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Jamais je ne danse avec un duc: Séduisants Scélérats, #7
Jamais je ne danse avec un duc: Séduisants Scélérats, #7
Jamais je ne danse avec un duc: Séduisants Scélérats, #7
Livre électronique156 pages1 heureSéduisants Scélérats

Jamais je ne danse avec un duc: Séduisants Scélérats, #7

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À propos de ce livre électronique

Le prix pour faire confiance est supérieur à ce qu'elle est prête à payer. Mais il fera tout en son pouvoir pour la faire changer d'avis...

Un scandale a ruiné son avenir…

Nicolette Twistleton se plaît à faire un pied de nez à la haute société. Après tout, devenir la vieille fille fielleuse l’a aidée à surmonter le fait d’avoir été rejetée par son fiancé. Faire confiance à un autre homme ? Impossible. Mais il y a un je-ne-sais-quoi chez le trop beau et charmant Mathias Pembroke qui lui fait souhaiter être le genre de femme qui pourrait réapprendre à faire confiance.

Un secret pourrait détruire le sien…

Mathias, duc de Westfall, ne veut rien avoir à faire avec son titre hérité et tout l’examen public que cela apporte. Il a de sombres secrets à protéger, et ne peut pas se permettre d’être distrait par les pièges de la haute société. Ce qui peut apparemment le distraire, cependant, c’est la charmante Nicolette. Il comprend sa douleur et sait qu’il pourrait l’aider à guérir… si seulement elle était disposée à lui ouvrir son cœur.

L’amour peut-il les sauver tous les deux ?

Lorsque des fantômes du passé surgissent et menacent les liens fragiles qu’ils ont commencé à tisser, Nicolette et Mathias se retrouvent pris entre leurs sentiments l’un pour l’autre et un scandale dévastateur. L’amour suffira-t-il à les protéger – ou leur bonheur digne d’un conte de fées était-il condamné dès le début ?

LangueFrançais
ÉditeurBadPress
Date de sortie5 janv. 2023
ISBN9781667448305
Jamais je ne danse avec un duc: Séduisants Scélérats, #7
Auteur

Collette Cameron

L'autrice pluripremiata e best seller per USA Today COLLETTE CAMERON® scarabocchia storie storiche scozzesi e regency con focosi furfanti e mascalzoni e le intrepide damigelle che li fanno ravvedere. Benedetta da una musa iperattiva e spiritosa che non smetterà di sussurrarle all'orecchio nuovi intrecci romantici, ha vissuto in Oregon per tutta la sua vita, anche se sogna di vivere in Scozia part-time. Dichiaratamente dipendente dalla cioccolata Cadbury, troverai sempre un pizzico di ispirazione e un pizzico di umorismo nei suoi sweet-to-spicy timeless romances® 

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    Aperçu du livre

    Jamais je ne danse avec un duc - Collette Cameron

    JAMAIS JE NE DANSE AVEC UN DUC

    Septième tome de la série Séduisants Scélérats

    ––––––––

    De

    COLLETTE CAMERON

    Blue Rose Romance®

    Sweet-to-Spicy Timeless Romance®

    « Je savais que tu avais besoin de temps pour trouver ta propre voie, et je priais quotidiennement pour qu’elle te conduise à moi. »

    DÉDICACE :

    À tous ceux qui aiment les promenades matinales autant que Nicolette et moi.

    CHAPITRE UN

    Hyde Park, Londres

    Matinée du 15 mai 1810

    ––––––––

    Nicolette Twistleton poussa un petit soupir triste alors qu’elle se promenait le long du sentier baigné de soleil qui bordait la rive sud de la Serpentine, à Hyde Park.

    Bella, son chiot carlin, gambadait à la ronde, tirant sur sa laisse dans une tentative infatigable de flairer toutes les choses sur lesquelles elle tombait : feuilles, petites branches, insectes, cailloux, vers, humains – et leurs chaussures. Elle avait un penchant particulier pour ces dernières, qu'elle s’amusait à ruiner avec ses dents aciculaires.

    Jusqu’à présent, trois paires de pantoufles et une paire de brodequins appartenant à Nicolette avaient connu une fin macabre.

    Deux tourterelles tristes d’un gris brunâtre piquèrent à travers le chemin, atterrissant sous les branches lourdement chargées d’un cerisier en fleurs. Roucoulant onctueusement, leurs becs se touchèrent dans ce qui semblait presque être un baiser aviaire.

