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Le Cercle des Prières
Le Cercle des Prières
Le Cercle des Prières
Livre électronique197 pages3 heures

Le Cercle des Prières

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À propos de ce livre électronique

Chris un jeune homme de 35 ans rêve d’un ancien Symbole Amérindien. Alors qu’il était prêt pour partir en vacances chez son Amie au Canada, il se retrouve plongé dans une quête initiatique à travers une légende Amérindienne d’une roue sacré. Il va partir à la rencontre de ce peuple au pays des chamans (hommes médecine.) là où l’ordinaire rencontre l’extraordinaire pour ne former qu’un destin. A travers le Monde d’Elférie (Elfes et Fées) et celui des chamans Chris devra faire preuve de courage et aller au bout de lui-même.
LangueFrançais
Date de sortie14 oct. 2011
ISBN9782312006000
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    Aperçu du livre

    Le Cercle des Prières - Christophe Plomion

    cover.jpg

    LE CERCLE DES PRIERES

    Christophe Plomion

    LE CERCLE DES PRIERES

    Fantastique

    LES EDITIONS DU NET

    70, Quai Dion Bouton - 92800 Puteaux

    © LES EDITIONS DU NET 2010

    ISBN : 978-2-312-00600-0

    Introduction

    Ce que vous allez lire est une invitation au rêve. Laissez-vous guider au fil des pages, redevenez un enfant, celui qui croit aux contes, aux Fées et en leur magie. Ce livre est une quête pour réveiller l’enfant qui sommeille en vous. Certains de nos rêves sont une suite d’images sans logique et d’autres sont le langage utilisé par mère Nature pour communiquer avec notre âme et nous transmettre des messages qui peuvent nous mener vers des sentiers inexplorés de notre inconscient et ainsi ouvrir des portes vers des mondes d’imagination aux frontières du rêve et de la réalité.

    Ce n’est pas en regardant la lumière qu’on devient lumineux, mais en plongeant dans son obscurité.

    Carl Gustav Jung

    Le voyage est un retour vers l’essentiel.

    Proverbe tibétain

    Le temps est un enfant qui joue…

    Héraclite

    Chapitre 1

    Rêves Étranges

    Je suis seul au milieu de cette forêt, qu’est-ce que j’y fais ? Personne ne le sait.

    Comment j’y suis arrivé ? Là encore, c’est une énigme. Je regarde tout autour de moi, je vois des arbres à perte de vue ; je regarde le ciel et, très haut, je vois un oiseau qui tourne en cercle, je décide donc de suivre le chemin tout en suivant cet oiseau.

    Quarante-huit heures plus tôt…

    Je me suis réveillé, perturbé par un rêve étrange. Une femme s’était présentée comme une des sœurs de Sébastien.

    Elle m’avait dit : « Tu ne me connais pas, mais tu partiras seul. Chris, tu dois la rencontrer, elle t’attend ! »

    À peine réveillé, j’étais parti dans la salle de bain avec ces mots dans la tête.

    Elle t’attend !

    Mais, qui m’attendait ?

    Je faisais ces rêves étranges depuis mon enfance, et c’étaient toujours des scènes appartenant au passé ; j’y voyais des mammouths, des Indiens, des symboles étranges et tout un tas de choses auxquelles je ne prêtais plus aucune attention. Je sortis de la salle de bains alors que Sébastien était encore au travail. Il était dix heures trente et j’étais seul à la maison. Le téléphone sonna, c’était Manu mon meilleur ami. S’il y en avait un qui connaissait toutes ces choses, c’était bien lui. C’était un Maître, un expert de la culture nordique et de tout ce qui touchait aux légendes scandinaves. Le langage des Runes – ce sont des symboles venant des pays scandinaves empreints de magie et de mystère –, c’était son domaine ; il y voyait des tas de choses et il était d’une exactitude à faire peur.

     — Salut Manu !

    — Hey toi, comment vas-tu ? Alors, prêt pour tes vacances, plus que quarante-huit heures et vous serez dans l’avion, en route vers le Canada.

    — Bien ! Justement, je souhaitais t’en toucher un mot !

    — Ça ne va pas avec Sébastien ?

    — Si, mais j’ai fait un rêve très étrange.

    — Raconte-moi…

    — Voilà, tu sais tout sur cette mystérieuse femme maintenant.

