans leur base de données et j’ai trouvé la source : la bibliothèque de notre quartier. Pas très loin du lycée.

    Nous avertîmes Eliane. Elle voulut rester auprès d’Hortense. Océane et moi prîmes la voiture.

    « J’ai également averti Bastien de la disparition de Sélène. Il a commencé une enquête discrète, mais comme il doit remplir ses fonctions de capitaine de police, il ne peut pas faire ça à plein temps. Il m’a dit que si j’avais besoin, je pouvais l’appeler. »

    Chapitre II

    La bibliothèque

    La bibliothèque était située à trois rues du lycée. Océane se gara devant un grand bâtiment à deux étages. Nous étions en fin d’après-midi et pendant les vacances il n’y avait pas foule. Nous rentrâmes. L’intérieur ressemblait beaucoup à notre bibliothèque. Océane alla nous inscrire à l’accueil.

    « Nous sommes étudiantes dans le lycée voisin. Nous voudrions nous inscrire pour étudier.

    Une fois l’inscription faite, Océane demanda :

    « Un ami m’a laissé un travail sur un des postes informatiques, j’ai son autorisation pour le récupérer. C’est le poste numéro 6. Pouvez-vous m’indiquer ?

    Nous montâmes au deuxième étage. Tout l’intérieur sentait le papier. Il n’y avait pas grand monde. Je reconnus quand même un ou deux élèves de notre lycée. Ils nous saluèrent. Au Japon, les études étaient prises très au sérieux et beaucoup d’élèves continuaient à travailler même pendant les vacances ou les fêtes. Nous arrivâmes dans la section histoire et géographie. Le poste était situé au fond de l’allée près d’une fenêtre. Océane s’y installa, car il était libre. Elle sortit son propre ordinateur, brancha une clé USB sur un des ports et ouvrit une session.

    « Voyons, l’attaque contre le manoir a bien été menée d’ici. L’IP correspond. Il va me falloir un peu de temps.

    Je parcourus la section géographie et me choisis un livre sur l’archipel d’Hawaï. Je m’installai à une table avec un petit cahier en faisant semblant de prendre des notes. Bien sûr, je n’en avais pas besoin grâce à mon omniscience, mais je voulais me fondre dans le décor. À un moment, je levai le nez vers la fenêtre et je remarquai une perturbation, comme un flou dans l’air devant le carreau. Je ne sentais aucune aura magique. Je me levai et cela disparut. Aurais-je mal vu ?

    « Océane, je crois que j’ai vu quelque chose par la fenêtre.

    Je sortis de la section et je retournai aux escaliers. Il y avait un accès au toit. Je me dis que ce serait la meilleure solution. Je montai une volée de marches puis je m’appuyai sur la barre de la porte. Elle était ouverte. Je sortis sur le toit. Il n’y avait rien mis à part le toit bétonné et une ou deux craquelures dans le sol. J’allai au-dessus de la fenêtre où j’avais cru voir quelque chose. Il n’y avait rien. Je commençai à me dire que mon inquiétude pour Sélène allait me rendre folle. J’entendis un message par la porte :

    « Mesdames, messieurs, la bibliothèque va fermer ses portes dans cinq minutes, veuillez-vous diriger vers les sorties, merci. »

    Mon bracelet bipa.

    « Je n’ai pas encore fini, je vais essayer de me cacher pour qu’on se fasse enfermer ici. Où es-tu ?

    Je vis les visiteurs quitter la bibliothèque puis les employés fermèrent les portes et s’en allèrent.

    « C’est bon, il ne doit plus y avoir personne.

    Le soleil baissait et je me demandais vraiment ce que j’avais vu. J’étais encore plongée dans mes pensées quand je vis non pas une, mais deux taches floues se diriger vers moi. Je ne sentais aucune magie. D’un seul coup, deux espèces de machines volantes noires apparurent. Elles avaient des sortes d’armes et des caméras sur le devant. Elles semblaient me viser. Un faisceau rouge me traversa alors le corps, mais je ne ressentis rien. Je ne bougeais pas, car je ne savais pas comment réagir. D’instinct, j’aurais bien démoli ces trucs, mais je craignais de faire du bruit et surtout des dégâts. Le problème fut réglé quand j’entendis un bip et que l’une d’entre elles me tira dessus avec un missile. Je me transformai aussitôt et me protégeai de mon bouclier. Le missile explosa dessus. L’autre me contourna et m’en envoya un aussi. Même résultat. Je n’avais plus le choix. Tout en modérant ma magie, j’envoyai une volée d’aiguilles de lumière dans leur direction. Elles les esquivèrent. Océane arriva en trombe par l’escalier.

    « Qu’est-ce que tu fais ? »

    Elle vit les deux machines autour de moi. Passer l’étonnement, elle me cria :

    « Ce sont des drones de combat. Démolis-les ! »

    Il ne m’en fallut pas plus. Je tendis ma main gauche pour en ralentir un avec ma magie du temps puis j’activai ma lance et je le coupai en deux. Il explosa et je reportai mon attention sur l’autre. Il me tira dessus avec sa mitrailleuse. Je me protégeai à nouveau. Océane se transforma à son tour et d’un jet d’eau le déstabilisa. Je m’élançai pour l’achever de la même façon. Les restes des deux machines retombèrent sur le toit.

    « Bon sang, mais c’est quoi ce cirque ?

    Océane redescendit rapidement et alla chercher son ordinateur. Nous allâmes ensuite dans la salle de sécurité et elle prit soin d’effacer les enregistrements, mais en fit une copie avec sa clé avant. Nous ressortîmes par le toit

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