Infirmières: Hôpital Cristalmar, #2

Par Eva Gonzay

Quand l'infirmière en chef Laura Esteban se lève le ce matin là, elle ne peut pas imaginer qu'elle se transformera cette nuit en patiente, après qu'un incendie dans son immeuble et une chute de verre ne la blesse.

Sandra Gonzalo est infirmière du SEM et est de garde cette nuit. Le hasard fera qu'elle soit celle qui soigne Laura et une attraction immédiate se forme entre les deux femmes, au point que leur premier rendez-vous commence quand Sandra finit son service et les deux finissent chez elle.

Le désir est inégalable et les deux veulent évidemment continuer à se voir, mais tout s'effondre quand Laura découvre que la vie de Sandra n'est pas aussi attrayante qu'il n'y paraît.

Laura doit seulement se faire une question à partir de ce moment : Sandra vaut-elle le coup de se compliquer la vie ?

• Langue: Français
• Éditeur: Eva Gonzay
• Date de sortie: 28 mars 2023
• ISBN: 9798215381915

Aperçu du livre

Contents

Chapitre 1

Chapitre 2

Chapitre 3

Chapitre 4

Chapitre 5

Chapitre 6

Épilogue

INFIRMIÈRES

(HOPITAL CRISTALMAR)

EVA GONZAY

Copyright © 2023

Tous droits réservés.

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Tous les personnages, les situations entre eux et les événements du livre sont entièrement fictifs. Toute ressemblance avec des personnes, vivantes ou décédées, ou des événements est purement fortuite.

Chapitre 1

L’infirmière en chef Laura Esteban est à ce stade du sommeil où elle ne sait pas si elle est réveillée ou si elle rêve. Elle est étourdie et elle note l’atmosphère étrange, vicié par une odeur étrange que son esprit endormi et un peu agité n’est pas capable d’identifier. Elle remue dans les draps, elle a chaud et ressent un brouhaha, beaucoup de bruit, elle ne sait pas si se sont des voix, peut—être des sirènes ou un mélange des deux. Un voilent coup lui fait ouvrir brusquement les yeux. Elle est désormais totalement réveillée, elle sent son cœur battre fort. Après quelque secondes, elle est certaine d’entendre tout ce qu’elle avait perçu, des bruits de voix – en fait des cris – et aussi des sirènes.

Elle se lève comme si elle était montée sur ressort quand les coups frappés sur sa porte recommencent. Elle entend la voix forte et puissante d’un homme

Elle se redresse comme si un ressort la crachait lorsque les coups frappés à sa porte se répètent avec plus de violence. Elle entend la voix rauque et puissante d'un homme de l'autre côté, mais ne comprend pas ce qu'il dit car les sirènes et un étrange grésillement assourdissent tout. L'infirmière en chef de l'hôpital Cristalmar tente d'allumer la veilleuse, mais cela ne fonctionne pas et l'homme continue de frapper à sa porte comme un sauvage. Elle a peur, mais une alerte intérieure lui dit qu'elle doit se précipiter vers la porte. Elle essaie de trouver son portable pour s'éclairer avec, mais en vain. Elle tâtonne donc les murs et se dirige vers la porte.

— Pompiers, ouvrez la porte ! — crie l'homme encore plus fort.

Laura comprend tout d'un coup, comme si la réalité venait de lui donner une gifle pour la réveiller. Cette odeur omniprésente, c'est la fumée, et ce crépitement qui lui fait craquer les oreilles, c'est l'incendie qui fait rage quelque part dans son immeuble. Les cris, ce sont ses voisins effrayés et les pompiers qui tentent de faire sortir de chez eux des gens comme elle, plongés dans un sommeil si profond qu’à moins que l'immeuble ne s'effondre pas sur elle, elle n'en aurait pas conscience.

— Y a—t—il quelqu'un d'autre avec vous ? — lui demande le pompier dès qu'il ouvre la porte.

Elle secoue la tête, choquée. La lumière du bâtiment est coupée et le pompier et un collègue l'éclairent avec une torche. Laura se rend compte qu'elle ne porte que le T—shirt ample qu'elle porte au lit, mais le pompier lui dit qu'il n'y a pas de temps à perdre, qu'elle doit quitter le bâtiment immédiatement. L'infirmière a à peine le temps d'enfiler une paire de baskets qu'elle se trouve dans le hall d'entrée et quitte la maison en panique, avec l'impression que toute sa vie y reste.

— Mettez ça.

La femme lui tend quelque chose et Laura le prend dans ses