    — O.K. Ne t’inquiète pas, je te fais un tirage de Runes et je te recontacte.

    — Merci, que ferais-je sans toi !

    Je raccrochai le téléphone et je commençai à m’activer en me lançant dans la préparation de ma valise. Pendant que je pliais tranquillement mes affaires, je suis tombé sur une pierre. Elle était ronde, plate, d’une vingtaine de centimètres, elle était douce et rugueuse à la fois mais, en la touchant, je me suis senti partir, ma tête est devenue très lourde, tout a commencé à tourner, je perdais pied avec la réalité, ma chambre disparaissait.

    Je suis dans une forêt, cerné d’arbres de toutes tailles, je marche durant des heures, je suis perdu, je ne sais pas où je vais. Je vois un oiseau dans le ciel foncer vers moi et remonter dans l’azur ; c’est un gros corbeau noir qui plonge vers moi en croassant, son cri est insupportable, il fait des allers et retours. Je commence à comprendre que je dois le suivre. Je le suis donc à travers cette forêt très dense lorsqu’il se pose enfin sur la branche d’un arbre.

    Je remarque que cette branche indique l’est, je le sais grâce à la position du soleil dans le ciel, ce sont des restants de scoutisme.

    Je m’engage alors vers un chemin pavé de cailloux ; je n’ai pas une goutte d’eau mais je continue en priant pour que j’arrive quelque part. Là, j’arrive en haut d’une petite colline, celle-ci forme une cuvette. En son centre, j’aperçois deux cercles de pierres, l’un à l’intérieur de l’autre, avec quatre rayons venant des points cardinaux. Je m’approche du cercle et là, une lumière m’aveugle, tous mes sens sont bloqués et je suis aspiré au centre des cercles.

    Lorsque je rouvris mes yeux, je me trouvais dans ma chambre à coucher, avec cette même pierre dans la main, excepté à un détail près, un symbole était apparu, un cercle rouge avec une croix au centre de celui-ci. Ça alors ! Mais qu’est-ce qui se passe ? Je rappelai aussitôt Manu.

     Maudit répondeur !

    — Salut, c’est Moa (J’imite souvent le cri du corbeau). Je voudrais que tu me rappelles, c’est urgent.

    Je regardai mon mobile, trois appels en absence. Le téléphone vibra.

    — Allô ? Manu.

    — Oui, j’ai essayé de te joindre, mais sans succès.

    — Je sais, c’est de ma faute. Bref, j’ai quelque chose d’important à te raconter !

    Après une demi-heure de récit, il me dit :

    — Au fait, j’ai fait ton tirage de Runes, Tiwaz affirme que tu voyageras seul.

    — Oui, je pense que je dois me faire une raison.

    — Mais que penses-tu de cette vision ?

    — C’est une femme, un guide. Elle est venue jusqu’à toi pour te montrer quelque chose, c’est pour cela que Sébastien ne pourra pas venir avec toi au Canada.

    — Que penses-tu de ce symbole apparu sur la pierre ?

    — Hum ! Je vais faire des recherches sur internet, O.K. ?

    — Je te remercie.

    Je terminai de faire ma valise et je m’aperçus qu’il était déjà dix-sept heures, le temps passait trop vite. Mon portable sonna, le nom de Sébastien s’afficha.

    — Coucou, mon chéri ! Comment vas-tu ?

    — Je me sens très mal, je ne comprends pas pourquoi j’ai de la fièvre. Depuis ce cauchemar où j’ai senti que quelque chose s’approchait de moi. En conséquence, je quitte le travail avant de faire un malaise.

    — Ne bouge pas, je viens te chercher.

    — Non inutile, c’est une collègue qui me ramène en voiture.

    — O.K. À tout à l’heure.

    Je commençais à voir ce qui se tramait derrière mon rêve et le tirage de Runes de Manu. Tout commençait à s’emboîter dans mon esprit. J’avais tellement hâte de lui présenter Lyse et sa charmante famille québécoise.

    À dix-huit heures trente, j’entendis un bruit de clé dans la porte, il était devant moi en train d’agoniser. Il entra, je l’invitai à s’allonger sur le canapé. Il me regarda les yeux baissés et il m’annonça la terrible nouvelle.

