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S'échappant de l'Enfer
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S'échappant de l'Enfer
Livre électronique240 pages2 heures

S'échappant de l'Enfer

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À propos de ce livre électronique

L'écrivain espagnol Francisco Angulo nous offre avec « S'échappant de l'Enfer » un récit fantastique plein de suspense qui ne manquera pas de passionner les amateurs du genre. Publié aux éditions The Old Sailboat, ce roman au souffle épique nous transporte dans une Espagne troublée du début du XXe siècle, théâtre de luttes fratricides et de complots où se mêlent forces occultes, sociétés secrètes et puissances démoniaques.

Dès les premières pages, le lecteur est saisi par le talent de conteur de l'auteur, qui l'entraîne avec virtuosité dans une aventure riche en rebondissements. Tout commence par la découverte fortuite d'un mystérieux grimoire dans une vieille église de campagne. Deux adolescents, mûs par la curiosité et le goût du danger, se lancent alors dans une expérience interdite : l'invocation d'entités démoniaques à l'aide de formules magiques. Commence alors une plongée vertigineuse dans les arcanes d'un savoir prohibé, à la frontière du sacré et du sacrilège.

Sous la plume alerte de Francisco Angulo, le lecteur assiste, non sans frissons, à la mise en contact de nos jeunes héros avec des forces maléfiques qui le dépassent. L'irruption du surnaturel dans le quotidien provoque un dérèglement du réel des plus palpitants. Le suspense est habilement distillé au fil des pages pour nous tenir en haleine jusqu'au dénouement final. Car le danger rôde, omniprésent, et le moindre faux pas pourrait bien entraîner la perte des imprudents apprentis-sorciers.

L'auteur réussit brillamment à nous faire douter de la frontière entre le rationnel et l'irrationnel, le naturel et le démoniaque. Ses personnages sont attachants, notamment la pétillante Andrea, jeune femme indépendante qui va se trouver mêlée bon gré mal gré à cette quête Faustienne. Le Madrid de l'entre-deux-guerres est dépeint avec force détails, la ville avec ses ruelles, ses églises et ses cimetières devenant un personnage à part entière de l'intrigue.

Avec ce roman, Francisco Angulo signe une œuvre d'une grande maturité littéraire, démontrant un sens aigu du récit et de la caractérisation des personnages. Son style enlevé contribue à donner au lecteur l'impression enthousiasmante de participer à l'aventure, accroché à son siège du début à la fin. Les amateurs du genre y trouveront leur compte : descriptions saisissantes, retournements de situation, utilisation habile du mystère et cliffhangers bien venus.

La critique s'accorde à saluer l'habileté de l'auteur à mêler with brio intrigues historiques, ésotérisme et fantastique. « Un page-turner haletant qui ne vous lâchera pas avant la dernière page » s'enthousiasme Le Monde des Livres. « Un dépaysement total dans un Madrid fantasmagorique, à la lisière du monde des vivants et de l'au-delà » renchérit Le Figaro.

Les amateurs de suspense ne manqueront pas d'être conquis par ce roman stimulant, aux accents parfois horrifiques. Francisco Angulo réussit le tour de force de nous tenir en haleine du début à la fin, en distillant avec talent mystère, rebondissements et apparitions démoniaques. Une plongée vertigineuse dans les arcanes du Mal et de l'occulte, servie par une grande maîtrise littéraire.

 

LangueFrançais
Date de sortie11 sept. 2023
ISBN9798223073079
S'échappant de l'Enfer
Auteur