    Plusieurs mètres derrière Nicolette – assez loin pour permettre un peu d’intimité, mais pas au point de provoquer des froncements de sourcils – sa femme de chambre, Jane, portait l’ombrelle de sa maîtresse et chantonnait doucement pour elle-même.

    Un demi-sourire absorbé courbant sa bouche, Jane fit tournoyer la grosse pivoine rose qu’elle avait cueillie dans le parterre de fleurs à l’avant de la maison quand elles avaient quitté celle-ci une heure plus tôt.

    Jane était follement amoureuse.

    Elle et Jack, l’un des palefreniers des Twistleton, devaient se marier le mois prochain. Son expression rêveuse et ses soupirs langoureux commençaient cependant à taper sur les nerfs en lambeaux de Nicolette. Aussi heureuse qu’elle fût pour sa servante dévouée, elle ne pouvait empêcher le pincement récurrent dans la région de son cœur.

    Oh, cette douleur n’était assurément pas de l’envie.

    Non, pas du tout – que Dieu la préserve d’une idée aussi ridicule.

    Cette douleur familière était un pénible rappel de l’humiliation et de la dévastation que Nicolette avait subies deux ans auparavant. Son fiancé d’alors, Alfonse Bremerton, duc de Kilbourne, l’avait abandonnée à peine quatre heures avant l’échange de leurs vœux à l’église St. George. Après que l’odieux rustre eut dansé trois fois avec elle lors d’un bal la nuit précédente, jouant à merveille le rôle du futur jeune marié éperdu d’amour.

    Lorsque sa missive était arrivée le matin de leur mariage, Nicolette l’avait ouverte avec empressement, s’attendant à une lettre d’amour.

    ––––––––

    Nicolette,

    Je ne peux pas t’épouser.

    Pardonne-moi.

    K

    ––––––––

    Kilbourne ne l’avait même pas jugée digne d’un terme d’affection.

    Neuf mots. Treize courtes syllabes.

    Quatorze si l’on comptait l’initiale d’Alfonse, ce qu’elle n’avait pas fait.

    C’est tout ce qu’il avait fallu pour détruire la vie de Nicolette, ses projets d’avenir, et la rendre déterminée à ne plus jamais faire confiance à un scélérat. Ou même se marier d’ailleurs.

    Comment pourrait-elle à nouveau avoir foi en son cœur si crédule ?

    Au moment où elle avait reçu la note énigmatique de son ancien fiancé annulant leur mariage, l’ignominieux filou avait déjà parcouru la moitié du chemin pour se rendre à Gretna Green avec Maribelle Grosenick, une riche héritière originaire d’Amérique.

    Encore plus mortifiant – sel ajouté à une blessure déjà purulente – l’héritier de Kilbourne, un enfant mâle bien portant, avait fait son entrée dans le monde à peine six mois et demi plus tard. Une preuve irréfutable que la canaille avait trompé Nicolette durant leur fréquentation.

    Et il avait osé – osé, par Dieu ! – la supplier de consommer leur union la veille de leurs noces. Après tout, ils allaient échanger leurs vœux le lendemain, avait-il raisonné pour l’amadouer. Et pendant tout ce temps, Kilbourne manigançait pour la rejeter.

    Vaurien. Misérable. Insolent.

    Un homme typique – contrôlé par cette chose entre ses jambes et non par le cerveau dans la tête au sommet de ses épaules. Et certainement pas gouverné par un quelconque sens de la décence, de l’honneur ou de la chevalerie.

    ― Espèce de méprisable butor.

    Nicolette renifla, bruyamment et sans délicatesse, ce qui lui valut un regard curieux de la part de Bella qui la fixa de ses grands yeux bruns, et fit s’envoler les tourterelles roucoulantes.

    ― Non, ce n’est pas à toi que je m’adressais, ma précieuse chérie, déclara Nicolette à l’adorable petite chienne.

    Elle avait acquis le carlin de race pure à Colchester deux mois plus tôt. Se penchant, elle tapota la tête soyeuse de Bella, se méritant un sourire de chien en retour.

    ― Est-ce que tu t’amuses ?

    La langue pendante, Bella la regarda avec adoration et essaya promptement de mordiller ses doigts gantés dans une tentative de jouer. Tout était un jouet à mâcher pour le chiot qui faisait ses dents.