    Je m’assis à mon tour, bien que je susse, depuis ce matin, que quelque chose n’allait pas. C’était le coup de bambou. Pourquoi lutter, lorsque les choses ont déjà été décidées pour nous, cela ne sert à rien. Il me regarda d’un air tellement triste que j’étais incapable de lui en vouloir. Je lui fis un baiser sur le front en lui disant qu’il guérirait vite. Sébastien s’endormit enfin, épuisé par ce malaise mystérieux.

    La soirée arriva et je commençai à repenser à tous ces événements, tout en prenant mon repas seul. Je débarrassai la table, me lavai, puis j’allai me glisser dans les draps chauffés par mon chéri qui dormait depuis maintenant plusieurs heures. Ma nuit fut très courte car, une fois de plus, j’étais reparti pour un autre délire…

    Je suis dans un couloir où les murs sont recouverts de portes gravées de symboles.

    Je remarque qu’aucune d’elles ne ressemble à l’autre ; une de ces portes est en forme de triangle marqué de l’œil d’Oud jât. Elle est en or avec l’œil bleu lapis-lazuli. Je me sens attiré vers elle quand une main invisible me saisit pour me repousser violemment. Je comprends que cette porte n’est pas pour moi. Je continue d’avancer dans le couloir et j’aperçois une porte gravée d’un symbole identique à la pierre trouvée dans ma chambre. Je me dirige vers elle quand j’entends un rire strident, suivi d’une voix qui me dit :

    — Crois-tu que je vais te laisser passer aussi facilement… ? Ha, ha, ha ! Essaye d’abord de trouver la bonne porte !

    À ce moment-là, mon rêve tourne au cauchemar car le même symbole s’inscrit sur toutes les portes. Une écharpe vole à travers les airs, elle est tressée avec du coton de couleur, elle porte également un symbole, celui d’une marmotte multicolore. J’entends encore ce rire strident. Je lui hurle :

    — Tu crois que cela va m’arrêter, il me faut plus qu’une écharpe pour m’effrayer.

    — Il serait plus sage pour toi de ne pas venir au Canada, reste avec ton ami, cela vaut mieux.

    Je décide tout de même d’inspecter chaque porte. Je suis déconcerté de voir qu’elles portent toutes le même symbole. Je mets la main dans ma poche, et là, je sens la pierre vibrer ; je la sors, me concentre dessus en lui demandant de me guider. J’avance les yeux fermés et je me retrouve devant une porte ; j’ouvre les yeux, j’en suis sûr, je le sens au plus profond de mon âme qu’il s’agit de la bonne porte.

     À ce moment précis, une ombre apparaît et se dessine dans l’air. C’est une belle jeune fille, aux traits amérindiens, la peau couleur terre de Sienne, elle est habillée comme une hippie qui se serait échappée de Woodstock ; elle porte aussi un pantalon patte d’éléphant, un tee-shirt avec un grand arc en ciel. À ses lobes pendent des boucles d’oreilles, l’une en forme de croissant de lune et l’autre en forme de soleil noir, accompagnées d’un pendentif en forme de chouette enserrant un cercle noir entre ses serres.

    — Alors tu l’as trouvée… ? Enfin, c’est ce que tu crois.

    Là, elle se met à chanter, probablement dans un dialecte indien. Sous mes yeux ébahis, les portes se mélangent à nouveau, je n’en reviens pas, je suis abasourdi.

    — Pars, je te dis ! Tu ne la trouveras pas !

    — Mais, qui êtes-vous ?

    — Je suis Marmotte Tipiwa.

    Je ricane en entendant son nom.

    — Je te fais rire, mais pourtant tu devrais me craindre. Je peux te changer en une truie multicolore, et cela en un clin d’œil.

    Elle regarde dans le reflet de son étrange médaillon.

    — Hum… je vois que Sébastien est malade, quel dommage ! Il ne sera pas des nôtres, pas cette fois, peut-être dans cinq cents ans. Ah, ah, ah, ah, ah, ah !

    Son médaillon éclaire soudain une porte et je fonce sans réfléchir, et là…

    Je franchis la porte. Je suis dans une forêt tellement belle, je suis entouré de séquoias, de pins et de diverses essences rares. L’air est frais, un véritable havre de paix. Les branches de l’arbre devant moi s’animent, le vent se lève, et j’entends à travers les feuilles :

    — Je n’ai pas le temps de te parler longtemps, alors écoute-moi sans m’interrompre !