Francisco Angulo de Lafuente

Francisco Angulo Madrid, 1976 Enthusiast of fantasy cinema and literature and a lifelong fan of Isaac Asimov and Stephen King, Angulo starts his literary career by submitting short stories to different contests. At 17 he finishes his first book - a collection of poems – and tries to publish it. Far from feeling intimidated by the discouraging responses from publishers, he decides to push ahead and tries even harder. In 2006 he published his first novel "The Relic", a science fiction tale that was received with very positive reviews. In 2008 he presented "Ecofa" an essay on biofuels, whereAngulorecounts his experiences in the research project he works on. In 2009 he published "Kira and the Ice Storm".A difficultbut very productive year, in2010 he completed "Eco-fuel-FA",a science book in English. He also worked on several literary projects: "The Best of 2009-2010", "The Legend of Tarazashi 2009-2010", "The Sniffer 2010", "Destination Havana 2010-2011" and "Company No.12". He currently works as director of research at the Ecofa project. Angulo is the developer of the first 2nd generation biofuel obtained from organic waste fed bacteria. He specialises in environmental issues and science-fiction novels. His expertise in the scientific field is reflected in the innovations and technological advances he talks about in his books, almost prophesying what lies ahead, as Jules Verne didin his time. Francisco Angulo Madrid-1976 Gran aficionado al cine y a la literatura fantástica, seguidor de Asimov y de Stephen King, Comienza su andadura literaria presentando relatos cortos a diferentes certámenes. A los 17 años termina su primer libro, un poemario que intenta publicar sin éxito. Lejos de amedrentarse ante las respuestas desalentadoras de las editoriales, decide seguir adelante, trabajando con más ahínco.

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    Aperçu du livre

    S'échappant de l'Enfer - Francisco Angulo de Lafuente

    S'échappant de l'Enfer

    Marches inégales dans la spirale descendante

    POISSONS DANS UN BOCAL, fourmis dans une fourmilière ou souris de laboratoire parcourant un labyrinthe. Nos vies pourraient n'être rien de plus qu'un test pour voir si nous trouvons le fromage.

    Ne rien faire, la solution la plus simple, mais à la fin le temps nous pousse à accomplir des actes injustifiables. L'égoïsme, la peur, le manque d'empathie et le poids des années qui passent. Finir par désirer la jeune femme du voisin, voler l'héritage aux frères et sœurs, sombrer dans la dépendance à toute drogue qui trouble notre jugement.

    Justifier l'injustifiable et continuer à quatre pattes, rampant comme des vers. On ne peut pas préparer la course, doser ses forces, quand on ignore la distance ; quand on ne sait pas où est la ligne d'arrivée.

    Prologue

    L'écrivain espagnol Francisco Angulo nous offre avec « S'échappant de l'Enfer » un récit fantastique plein de suspense qui ne manquera pas de passionner les amateurs du genre. Publié aux éditions The Old Sailboat, ce roman au souffle épique nous transporte dans une Espagne troublée du début du XXe siècle, théâtre de luttes fratricides et de complots où se mêlent forces occultes, sociétés secrètes et puissances démoniaques.

    Dès les premières pages, le lecteur est saisi par le talent de conteur de l'auteur, qui l'entraîne avec virtuosité dans une aventure riche en rebondissements. Tout commence par la découverte fortuite d'un mystérieux grimoire dans une vieille église de campagne. Deux adolescents, mûs par la curiosité et le goût du danger, se lancent alors dans une expérience interdite : l'invocation d'entités démoniaques à l'aide de formules magiques. Commence alors une plongée vertigineuse dans les arcanes d'un savoir prohibé, à la frontière du sacré et du sacrilège.

    Sous la plume alerte de Francisco Angulo, le lecteur assiste, non sans frissons, à la mise en contact de nos jeunes héros avec des forces maléfiques qui le dépassent. L'irruption du surnaturel dans le quotidien provoque un dérèglement du réel des plus palpitants. Le suspense est habilement distillé au fil des pages pour nous tenir en haleine jusqu'au dénouement final. Car le danger rôde, omniprésent, et le moindre faux pas pourrait bien entraîner la perte des imprudents apprentis-sorciers.

    L'auteur réussit brillamment à nous faire douter de la frontière entre le rationnel et l'irrationnel, le naturel et le démoniaque. Ses personnages sont attachants, notamment la pétillante Andrea, jeune femme indépendante qui va se trouver mêlée bon gré mal gré à cette quête Faustienne. Le Madrid de l'entre-deux-guerres est dépeint avec force détails, la ville avec ses ruelles, ses églises et ses cimetières devenant un personnage à part entière de l'intrigue.

