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Le vrai visage de l'amour: Mémoire d'une éperdue éconduite
Le vrai visage de l'amour: Mémoire d'une éperdue éconduite
Le vrai visage de l'amour: Mémoire d'une éperdue éconduite
Livre électronique96 pages1 heure

Le vrai visage de l'amour: Mémoire d'une éperdue éconduite

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LangueFrançais
Date de sortie29 nov. 2022
ISBN9782918833123
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    Aperçu du livre

    Le vrai visage de l'amour - Gnimzoum Mawaba Kegbegnou

    Le vrai visage de l'amour

    Avertissements

    Introduction

    L’inconnu de la poste

    Connexion instable

    Rendez-vous sur l’autre bord

    Éclair…

    Anguilles sous roche

    Mâles: mauvais sort ou mauvaises manières

    L’amour a pris froid

    Fiasco!

    Sans toi...

    Ça va, ça vient !

    Vends-moi du rêve !

    Titre

    Passer à autre chose...

    Jamais assez ... On n’en a pas fini

    Douche froide

    La faute au destin?

    Là où tout a commencé…

    Tout nous construit

    Lettre à la future génération

    Page de copyright

    Avertissements

    Ce livre est …………

    Citations

    «Il y a assez de lumière pour ceux qui ne désirent que de voir, et assez d’obscurité pour ceux qui ont une disposition contraire

    Pensées, Dessein de Dieu de se cacher aux uns, et de se découvrir aux autres, Blaise Pascal

    «Il est habituel en effet que l’élévation des hommes leur fasse mépriser, ou tout au moins désapprécier, leurs premières amours jugées trop rustiques ou trop insignifiantesLa première Catherine, Henri Berna

    Introduction

    «Tu es belle, tu es ma reine, tu seras une bonne épouse…la mère de mes enfants; dis-moi oui, que je fasse de toi ma reine, que je t’intronise aux yeux de la société, que j’apaise tes peines et dissipe tes peurs et craintes; je veux effacer tes émois…» Disait-il.

    J’en appelle souvent à mes souvenirs pour m’assurer que je n’ai pas rêvé. Tout cela me semble à la fois étrangement près et étrangement loin; je suis dans ma chambre, et en même temps j’entends les voix, je revois les visages et les silhouettes, je revis les sensations, les caresses, tous ces moments de tendresse comme si j’étais entourée de fantômes vivants. L’étrangeté de la réalité des souvenirs…le calme environnant est bruissant de souvenirs et d’images.

    L’affection qui s’était affermie entre nous ces dernières années, était empreinte (pour moi) d’une sincérité, d’une profondeur et d’une espèce de tendresse grave que personne ne pourra jamais apprendre…c’est un pacte secret, scellé dans l’intimité des cœurs; les sentiments qui en étaient nés, émanaient de la dignité même de la tendresse que j’avais…ou que j’ai encore pour lui. C’est effrayant de découvrir combien l’amour peut être un sentiment inépuisable, éprouvant et parfois dissonant.

    Quand on est amoureux, notre bonheur échappe rarement aux gens, mais le chagrin demeure bien des fois invisibles à leurs yeux.

    Je suis Thessa, une femme !

    Je ne me considère pas en fonction d’un certain âge ou de certains phénomènes pour m’affirmer femme; j’aime la nature, les fleurs, la musique et …le beau. Beaucoup commettent l’erreur de traiter l’être féminin par rapport à l’âge (adolescence, âge adulte) ou par lien avec certains phénomènes de la vie courante de la femme (menstrues, fécondité, mariage, manières ou comportement social…), moi j’estime qu’on est femme à partir du moment où on a un éveil de sentiments (pour quelqu’un et cela, peu importe qui c’est ; pour la nature et sa beauté), une sensibilité à la joie, au bonheur, aux matins ensoleillés, aux jardins ou rues en fleurs où l’on marche avec celui qu’on aime, une sensibilité à la poésie et à la romance. Oui, la femme est chair et sang, elle est un flux de sentiments, une sensibilité aiguisée.

    J’ai voulu tenir ce journal pour me libérer et pour garder une trace de cette histoire, cette douleur intense et dulcifiée…

    L’inconnu de la poste

    C’est un matin de juillet, la saison des pluies fait l’introduction de son long chapitre de trois mois. Le paysage détonne du pâle habituel de la saison sèche; les végétaux commencent leur genèse avec un vert estompé et beau, les fleurs entament-elles aussi leur poussée en attendant de donner de belles feuillées et des boutons, de jolis pétales ou corolles et de libérer leurs doux effluves. Mes marguerites ensemencées il y a à peine deux semaines ont déjà pointé à une petite hauteur.

    Ce matin, je suis bercée par un froid léger et agréable qui me donne envie d’un bon chocolat chaud. Je mets ma bouilloire au feu et fouille ma cuve à conserve où soigneusement j’ai enfoui le reste de mon délicieux mélange cacao-lait. Depuis que je fais la ligne, je revois ma consommation en gras, en sucre, sel et lait à la baisse ; et depuis cinq mois ça marche! J’ai perdu cinq kilos et au moins dix centimètres de tour de taille. Mais ce matin particulièrement c’est la rechute, je suis en manque et mon bol de chocolat me fait des yeux de chien battu.

    Je réalise qu’il me manque mon Bischoko, un biscuit turc au cœur fondant chocolat noir (un délicieux chocolat). Il me le faut et impérativement, sans lui mon chocolat chaud n’est plus le même; il donne une saveur exquise à mon breuvage, un délice pour mes papilles et une extase pour mon moral. On dit souvent (à tort) que le chocolat c’est pour les femmes ; eh bien, je déplore que ce ne soit pas uniquement que pour les femmes finalement ; elles en ont exclusivement besoin pour soigner leurs bobos. Le chocolat (noir) est bon pour le cœur et le moral, pas étonnant que les chagrinées d’amour en abuse ; j’imagine qu’un jour on inscrive sur les paquets de chocolats: « pour femmes, bon pour le cœur, bon pour le moral !», comme pour les parfums.

    Je coupe le gaz et improvise un tour au supermarché ; ça tombe bien, j’ai quelques deux-trois trucs à acheter.

    J’intègre Feel at home panier à la main, pas besoin de cadi pour peu de choses à acheter ; direction rayon numéro 3 : Breakfast, pour quelques briques de lait de vache et de coco ; ensuite rayon numéro 4 : yummy ! Pour mon biscuit au chocolat.

    J’ai dépassé quelqu’un tout à l’heure et son parfum ne m’a pas laissée sans effets, c’est un parfum qui m’est inconnu, mais qui sent bon le musc et la virilité ; mais je ne me suis pas retournée.

    Je file à la caisse régler mes achats, l’heure de mon chocolat a sonné !

    Je suis au comptoir quand des effluves me chatouillent le nez, c’est encore ce parfum agréable… juste derrière moi. Je me permets de faire une petite rotation à 90° pour mettre un visage sur le parfum (rires).

    - Vous ?!

    - (Sourire) Quoi moi ?

    - Oh pardon ! D’habitude je suis polie. C’est juste que je pense vous connaitre.

    - Je n’en doute pas, une telle beauté ne peut certainement pas être malapprise…on s’est déjà vu quelque part, en effet.

    - Ah voilà, je me disais aussi. C’était où déjà? Euh…bonjour.

    Je ne suis pas inconvenante, il l’a compris ; mais sa beauté par contre… c’est qu’il est d’une beauté insolente : saisissante, mais calme, profonde et à la fois tempérée, une vraie beauté mythique, un

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