    J’acquiesce d’un hochement de tête.

    — Je suis désolée pour Sébastien, mais ton voyage doit s’accomplir seul. C’est moi qui l’ai mis dans cet état, mais il sera rétabli dès que tu te seras acquitté de ta tâche, je t’en fais la promesse ! Bien ! Je me présente, je suis Mère des Loups, je t’attendrai dans cette clairière que je t’ai montrée dans ton rêve ; garde toujours ta pierre avec toi, ne t’en sépare sous aucun prétexte. Une autre chose, les ennemis ne le sont pas toujours et peuvent s’avérer de puissants alliés en temps voulu. Hâte-toi maintenant ! À bientôt loup maladroit.

    Chapitre 2 

    Ah Gourmandise, Quand Tu Nous Tiens !

    Quatre heures du matin, plus beaucoup de temps devant moi. Aussi décidai-je, dès le lever, de commencer à me préparer car le taxi serait bientôt là pour m’emmener à l’aéroport. Le temps de dire au revoir à Sébastien, le vague à l’âme, je l’embrassai une dernière fois passionnément, franchis la porte et descendis les marches pour sortir et sauter dans mon taxi en direction de Roissy Charles de Gaulle en route pour ce voyage au Canada.

    Durant ce court trajet, j’eus la désagréable surprise d’entendre le rire de crécelle de Marmotte Tipiwa, ce qui n’augurait rien de bon. « Paf », un pneu éclata, suivi par un ricanement et sa voix ordonnant :

    — Rentre chez toi imbécile, tu n’es pas attendu !

    Heureusement, le chauffeur de taxi avait une roue de secours. Il démonta et remonta son pneu en un clin d’œil. Déjà, nous repartions sur la route. Nous dépassâmes le panneau indiquant aéroport Roissy terminal A à J. C’était là, terminal B, porte 32, direction Montréal Trudeau. Je n’étais pas encore dans l’avion et je redoutais une autre intervention de miss Marmotte. J’allai à l’enregistrement, arrivai à la douane et, au moment de passer, une douanière me fit signe. Dans ma tête, je me dis en plaisantant :

    — Garde ton calme, ce n’est qu’une simple routine, cela arrive tous les jours, tu n’as juste que la tête d’un drogué !

    Elle me dit :

    — Monsieur, veuillez passer dans cette salle, s’il vous plaît, afin de faire un examen approfondi de votre valise, le scanner a révélé quelque chose de suspect. Veuillez l’ouvrir !

    Je m’exécutai. Elle la fouillait soigneusement quand sa voix se mit à changer.

    — Hi, hi, hi, hi, hi ! Alors comme ça tu ne veux pas renoncer ? Hi, hi, hi, hi, hi !

    — Non jamais !

    Elle commença à prendre mes vêtements et à les jeter partout dans la pièce, je la regardais stupéfait. Après avoir mis ma valise sens dessus- dessous, elle me demanda sur un ton agressif !

    — Où est la pierre ?

    — Elle n’est sûrement pas dans ma valise ! lui répondis-je avec désinvolture.

    — Donne-la-moi et tu ne me reverras plus jamais !

    — Jamais je ne te la donnerai ! Pars, va-t’en Marmotte Fouineuse ! Je vis passer son écharpe en un éclair, elle disparut en ricanant.

    — Voilà monsieur, vous pouvez prendre votre vol à présent. Prenez la deuxième porte à droite et longez le couloir, vous trouverez la salle d’embarquement. Dépêchez-vous, ou vous allez manquer votre vol !

    Je ramassai mes affaires en quatrième vitesse et lui dis au revoir d’un air dégoûté. Je traversais le couloir tandis que j’entendais l’annonce « dernier rappel pour le vol 823452 en direction de Montréal ! »

    Je hochai la tête frénétiquement, j’arrivai essoufflé comme un bœuf devant le comptoir d’embarquement.

    — Bienvenue M. Saunier et bon voyage.

    Je traversai le dernier sas qui me séparait de l’avion, je rentrai dans l’appareil et gagnai ma place, celle du milieu ; je déteste cette place mais je ferai avec. Le vol se passait bien, cela faisait déjà plus de quatre

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