    Avec ce roman, Francisco Angulo signe une œuvre d'une grande maturité littéraire, démontrant un sens aigu du récit et de la caractérisation des personnages. Son style enlevé contribue à donner au lecteur l'impression enthousiasmante de participer à l'aventure, accroché à son siège du début à la fin. Les amateurs du genre y trouveront leur compte : descriptions saisissantes, retournements de situation, utilisation habile du mystère et cliffhangers bien venus.

    La critique s'accorde à saluer l'habileté de l'auteur à mêler with brio intrigues historiques, ésotérisme et fantastique. « Un page-turner haletant qui ne vous lâchera pas avant la dernière page » s'enthousiasme Le Monde des Livres. « Un dépaysement total dans un Madrid fantasmagorique, à la lisière du monde des vivants et de l'au-delà » renchérit Le Figaro.

    Les amateurs de suspense ne manqueront pas d'être conquis par ce roman stimulant, aux accents parfois horrifiques. Francisco Angulo réussit le tour de force de nous tenir en haleine du début à la fin, en distillant avec talent mystère, rebondissements et apparitions démoniaques. Une plongée vertigineuse dans les arcanes du Mal et de l'occulte, servie par une grande maîtrise littéraire.

    Avec « S'échappant de l'Enfer », l'auteur signe incontestablement l'un des grands succès de la rentrée littéraire. Un récit haletant et virtuose, ouvrage addictif s'il en est qui satisfera les amateurs de sensations fortes et de littérature fantastique de haute volée. Francisco Angulo s'affirme d'ores et déjà comme une valeur montante du roman noir et fantastique, dont on n'a pas fini d'entendre parler.

    Chapitre 1

    - Et incarnatus est de universo : tirra, aqua, vento et igni. Invoco deos inferos. Angeli de caelo et inferno. Vocem meam audi me et instruam te. Angeli atris profundis inferni. Eamque ponam custodes lucis. Sidera, terras et maria. Quod lux eorum qui onera portabant, et ignis flammae illuminare me.

    Les deux jeunes garçons prononcèrent d'une voix tremblante la conjuration en même temps. Ils tenaient entre leurs mains un vieux livre relié en cuir brun foncé, aux plaquettes usées par le temps. Le bas avait une bande noire, carbonisée par le feu, qui sur certaines pages avait atteint les marges du texte. Assurément, à un moment dans le passé, on avait tenté de le détruire, mais par malchance ou bonheur quelque chose ou quelqu'un l'avait sauvé des flammes.

    Les deux garçons se trouvaient au centre d'un cercle, auquel d'autres cercles plus petits étaient reliés à chaque extrémité, chacun avec différents symboles à l'intérieur. Ils les avaient réalisés en suivant les instructions du livre : en traçant d'abord le sillon avec une branche de noyer coupée à l'aube, juste quand les premiers rayons de soleil touchaient l'arbre. Ensuite, sur les traits ils avaient versé un mélange de sel et de charbon de bois. Le pentacle avec ses cercles de sel et de cendre protégeait, d'après le texte, les invocateurs des démons. Avant de lire le livre, ils n'imaginaient même pas qu'il existait une liste aussi longue d'anges déchus. Ils avaient dû sélectionner le nom du diable à invoquer, car avec chacun d'eux on pouvait passer des accords ou marchés différents.

    La lumière du crépuscule d'un ciel aux couleurs rougeoyantes et orangées baignait les anciennes pierres tombales grises du vieux cimetière. Tandis qu'ils répétaient encore et encore les mots écrits, le vent cessa soudainement, un calme absolu s'installa et ils se sentirent observés, la sensation déconcertante, la silhouette anthropomorphe qu'ils voyaient du coin de l’œil se promener entre les tombes pendant qu'ils récitaient l'invocation écrite dans le livre.