    Nicolette remerciait Dieu pour cette petite chienne qui l’avait aidée à atténuer la tristesse et la solitude qu’elle dissimulait au monde derrière une façade antinomique soigneusement construite : moitié coquette insouciante et moitié vieille fille froidement distante.

    Elle enfilait son masque de séductrice enjouée et faisait semblant devant tout le monde qu’elle n’avait pas un seul souci. Que le fait d’avoir été délaissée ne l’avait pas du tout affectée. Jusqu’à ce qu’un homme ne devienne trop familier ou effronté, et alors elle se retirait dans une carapace de glace.

    Les hommes ne savaient jamais quelle devanture elle allait montrer d’une occasion à l’autre, et elle préférait qu’il en soit ainsi. Cela les gardait dans un état quelque peu instable, ce qui signifiait qu’ils ne pouvaient jamais se rapprocher d’elle. Et s’ils ne pouvaient pas se rapprocher d’elle, elle ne courait plus aucun risque d’avoir le cœur brisé.

    Cela empêchait également les messieurs de trop conjecturer. Et la langue acerbe de Nicolette dissuadait même les plus audacieux des gaillards de faire montre de trop de hardiesse. Elle avait un jour entendu deux matrones déclarer que sa langue était assez tranchante pour racler les balanes accrochées aux navires.

    Bah, se gronda-t-elle d’avoir laissé son esprit vagabonder sur ces chemins mélancoliques par une si belle journée.

    Elle était mieux sans Kilbourne, un fait qu’elle savait maintenant être sans équivoque. Car un homme qui commettait des infidélités alors qu’il était fiancé le ferait sans aucun doute une fois les vœux échangés.

    Maribelle avait-elle envisagé cela lorsqu’elle avait badiné avec le fiancé d’une autre ?

    Elle aurait dû.

    Car si les rumeurs étaient exactes – et il y avait généralement une petite part de vérité dans tous les cancans si l’on fouillait suffisamment pour trouver la parcelle – Kilbourne s’était récemment engagé dans une relation amoureuse avec une chanteuse d’opéra italienne.

    Un autre son de dégoût résonna dans la gorge de Nicolette.

    C’était sa cinquième maîtresse depuis qu’il était marié.

    Peut-être que l’attrait d’un titre avait suffi à Maribelle, et qu’après avoir engendré l’héritier requis, elle était satisfaite de son sort. Les commérages disaient aussi que la duchesse de Kilbourne était en Amérique pour un séjour prolongé.

    Alors peut-être qu’elle avait retrouvé la raison, après tout.

    Quoi qu’il en soit, depuis ce jour fatidique, à vingt ans, Nicolette avait relégué l’amour et toutes les autres absurdités liées à cette émotion futile dans un coin isolé et renfermé de son cœur. Où, avec le temps, elle espérait oublier avoir jamais entretenu des notions aussi stupides et fantaisistes.

    Le pragmatisme avait remplacé le romantisme ; la réalité avait pris la place des rêveries de petite fille.

    Elle avait troqué son désir d’amour contre une passion pour l’aventure. C’est du moins ce qu’elle croyait être cette agitation qui l’assaillait. Elle avait parlé avec maman et Ansley de la possibilité de voyager vers des destinations étrangères exotiques, mais tous les deux l’avaient regardée avec une telle incrédulité qu’une paire d’ailes aurait pu avoir poussé sur ses épaules, ou des plumes dans ses cheveux.

    Sa mère et son frère ne partageaient pas son enthousiasme à l’idée d’explorer d’autres lieux et cultures. Ils étaient parfaitement contents de partager leur temps entre Londres pendant la saison et Fawtonbrooke Hall le reste de l’année.

    Oh, de courtes vacances à Bath ou Bristol à l’occasion, ou même une escapade de quelques jours en France ou en Écosse, pourraient être acceptables. Mais rien d’aussi captivant ou lointain que l’exploration d’anciennes cités ou d’autres ruines antiques pendant des mois.

    Cependant, pour une célibataire confrontée à un avenir ennuyeux et solitaire, l’idée de visiter des lieux lointains et mystiques avait pris la place de son désir d’amour, de mariage et d’enfants.

    C’est du moins ce que Nicolette se disait. À maintes reprises. Quotidiennement.

    Toutefois, aussi contradictoire que cela puisse être, elle était sincèrement heureuse pour ses amies mariées. Plusieurs étaient récemment tombées amoureuses, et elles débordaient de joie aux côtés de leurs ducs

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