    Un courant d'air anormal agita avec violence un des cyprès qui se trouvait à leur droite, sans que rien d'autre ne bouge, pas une feuille au sol ne se souleva et le reste des arbres continua immobile. Le cimetière tout entier illuminé par les derniers rayons de soleil, ressemblait à une huile immobile sur toile, voilée uniquement par les râles du cyprès.

    La peur inexplicable, la terreur paralysa soudainement les deux jeunes garçons, qui cessèrent de prononcer les mots confus. Ils préparaient ça depuis longtemps et pensaient être totalement sûrs de ce qu'ils faisaient, mais maintenant c'était comme s'ils se réveillaient brusquement, se rendant compte que ce n'était pas un jeu.

    - Tu l'as vu ? - Presque un murmure à l'oreille de l'autre.

    - Oui, il y avait quelque chose là, l'ombre découpée en forme de silhouette humaine, qui marchait parmi les tombes. - Il poussait son épaule contre celle de l'autre, mort de peur.

    - Prends la branche et appelle-le par son nom...

    Parmi les centaines de démons, apparemment avec différents pouvoirs et rangs, dans une stricte hiérarchie militaire, ils en avaient sélectionné un de rang inférieur pour conclure le pacte. En réalité, tous deux étaient athées et ne croyaient pas à ces choses, donc la raison principale était de se prouver à eux-mêmes que tout cela n'était que des contes de bonnes femmes. Une fois arrivés à ce point hypothétique, il n'y avait plus de retour possible. La seule façon de pouvoir sortir du pentacle en sécurité était de sceller auparavant le pacte avec le diable. L'incube qu'ils avaient invoqué était une sorte de trésorier, gardien des richesses de l'au-delà. Une fois en face d'eux, ils devaient négocier le prix de leurs âmes et ensuite l'un d'eux, avec la branche purifiée de noyer, sortir du pentacle, traverser les portes de l'enfer et toucher du bout de la branche les trésors avant de les prendre dans ses mains et de revenir avec. 

    De nouveau un silence total, aussi intense que si le temps lui-même s'était arrêté. Maintenant la lumière était si faible qu'ils ne pouvaient voir qu'à quelques mètres autour d'eux. Le silence tendu fut brisé par le craquement d'une branche, des pas se firent entendre, d'abord prudents, lents et hésitants, comme si quelqu'un marchait à pas de loup dans le cimetière, puis ils entendirent courir en se rapprochant. Ils fermèrent les yeux de peur, si cet être diabolique se présentait face à face, à moins de deux mètres de la limite du cercle tracé dans la terre, ils mourraient d'une crise cardiaque. Leurs cœurs battaient à tout rompre et aucun n'osait ouvrir les yeux. Ils sentirent la présence à quelques mètres, ils l'entendirent marcher autour du cercle, comme pour l'examiner en quête d'une faiblesse, d'une fissure par laquelle pouvoir le traverser. Ils pouvaient entendre sa respiration essoufflée et une odeur de chair en décomposition leur parvint, similaire à celle dont ils se souvenaient lorsqu'ils avaient trouvé au bord d'un fossé un chien mort, qui au début leur avait semblé remuer et quand ils l'avaient touché avec un bâton, sa poitrine s'était ouverte dévoilant des milliers de vers qui dévoraient ses entrailles.

    Le garçon qui tenait la branche de noyer dans sa main, chargé selon ce qui était convenu de prononcer les derniers mots et de négocier avec l'entité diabolique, était terrorisé, le cœur battant comme s'il allait lui exploser dans la poitrine et respirant avec difficulté, aucun n'osait ouvrir les yeux.

    - Allez, viens ! - Lui dit l'autre en lui donnant un coup de coude.

    Les mots furent répétés plusieurs fois par cet être qui les observait tout près. Le garçon se souvint d'un avertissement figurant dans le livre : on ne pouvait pas tromper les démons, ils sont extrêmement intelligents et tenteront toujours de tricher avant de conclure un pacte. Ils essaieraient de traverser le cercle pour attaquer les invocateurs ou attendraient simplement que ceux-ci sortent du pentacle sans la branche ou scellent le pacte. On mettait aussi en garde de ne pas lire la conjuration avant d'être protégé à l'intérieur du cercle, ni même de la lire à voix basse, car une fois que les mots sont mémorisés, les diables tenteront de vous faire les prononcer. Avec des ruses et tromperies, quand vous dormez, ils vous parleront à l'oreille et vous feront croire que vous êtes à l'intérieur du cercle, pour qu'entre rêves vous énonciez les mots qui ouvrent les portes de l'au-delà.

    Chapitre 2

    Durant l'été 1990, les deux adolescents oisifs avaient l'habitude de se retrouver sur la place de la vieille église. C'était l'un des meilleurs endroits pour se mettre à l'abri du soleil brûlant et des températures élevées. Il y avait des bancs collés aux murs de pierre qui formaient les parois. Du côté nord, l'ombre tombait presque toute la journée. La place était jusqu'à récemment un jardin, désormais à la place de l'herbe il y avait des dalles d'un ton blanc grisâtre, avec des bandes écarlates qui les traversaient formant de grandes figures géométriques. Heureusement pour ceux qui cherchaient de l'ombre pendant les journées les plus chaudes du mois d'août, les vieux saules pleureurs étaient restés à leur place, bien qu'ils ne soient pas regroupés ni alignés, disposés plutôt de façon désinvolte, rompant encore et encore la géométrie du nouveau dallage. Thunderstruck d'AC/DC jouait sur l'autoradio à double platine, tandis que l'un des jeunes, une main en l'air et une cassette coincée dans un stylo Bic, la faisait tourner en cercles pour la rebobiner. Celui qui tenait l'autoradio était un peu plus petit, les cheveux noirs et frisés coupés très courts, presque rasés à la tondeuse, les yeux marron et la peau mate. L'autre avait les cheveux longs jusqu'aux épaules, châtain clair, les yeux verts et le teint étonnamment blanc pour la saison.

    Ils suivaient le rythme de la musique par de légers mouvements de tête, quand on entendit le verrou de la porte de l'église, quelqu'un l'ouvrait de l'intérieur. Peu après, le curé en sortit, Don Ladislao, un grand homme de forte corpulence, il s'approcha d'eux. La chemise blanche déboutonnée à moitié, laissant voir son maillot de corps, humide au niveau de la poitrine à cause de la sueur.

    - J'aime bien comme joue de la guitare ce monsieur, même si Paco de Lucía est beaucoup mieux. - Il sortit un mouchoir froissé de la poche de son pantalon et s'essuya le front en sueur. - Vous devez baisser un peu le volume de la musique, vous m'avez réveillé de ma sieste.

    Le jeune qui avait l'appareil de musique sur les genoux baissa aussitôt le son.

    - Puisque je vois que vous n'avez pas grand chose à faire, je vous propose un marché... - Il posa sa main de façon amicale et souriante sur l'épaule de celui qui rebobinait encore la cassette.

    Les deux jeunes se regardèrent, cherchant un signe d'approbation de la part de l'autre, ils savaient que les propositions de Don Ladislao n'étaient généralement pas très amusantes.

    - Si vous m'aidez à nettoyer la place, je vous offre un Coca-Cola.

    - Plutôt des bières. - Répliqua avidement celui qui ne cessait pas de faire tourner la cassette.

    Les trois se mirent au travail, les deux jeunes munis de balai et de pelle à poussière balayèrent la place, tandis que Don Ladislao donnait des instructions en dirigeant l'opération. En un peu moins d'une heure ils terminèrent le travail et alors le curé les invita à entrer dans l'église. A l'intérieur, la température était agréable, les vitraux multicolores illuminaient le temple. Ils traversèrent par l'allée centrale, montèrent jusqu'à l'autel et derrière celui-ci sur la droite il y avait une porte qui menait d'abord à une petite pièce, la sacristie, puis à l'autre bout à la bibliothèque, à la salle à manger et enfin à la chambre à coucher.

    - Attendez ici, je vais chercher les rafraîchissements. - Il avait dit rafraîchissements et pas bières, ce qui inquiéta les jeunes. 

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